Quartier Général du Clan de Sériane Kerm
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Histoire d'un destin

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Message par Arathorn Mar 10 Fév - 0:12

HRP Plop, c'est la première fois que je me lance dans l'écriture (en dehors du lycée) et j'aimerais donc vous faire partager mon histoire "rp", inspirée de Dofus, j'aimerais beaucoup connaître votre avis et vos critiques, cst en faisant des fauteqss que l'on progresse. Je vais présenter le récit en différentes parties car c'est le rythem auquel je l'ai écrit. Si vous avez déjà croisé mon récit sur deux autres forums (:O), c'est tout à fait normal, ne vous inquiétez pas, je n'ai en aucun cas volé l'oeuvre (si elle mérite ce mot) d'autrui, et j'apprécierais donc que vous fassiez de même.
PS : je ne suis pas sûr que ce soit l'endroit approprié pour poster, si c'est le cas, désolé.HRP/

Voici donc le récit d'Arathorn.
Je naquis dans la sombre et mystérieuse cité de Brâkmar. Le sort s’abattit sur moi dès ma naissance en quelque sorte, en effet, ma mère me fut arrachée par les mains de la mort en donnant la vie à ce Sadida qui contemple aujourd’hui la forêt d’Amakna tout en écrivant ces modestes lignes.

Suite à la décision funèbre de la mort, je fus éduqué par mon seul père, entouré de mes frères, de fiers Sadida maniant l’élément de la terre avec une perfection comparable à celle de notre déesse vénérée. C’est ainsi que je commençais mon apprentissage de la vie, et de la mort simultanément, car j’accompagnais mes frères dans leurs parties de chasse, et les voyais ainsi exécuter nombre de créatures innocentes, les lacérant de leurs ronces et s’en allant, ayant gagné quelque expérience, censée augmenter encore leur puissance. Le fait que j’habitais à Brâkmar, m’obligeait également à assister à ces terribles raids qu’organisaient les Bontariens à l’époque, pour éliminer chaque habitant Brâkmarien. Ces soi-disant « anges » déclaraient alors à qui voulait l’entendre, que nous étions démoniaques, vils et malfaisants, nous, qui oppressés, n’avions d’autre choix que de combattre pour subsister face à ce monde, décidément cruel, qui avait décidé de notre perte.

C’est aussi au cours de l’un de ces nombreux excursions des anges sur notre territoire que j’assistais à la mort de mes frères, tués lâchement de quelques coups de dagues assenés par un sram roublard, qui jusqu’alors demeurait invisible à nos yeux. Dès ce jour, je sentis naître une grande haine envers ces soldats qui se proclamaient angéliques.

Aussi, bien que cela puisse sembler étrange à certaines personnes, j’avais malgré tout hérité du caractère paisible et réfléchi de ma défunte mère, et entrepris donc l’apprentissage d’un élément fascinant : l’eau, et c’est ainsi que je m’exerçais à lancer quelques unes de mes larmes, si sincères alors, sur mes dévouées poupées.
Cependant, j’héritais aussi de la fougue de mon père et étudiais donc un élément beaucoup plus instable : le feu.

C’est alors qu’un jour, mon père, revenant du siège cataclysmique établi devant nos portes, me vit m’exercer avec mes poupées, et m’encouragea à aller à l’encontre du vénéré temple Sadida.

C’est ainsi que je quittai le domaine familiale, armé de mon seul bâton, mes quelques larmes, le feu bouillant en moi et ma fidèle poupée. J’empruntai des souterrains connus seulement de rares citoyens Brâkmariens et arrivai donc en terre Amaknéenne sans dommage apparent.


Dernière édition par Villius le Mar 10 Fév - 0:13, édité 1 fois
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Message par Arathorn Mar 10 Fév - 0:13

Quelques jours plus tard, j’arrivais devant le temple de mon vénéré Dieu. Je méditais alors longuement, me vêtis de mes plus belles parures, contemplai ma poupée, et rentrai enfin dans la maisonnette en châtaigner.

Une fois à l'intérieur, un disciple de Sadida me héla. J’approchai, celui-ci m’indiqua alors que je devais faire don à la déesse d’une chose précieuse dans quelque terme du mot que ce soit. Je sus d’emblée quel serait mon don et poussai la lourde porte qui menait devant la divinité.

