[Alboume] Le monde il est moche, le monde il est méchant

Voilà, encore un alboume, le troisssssssssième.
Celui-ci est un alboume solo, mais bientôt, après le concert de la foire du Trool, la troupe de Link Inneparque sortira son premier alboume.

Le monde il est moche, le monde il est méchant
Auteur & interprète : Portevin D'Asse
Produit en 637, tout droits réservés.

Note de l'auteur :
Merci à ceux qui me liront.

Un monde menacé
(interprété à Bonta & Brâkmar, neutralité oblige)

Intro:
Êtes-vous prêts à entendre la chanson de Portevin Yanshu ?

Vous étonnez pas si j'suis direct, yo
Je n'ai pas l'habitude de me cacher derrière les mots
Franc, direct, même si ça plait pas à ceux d'là haut
Ceux bien placés qui prétendent être victimes
Ceux ne se sont jamais retrouvé avec quelques centimes
Ceux qui chialent leurs morts décédés naturellement
Alors que des milliers d'gens crèvent injustement
Laissez-moi vous raconter mon histoire
Et ceux qui sont pas contents en ce grand soir
Je leur en voudrais pas, je pourrais pas
Etant donné que ceux sont ces chiards qu'ont l'pouvoir
Ecoutez l'histoire du dernier jour
Et peut-être qu'un jour vous vénèrerez l'amour
Au lieu de cette étape de la vie qu'on appelle la mort

Ecoutez-moi, s'il vous plait, maintenant.

J’recrache le drame du monde qui nous entoure.
Bizarrement le vent souffle en c'dernier jour.
L’envers du décor je le rapporte sans détour,
ni contre, ni pour, récit du dernier jour.
La paix a fondue chauffée par l’argent,
Nord contre Sud et dent contre dent.
L’oeil est au coût et dans le reflet de la boue,
de l’île des gelées jusqu’aux bois des bûch'rons.
Tu comprends rien tant mieux car moi non plus,
Alors écoute bien l’histoire depuis le début.
Écrire ! Et réécrire pour se faire entendre,
Écoute ma saison de septange à septange !
Il y a bien longtemps que l’on cultive la paix,
A l’exemple de l’arbre fruitier.
Vivre en paix, se contenter de ce qu’on a,
Amakna, une choppine d’eau et les falaises de Madestram
Malheureusement le monde a connu l’anthrax,
les guerres de races et les bourreaux qu’on relaxe.
Les terreurs, les pendaisons sur l’estrade,
L'Aurore Pourpre et puis Brâkmar et son histoire.
Brâkmar !... une grande ville de "malade".
Brâkmar des caves, Brâkmar des croisades.
Non sans raison est le silence des hdv,
des camps d’entraînement et tours à bombarde armées.
Enturbanés, tout faits, en cagoule,
de Pandala aux Koalaks en passant par Astrub.
Étonnant, comme quelqun qui revient de là-haut
Comme un coupable à Pandala Eau
Et puis, comme on est tous victimes,
on se croit tout permis, donne de jolis noms au crime.
Liberté immuable et très sévère,
c’est de la viande humaine, et des agros en dessert.
La guerre, faut pas s’étonner, c’est terrible,
Deux-trois millions d'kamas et on oublie Abu Zhed.
Chirurgicale est la torture...
Comme un con croquant dans une tortue.
La fleur au bâton ils nous jettent des cailloux :
"C’est nous les gentils et vous la secte, dediou".
L’écart se creuse et les plus pauvres s’enterrent,
c’est la loi du plus fort et bien souvent on y perd.
Bien souvent on y perd mais on recommence,
c’est par ce calcul qu'Amakna avance...
Et lorsque qu’enfin l’effort de paix se décide,
c’est brutalement qu’on reçoit l'appel des milices.
Cette fois-ci, ils arrivent en dragodindes,
avec une armure et la hache dans la main.
Et pour l'exemple ils défoncent un Sériane
Vu qu'il est Sériane, c'est apparement normal
Les Sérianes défoncés étaient des voyous,
ils écoutaient les chansons de Portevin Yanshu.
Quel beau discours du mulou dans la basse-cour,
il sonne trop faux c’est un double discours.
Un double dialogue, un double langage,
une double peine et un triste rabaissage.
C’est le passage d' Uk'Not'Allag à l'evasion,
du discours aux boniments, de la paix à l’armement.
Des gelées à Sufokia, de Moon aux plaines de Cania,
Du grand Djaul à Jiva !
C’est le passage de la mèche à la poudre,

