[Histoire] Hannibalou

assis contre ce rocher sort un parchemin, s’entaille le doigt et se sert de son sang comme encre

- J'ai vécu tellement de choses, je pense qu'il est temps d'écrire mon histoire, que ma famille et mes amis puissent la connaître.

commence à écrire


Avis aux lecteurs mon histoire n'est ni drôle, ni jolie, si vous êtes une âme sensible refermer ce parchemin. Cette histoire se passe dans la région de Menalt.

Commençons par la « famille » je n'en ai jamais eu au sens propre du terme, la mienne m'a abandonné alors que j'étais encore un nouveau-né, ne me demandez pas pourquoi je n'en ai aucune idée et franchement je ne veux plus le savoir. Tout ce que je peux vous dire c'est qu’ils n’ont pas trouvé de meilleur endroit pour m'abandonner que les Landes de sidimote. C'est là que j'ai été recueilli par ma première famille adoptive : le clan des Ouginak. Ils auraient très bien pu me tuer mais ils n'en n'ont rien fait, ils m'ont élevé parmi les leurs et nourrit.

À l'âge de 5 ans j'appris les rudiments du combat. Alors qu'un jour je me promenais aux alentours de Brakmar je me fis attaquer, je me battis mais le nombre d'assaillants était trop important, le dernier ennemi était sur le point de me porter le coup fatal quand un Croc gland se jeta sur lui et le dévora. Pourquoi m'a-t-il sauver ? Je ne le sais toujours pas, mais cette rencontre avait scellé mon destin. Les années passèrent et le Croc gland m'accompagnait dans mes quêtes et combats, je le surnommais Clarouce…

Ceci n'était que les prémices de mes aventures, mais pour l'instant je dois retourner à mes occupations.

referme le parchemin, le range et se dirige en direction de la taverne d’Amakna.

Appuyé sur ce rocher. Sort une plume de tofu, la trempe dans un récipient remplit de son sang, commence à écrire



Les années ont passé depuis ma fuite de Menalt, les recherches ont cessé, ils me croient mort… J’ai changé de nom entre temps maintenant ont me connaît sous le nom d’ « Hannibalou ». Je vais donc raconter ce qui est arrivé depuis ma fuite de Menalt.

Après de long mois de marche sous tout les temps, subissant la faim, la fatigue, l’envie de mettre fin à mes jours… J’arrivai enfin à Jiva. Il y faisait froid alors je partis en chasse de quelques mulous pour les priver de leur peau et m’en faire des vêtements. Il me fallait ensuite me restaurer je partis donc près de la mer d’asse chasser quelques crabes, ayant rempli mon sac je me trouvai un rocher sur lequel m’appuyer pour me sustenter, c’est à ce moment que ma vie allait prendre un autre tournant : une personne fonça sur mon dos, aplati au sol je me pris des coups de griffes, je forçai sur mes bras pour me relever et envoyer cet agresseur à terre, je pris ma hache me retournai prêt à lui mettre le coup fatal quand je découvris que c’était une fidèle d’écaflip, je posai ma hache, me reculai doucement et discutai, elle m’avait en fait pris pour un mulou ce que je compris vue ce que je portai.

Trempe la plume de tofu dans le récipient

Les jours passèrent et elle venait me voir près de ce rocher, jours après jours elle me força à explorer les environs, c’est ainsi qu’on se fit des amis. Nous vivions des jours heureux, j’avais trouvé ma place dans ce bas monde des douze, mais ça ne suffisait pas, il me fallait cette chose appelée Kama pour pouvoir offrir tout ce que je pouvais à cette féline qui avait su charmer mon cœur. C’est au cours d’un mariage de nos amis où je fis la connaissance d’une sérianette, elle avait entendu pendant la soirée d’après mariage que j’effectuais des petits contrats contre quelques Kamas et c’est la qu’elle me parla du clan sériane qui habitait cette région. Ce clan exécutait des contrats de toute sorte contre des Kamas. Après de longues semaines à étudier ce clan, je décidai de tenter ma chance en allant voir un des maitres pour être recruté, Maître « snake » que je n’oublierai jamais pour avoir cru en moi et m’avoir donné ma chance. Maintenant je suis dans ce clan que je respecte, bien que les kamas restent une raison d’être ici, d’autres sont venues s’ajouter : l’éthique, le respect, la philosophie. Oui c’est cela, le clan est une philosophie en lui-même, j’avais bien besoin de ça pour qu’enfin je puisse poser les bonnes bases de la vie que je n’ai pas eu faute de famille…

Referme le parchemin, se lève et part en regardant ce rocher

- Il est temps pour moi d’aller rejoindre les miens, je reviendrai peut être un jour qui sais.

Sourit, se tourne sur lui-même et part en direction d’Astrub