Arrivé devant celle-ci, je m’agenouillai en signe de respect et lui dis :
« Oh, Dieu vénéré, je ne suis qu’un pauvre habitant de Brâkmar, ainsi, je ne vous ferai don de richesses et autres objets précieux, mais je vous fais don d’une chose dont la valeur, à mes yeux, est toute aussi grande. Je vous fais don de mon cœur et vous promets de respecter vos règles, ordres et principes quels que soient l’époque ou le lieu. »
Je vis alors, ou du moins, le crus-je, une lueur apparaître dans les yeux de mon Dieu bien-aimé, et l’entendis me répondre :
« Va Arathorn, je te reconnais désormais comme l’un de mes disciples et veillerai sur toi en tout temps, va et que ma bénédiction t’accompagne ».
Je m’inclinai alors et repris ma route en direction de ma chère cité.

Arrivé là-bas, je trouvais notre maison dévastée et le corps sans vie de mon père. Dès lors, la rage s’empara de moi et j’allais, seul à l’encontre d’une demi douzaine de guerriers Bontariens qui passaient alors.
Un combat furieux éclata, je subis de nombreuses blessures mais en sortis indemne et me dirigeai en direction de la milice Brâkmarienne. Je me présentai devant Oto mustam avec les badges dérobés aux « anges » et lui demandai de m’intégrer dans les rangs de ces fiers guerriers combattant pour la sauvegarde de leur foyer.

Et c’est ainsi que je devins un guerrier « démoniaque ». Suite à cet adoubement je me rendis vers la paisible cité d’Astrub, désirant méditer sur mes actes à venir.
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Message par Arathorn Mar 10 Fév - 0:14

C’était la première fois que je contemplais de mes yeux la fière cité d’Astrub, sa taverne chaleureuse, ses disciples Sérianes défilant fièrement autour de leur belle maison, ses différents fidèles rassemblés autour des statues de leurs divinités respectives. Je tombais d’emblée sous le charme de cette ville chaleureuse aux accents de différence et de convivialité.
Etant neutre, cette ville jouissait d’une paix très agréable pour un voyageur désemparé aussi bien physiquement que psychiquement tel que moi.
Je passais le plus clair de mon temps à prier devant la statue érigée en l’honneur de Sadida. Je fis là-bas de nombreuses rencontres, chacune apportant son lot d’expérience nécessaire alors à ma « renaissance ».

Plusieurs années s’étaient alors écoulées lorsque je me sentis enfin prêt à sortir de l’enceinte protectrice d’Astrub. Je m’équipais donc de mes équipements les plus fiables, encourageais ma poupée fièrement perchée sur mon épaule, hélais ma fidèle dragodinde et m’engageais sur le chemin menant à la porte nord.

Je m’apprêtais à ouvrir les portes lorsqu’un jeune disciple de Feca m’interpella :
« Messire, je dois vous prévenir, dehors règne seulement le chaos et la destruction, il serait bon pour vous de ne point sortir et ainsi risquer votre vie ».
Je le remerciais, mais poussé par la curiosité, choisis tout de même de quitter Astrub.
J’empoignais alors mon modeste bouclier, conçu à partir de restes de bouftous, et sortis.
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Message par Arathorn Mar 10 Fév - 0:15

A la vue de ce qui m’attendait, je fus pris de nausée.
Un véritable champ de bataille s’étalait sous mes yeux, de nombreux cadavres jonchaient le sol et je contemplais de fiers guerriers Brâkmariens, combattre face à un nombre toujours plus important de Bontariens. Ceux-ci arboraient de faibles ailes blanches, tandis que les guerriers de Brâkmar étaient flanqués d’ailes aux dimensions gigantesques, toutes de rouge, la couleur de notre fière cité. C’est alors que je pris conscience des ailes qui me suivaient aussi, celles-ci, moins grandes, n’en étaient pas moins belle.

Et c’est ainsi que je me lançai dans la bataille moi aussi. Nous étions alors trois « démons » face à cinq « anges ».

Mes confrères étaient un fier Sram, qui se disait un combattant agile, et une Eniripsa, impressionnante de par sa beauté, qui trônait fièrement sur une dragodinde d’un aspect redoutable.