De la grande ambassade, aux espions, aux nomades
C’est la culture des tirades.
D'Abu Zhed la charogne, Des salauds tous en rogne
La justice lourde besogne !
Si 3000 personnes sont victimes,
c’est 3000 soldats ou 3000 civils.
On compte en centaine d’la mer Hique au primitif
et vois sur leur front c’est sans avenir qu’ils transpirent.
Danathor et sa bande de malades...
Brigandins ou Pandala ?
Pandala, ou la terre du suicide,
ils remplacent les croyances par la culture de la mort.
Une terre promise dépouillée de sa façade,
le lourd tribut de l’affront sur l’esplanade.
C’est chez les autres qu’on finira par s’asseoir,
retraçant leurs frontières et modifiant leur histoire.
Une histoire qu’on finira par oublier
et qui à force de minutes de silence se tait !
Chuuut...

C’est violent et ça émane de nous
du drapeau Amaknien et du pays des meurtres d'homme,
où il faut être gébé ou se taire,
Ecouter religieusement les pères.
Le folklore des Sérianes dans les bars ;
dans l'clan on t’accueille sans ton passé et ta personne
Assimiler Sériane et désintégré.
Trop sombre, trop cartonné, trop facile à agresser.
Brâkmariens, Sériane et Bontariens hors limites,
ça reste des Sérianes Ière légion qu'on évite.
Crier au mulou dans Astrub le soir.
Key-is-the-key est à la barre et les Brâkmariens se poignardent.
Quand ils nous jettent de leur pont à marrée basse,
C’est l'îlot des Wabbits ou Noël en arctique.
Rushu et Djaul les tortionnaires,
ils étouffent l’histoire au point de sacrifier dans leur cimetière !
Ils nous donnent moins d’un os à ronger
et croient pouvoir effacer le passé.
Écoute mon histoire des sales cons en averse,
c’est une triste époque, un récit que l’on traverse.
Et vous verrez, on retiendra de ce morceau,
on dira de moi que je suis fou dans les journaux.
D’avoir écrit et fait l’apologie du crime,
de se servir de la violence uniquement pour la frime.
Distribue les arguments de ma "tribu",
Anti-Brâkmarien est l’étiquette qu’on m’attribue.
Non !
Le peuple Brâkmarien derrière le concile pourpre ?
Ce qu'ils sont est tellement fort qu’ils en oublient leur amour.
Dans nos ghettos, on m'applaudira
pour avoir gueulé ce que tout le monde pense tout bas.
Mais ils croieront qu'Amayiro est un héros,
en foulard de Bontarien sur les scelles de leurs dragos.
Et malgré tout, les miens et moi on y croit,
on dépose cette pierre, alimente le débat.
Et pour le dire, une chanson c’est trop court...
Portevin Yanshu ou le récit du dernier jour !


Portevin
Interprété à Bonta

Porty, aux mélodies des cancres, hères et enfoirés
Une bête noire qui vit trop près d'une maison d'arrêt
Celui qu'on met à l'épreuve, qu'on accuse sans preuve
Issu d'un peuple de main-d'oeuvre
Qui ne parle que de guerre d'histoire/géographie
Qu'on penne à comprendre depuis son lit
Comprend la lettre « I » et le chiffre dans le « E »
Ca s'épelle P-o-r-t-e-v-i-n !