Les Bontariens, eux, se composaient d’un fier Iop qui pavanait aux côtés de son ami, un autre Iop, dont je ne pouvais distinguer le visage, caché par son heaume.
Nos trois autres ennemis étaient une arrogante Sacrieuse pourvue de bras ensanglantés, un crâ à l’ai déterminé et enfin, un Xelor. On pouvait lire la sagesse et ma confiance en soi dans ses yeux d'un émeraude troublant.

Tout à coup, mon ami Sram disparu et je sus que l’affrontement avait débuté.
Notre belle soignante, quant à elle, prononçait des mots inaudibles, et je sentis l’effet de quelque sort agir sur moi.
Les deux Iops adverses avancèrent sans crainte aucune en direction de nous deux et je les vis dégainer leurs épées, d’immenses lames, forgées sans doute par quelque artisan Enutrof, dont la lame changeait de teinte en fonction de leur inclinaison. Je me préparai, et les attaquai donc à distance tout en invoquant mes fidèles poupées.
Le Crâ, lui, avait déguerpi de façon à nous affaiblir de loin grâce à son arc et ses flèches.
L’intimidante Sacrieuse, elle échangea sa place avec la mienne et attaqua notre Eniripsa avec une furie impressionnante.
Je me retrouvais donc tout proche des deux Iops. Je les immobilisai et me dirigeai en direction du Crâ tout en faisant apparaître magiquement des arbres pour me protéger. Le Xelor, lui, ne bougeait pas, il semblait invulnérable et chaque chose ralentissait à son approche. D’une décision télépathique commune, nous décidâmes de s’occuper de cet étrange guerrier à la fin du combat.
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Message par Arathorn Mar 10 Fév - 0:16

Je commençais à me demander si le Sram n’allait pas nous faire faux bond, quand celui-ci effraya un des Iops, celui-ci trébucha et mourut en tombant dans un piège tendu par notre roublard. Je n’appréciai alors d’une façon que très mitigée la technique de mon frère d’arme, mais pour le moment, je ne pouvais qu’approuver. Le second Iop, sous l’effet de la colère, assena un coup majestueux au Sram, qui faillit perdre la vie, mais fut sauvé par les soins de la belle, qui combattait toujours la Sacrieuse, alors couverte de sang, mais combattant toujours avec la même frénésie mortelle.
Je m’élançai donc et criblai le Crâ de coups de bâton, tout en déversant sur lui toute l’eau des larmes de ma tristesse, et le feu de ma colère. Je fus criblé de nombreuses flèches mais parvins finalement à assener un coup mortel à mon adversaire. Les ailes dans mon dos se mirent à grandir, mais je ne m’en aperçus pas.
J’appelais donc à l’aide ma poupée, toujours perchée sur mon épaule qui me soigna et me permis de repartir à l'assaut.

Nous combattions désormais à armes égales, mes deux compagnons résistant aux assauts incessants de nos adversaires. L’Eniripsa, devant la rage de la Sacrieuse, dut se résoudre à prononcer des mots interdits, qui réduirent au silence son assaillante à jamais. Restaient donc un Iop, et le terrible Xelor. Ce maître du temps n’intervenait toujours pas et l'on pouvait lire sur son visage une beauté divine impassible. Nous vînmes donc à bout du dernier combattant Iop, qui combattit courageusement mais péri d’un coup de baguette assené par notre belle Eniripsa qui nous soigna donc et nous nous présentâmes devant le terrible Xelor, attendant quelque mouvement de sa part.

Celui-ci, ne nous attaqua pas, ne bougea pas les lèvres, mais nous pûmes tous entendre distinctement sa voix dans nos têtes :
« Fiers combattants, je vous ai observés durant l’affrontement, savez-vous qui suis-je ? ».
Comme personne n’avait l’air de vouloir répondre je fus forcé de le faire :
« Oui, vous êtes un guerrier Bontarien, qui a sûrement pour but de nous tuer, de quelque manière que ce soit, tout comme tes frères désormais morts de nos mains. »
Celui-ci sourit alors et dit :
« Il est vrai que j’ai une âme d’ange, et en voici la preuve, je ne vous ai fait aucun mal, bien que vous soyez à ma merci ».
En effet, le temps semblait s’être arrêté et aucun de nous ne pouvait effectuer un geste.
« Voici qui je suis dit-il ».
Il s’éleva dans les cieux tout en nous parlant mentalement, ce qu’aucun autre diciple de Xelor ne pouvait effectuer.
« Je suis Xelor, lui-même et c’est moi que les autres divinités ont choisi pour veiller à ce que les injustices ne soient en aucun cas acceptées sur chacun de nos fidèles, c’est pourquoi je ne vous ai pas ôté la vie, et c’est pourquoi nous autres divinités allons vous accorder notre aide à vous, fiers guerriers de Brâkmar ».
Et il disparut soudainement.

Nous avions le souffle coupé et nous crûmes avoir été abusés par quelque hallucination due au choc de la bataille. Ce qui s’avéra être faux quand nous découvrîmes les corps de nos victimes et une unique horloge siégeant devant ceux-ci. Nous nous saisîmes alors des défunts et partirent en direction du cimetière accomplir notre sombre devoir. Nous creusâmes donc quatre tombes et disposâmes les corps de chaque mort dedans. Cest alors que nous vîmes un ange passer par là. Celui-ci était ému du geste que nous venions de réaliser.

N’étant pas de vils guerriers, nous ne tuâmes pas ce Bontarien mais lui intimâmes de s’en aller prestement, car nous n’étions pas les seuls représentent de Brâkmar dans cette zone, et ne pouvions malheureusement nous vanter que notre mentalité soit commune à tous nos frères d’armes.

J’étais éreinté, je saluais donc mes compagnons, et m’en allais vers la paix d’Astrub, désirant méditer sur les étranges paroles de ce Dieu.


HRP : voilà, c'est la première fois que j'écris une scène de bataille (et que j'écris tout court en dehors du lycée), donnez moi votre avis s'i vous plaît.
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Message par Arathorn Mar 10 Fév - 0:16

Quelques jours plus tard, j’allais enfin retrouver mes frères d’armes. Je trouvais ceux-ci à la taverne d’Astrub, sirotant une bière dans l’ambiance chaleureuse familière à ce lieu fréquenté par chaque habitant.
J’allais aussitôt rejoindre Clake, car tel était le nom du Sram, et Niënna était celui de la belle Eniripsa. Ils furent soulagés de me retrouver sain et sauf. Cependant, ils avaient à me relater de bien tristes nouvelles.
En effet, quelques Bontariens des plus puissants avaient décidé d’exterminer quiconque serait suivi d’ailes Brâkmariennes, évidemment, chacun des plus faibles « anges », avait approuvé cette décision, et c’est ainsi qu’une véritable chasse à l’homme démarrait. A cet instant, je me sentis bien impuissant, même entouré de Clake et de Niënna, je savais que nous ne saurions résister à une attaque angélique de masse. Nous réunîmes donc le plus grand nombre de guerriers Brâkmariens possible et leur donnâmes rendez-vous à la milice de Brâkmar le lendemain.

Mon cœur enfla alors sous ma poitrine lorsque je vis tous ces fiers guerriers, réunis dans notre cité bien-aimée. Ce gonflement était aussi bien dû à la fierté de voir toutes ces ailes imposantes, mais tout autant à la détresse et à la tristesse, qui s’emparèrent de moi quand je pensais que des personnes voulaient anéantir notre peuple.
Clake, ayant perçu ma détresse, me rassura d’un regard confiant tandis que Niënna me serra contre elle.

Enfin, je pris la parole, couvrant le flot des voix :
« Fiers habitants de Brâkmar, écoutez moi car aujourd’hui est un jour important, aujourd’hui est le jour que les anges ont choisi pour nous exterminer, et demain, une aube rouge se lévera car beaucoup de sang coulera cette nuit. Pour autant, je vous en conjure, ne tuez pas chaque ange que vous rencontrerez, mais abattez seulement les guerriers qui se montreront agressifs, car bien la plupart soient animés de vils intentions, il reste encore certains à l’esprit innocent, pris sous l’effet de la propagande qu’une poignée de Bontariens a répandu et qui sème aujourd’hui le désordre et la mort dans nos contrées. Je vous le répéte donc fiers combattants, ne cédez pas à votre colère devant la bêtise des anges, mais restez lucide, et sachez porter le bon coup d’épée, au bon moment. Que les douze divinités veillent sur vous. »