Pourquoi je chante comme rugit le Trool ?
Pour trouver et apporter la solution
Non, je crois bien que c'est plus profond que ça
Grandir avec que ça de 12 à 22 ans
C'est dans mes gênes, dans mes veines et dans ma peau
Parler de ce qui ne va pas c'est ça mon boulot
Un crayon, un parchemin et un bon dictionnaire
Pour combler les lacunes élémentaires
Moi je m'en veut d'avoir sécher des cours
D'avoir choisi la sortie plus que la roue de secours
On s'refait pas mais on se rappelle de nos erreurs
Il faut que je m'améliore avant que vienne mon heure
Face à la mort, le monde croit se dépêcher
Mais c'est comme vouloir mettre un terme à nos péchés
Mes projets ? la victoire décrocher
Avant d'entendre le clocher voir ma famille protégée
Ecoute ! moi j'ai rien de particulier
J'suis pas braqueur et mon discours est régulier
Là où je suis né, c'est là qu'est mon récit
Naturellement moi-même c'est risqué aujourd'hui
Ce n'est pas un chat que j'ai dans la gorge mais un Firefoux enragé
Alors j'le crache avant de finir allongé
Et ensuite je reviendrai aux minarets
Loin des miradors et des maisons d'arrêt
C'est ici ou à Sufokia que reposera mon esprit
Comprend l'immigration de toute une vie
Et adopte ma pensée le temps d'une musique
Ma vision de monument en mosaïque
De l'empire Brâkmarien jusqu'au royaume d'Alli'
D'Astrub en passant par la maison des Sérianes
De l'ascension du clan qui va chuté comme une pomme
Jusqu'à la traite des Hommes
C'est mon histoire ! et c'est plus que la tienne
Je l'arracherai comme un scalpe le Cheyenne
Et j'en ferai une chanson, un alboume ou un livre
Peu importe du moment qu'on la délivre
Alimenté par les conflits armés
Ce sont mes écrits et leur logique désordonnée
Un jour on m'a dit vouloir comprendre les humains
C'est comme vouloir stopper les vagues avec ses mains
On apprend l'importance des choses mais bien trop tard
Et tant qu'il y aura de la vie il y a de l'espoir
Que tu soit Brak', Sériane ou de Bonta
Ecoute mon histoire, toi là-bas !

Porty, aux mélodies des cancres, hère et enfoirés
Une bête noire qui vit trop près d'une maison d'arrêt
Celui qu'on met à l'épreuve, qu'on accuse sans preuve
Issu d'un peuple de main-d'oeuvre
Qui ne parle que de guerre d'histoire/géographie
Qu'on penne à comprendre depuis son lit
Comprend la lettre et le chiffre dans le « i »
CA S'EPELLE P-O-R-T-E-V-I-N !


Yeah [parodie de "Yeah" d'Usher...]

Yeah, Ok Porty !

Yeah, Yeah Yeah, Yeah yeah, Yeaah !
Yeah, Yeah yeah, Yeah yeah, Yeaah !


Je suis à Brâk' dans la rue, avec un public de tarés
J'suis moi même un taré,
Taré, certains m'épaulent ici aussi
Donc je devrais fuir ?
Sériane et fier de l'être pose soucis ?
Ca s'rait donc ça votre philosophie ?

Conversations de punks sur meutre au coin d'l'hotel de vente
Torture au cimetière du même nom sur assassinat avec langues
J'vais pas fermer ma gueule et cacher mes ailes à cause des ennemis des Anges
Ils disent Porty c'partit,
Perso j'm'en fous, je dis :


Yeah, yeah Porty rentre chez toi cartonné fils de [bip]
Yeah, yeah Vu comment on est accueilli j'vais p'têtre partir
Yeah, Bordel affiche pas tes ailes en carton ici sale [bip]
Yeah, Sériane et fier de l'être, telle est ma philosophie

Yeah, Yeah yeah, Yeah yeah, Yeaah
Yeah, Yeah yeah, Yeah yeah, Yeaah

J'suis pas de ceux qui planquent leurs ailes et m'disent 'Porto c'du suicide',
OSEF, Sériane faut le vivre,
Maintenant j'vais faire mon concert à Brâk, foutez-moi la paix, je chante,

Brâkmar, une grande ville de "malade-y"
Mais comment faire savoir que pour eux elle un phare
Qui guide les brebies égarées dans le noir
Fermer sa gueule en écoutant l'appel de Brâkmar
Telle est la philosophie du sombre noir
J'dis yeah, suis-je supposé vivre en enfer ?
Perso j'm'en fous, je dis :

Yeah, Yeah yeah, Yeah yeah, Yeaah
Yeah, Yeah yeah, Yeah yeah, Yeaah

Porty !

Débile !
Moi j'dis 'ridiculous', faut pas déconner là putain,
Si tu t'engage à Brâkmar, à jamais il dominera ton destin,
J'ai l'impression que tout ça n'est qu'un jeu, sur nous ils ont la main,
Sérianes et Amakniens, sans doute victimes des raids Bontariens,
Sérianes et Amakniens, sans doute victimes des raids Brâkmariens,
Moi j'dis yeah, continuer à vous fouttre sur la gueule, c'est bien,
Mais on me répondra sans doute que je n'suis qu'un noob's.
Moi et Link OSEF on répond par des chansons, ça plait pas certes, mais OSEF,

Yeah, Yeah yeah, Yeah yeah, Yeaah
Yeah, Yeah yeah, Yeah yeah, Yeaah

Ecoutez ça ét réfléchissez, cervelle entre les deux oreilles *clap*
Ecoutez ça ét réfléchissez, cervelle entre les deux oreilles *clap*
Ecoutez ça ét réfléchissez, cervelle entre les deux oreilles *clap*
Ecoutez ça ét réfléchissez, cervelle entre les deux oreilles *clap*
Ecoutez ça ét réfléchissez, cervelle entre les deux oreilles *clap*


Chabadabada

C'pas l'époque de Iop Vador
Encore moins l'âge d'or
Aujourd'hui faut être le médor
Des grands de ce monde, en or
Avouez que je n'ai pas tord
Qui gère les grands corps ?
Sans doute les grands d'or

Moi ? Petit, pas très sexy
Nabot peu crédible et chanteur
Moi j'm'appelle Porty
Ce que je fais, c'est pas pour du beurre
Alors écoute ces quelques dires
Exprime-toi, n'ai pas peur
Ne crains jamais le pire
Toi l'ami au grand coeur

Hey de temps en temps yeuler
Même avec sa voix cassée
Pour dire d'arrêter de s'tapper
Ca fait du bien à son gros nez
A défaut d'avoir de l'air iodé
Respirez, machez HHHHHHHHOLES

C'est quoi le vapeur action ? *ZBAFF*

On est pas en l'an 1500
Juste 863 ans avant
Peut-être que d'ici là
Les gens, petits et grands
S'aimeront comme toha et Moha
L'amour, ha là là
Chabadabada

*Arrêt soudain de la musique*
Par contre, le mariage, c'est le mal, et si vous faites des gosses, je les feraient frire aux petits oignons.

Pisse and chauve ! (patapay lolo)

Chantez ! Chabadabada ! Hi-haaaaaa !

Les biches de la corniche

MOUHAHA vous croyez que c'était la fin
Il vaut avouez que vous n'êtes pas très fins
Vous dans vos tenues Sérianes
Et moi sur le dos de mon âne

Vêtu d'un Ploukoss j'marche dans la corniche
Mais moi je porte pas encore la tenue kitch
Ringarde, significative et en peau de biche
Celle qui fait qu'on s'fait agresser par des bitch

Pensiez-vous réellement être assez malin
Pour pouvoir éviter une horde de Brâkmarien
Parchotteurs, agresseurs et vaux-rien
Se cacher derrière les mots c'est pas bien

Alors oui, je le dis, nous les biches de la corniche
Agressées par le méchant loup, notre ennemi
Evidemment ce sera nous les grosses bitch
Lorsque nos défenseurs défonceront leurs 20 piges
Jeunes guerriers plein de haine parlant comme de la pisse

Y'a-t-il quelque chose à retenir de cette chanson ?
Peut-être que j'vais m'faire agro comme un con
Devenir fantôme et me plaindre comme un mouton
Qui s'est éloigné de son troupeau, le félon
Après on me traitera de tous les noms, comme de fion

Cela ne m'affecte pas ou peu, réfléchir avant d'agir
J'ai réfléchis puis agis, j'en assume le meilleur comme le pire
Ceci n'est que mon point de vue sur le monde, ce cirque
Où le Roi lion croit avoir la plus grosse bite
Mais cela n'affecte pas la biche, elle a une capote, cette bitch

N'attaquez pas le clan de Sériane-Kerm pour ces quelques dires
Dires qui a vrai dire ne sont que les miens, les pires
Si vous attaquez le clan des biches sur ces quelques dire
Il y'aura toujours le grand cerf pour vous punir.


Alboume signé Portevin.