Je m’éclipsais rapidement, n’étant pas quelqu’un qui exprime facilement ses sentiments, mais Clake me rattrapa, surgi de nulle part.
« Qu’y a-t-il mon frère, quelle est la raison de ton pessimisme en ce jour ?
- Je suis seulement réaliste.
- Explique toi, me pria-t-il.
- Cette nuit, chacun va devoir se cacher là où il le pourra, et pourquoi ?! Parce que les anges sont plus nombreux et plus imbéciles que nous ! Voilà pourquoi, à cause de leur bêtise, nombre de nos citoyens périront sous les coups de soldats appelés "anges", car malgré leur bravoure, les Bontariens nous surpassent en nombre, et ceci, rien ne le changera ! ».

Je me dégageai de mon ami, sautai sur ma monture et m’enfuis vers mon repaire secret. Arrivé là-bas, je fus très surpris d’y rencontrer Xelor en personne. Je m’inclinais donc, tout en me demandant ce que me valait sa visite. Cette fois-ci il me parla.

« Fidèle disciple de Sadida, les Dieu ont entendu votre colère et suite à un grand conseil, ont décidé de vous accorder un avantage afin que vous ne périssiez pas. En effet, nous allons augmenter votre puissance, sachez que nous n’avions jusqu’alors jamais accordé ce privilège à aucun mortel, et que c’est surtout grâce à moi, Sadida, Sram et Eniripsa, que celui-ci vous est accordé. »
Je ne comprenais pas pourquoi les Dieu s’intéressaient à mon cas, moi, un pauvre mortel. Xelor, ayant lu mes pensées me répondit :

« Votre cas nous importe car, depuis des siècles, vous et vos deux compagnonts êtes les seuls à ne pas abuser du pouvoir et à faire preuve de tolérance, de pitié et de respect même devant vos ennemis, et ce serait donc plusieurs siècles d’anarchie qui s'ensuivraient si votre philosophie venait à périr avec vous. »
J’étais très gêné par ces paroles flatteuses et m’inclinai.
C’est alors que je vis une aura m’entourer, surplombant mes ailes grossies.
Je voulus remercier Xelor, et à travers lui, chaque divinité, mais celui-ci disparut, un sourire énigmatique sur le visage et je me retrouvais seul, dans mon repère.

J’intimais à Clake de me rejoindre à la taverne d’Astrub et de prévenir Niënna.
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Message par Arathorn Mar 10 Fév - 0:17

Quand je les aperçus, ils étaient aussi entourés d’une aura impressionnante. Selon eux, chaque guerrier avait été pourvu de celle-ci quelques heures auparavant. Je les informais de l’utilité de cette faveur et ils furent heureux de savoir que quelqu’un veillait sur nous.

Devant la précarité de la situation, je me vis obligé de les convier dans mon repère pour passer la nuit, qui promettait d’être dangereuse pour quiconque ne serait pas caché.

Le lendemain, nous nous rendîmes à Brâkmar par le biais des souterrains. Nous découvrîmes donc les survivants là-bas, seule une dizaine de guerriers nous attendaient.
Selon ces rescapés, nous avions perdu une trentaine de soldats, et trois souffraient de blessures plus ou moins graves. Quand nous leur demandâmes quelles étaient les forces Bontariennes, ceux-ci hésitèrent à répondre. Selon eux, une cent cinquantaines de guerriers angéliques avaient pris part à l’assaut, une centaine étaient revenus, et il devait encore rester un grand régiment dans leur capitale.

J’envoyais alors un espion à Bonta pour tenter d’évaluer leurs forces. Celui-ci revint une heure plus tard, m’annonçant que trois cent guerriers siégeaient à Bonta. Devant l’ampleur de la différence numérique entre les deux camps, j’envisageais le pire, lorsqu’une dizaine de disciple de Iop vinrent se présenter à nous, bientôt suivis d’un nombre à peu près égal de représentants de chaque divinité. Ils nous annoncèrent vouloir se joindre à nos forces. Ces guerriers n’étaient pas entourés d’une aura comme nous, mais j’étais cependant heureux de savoir que la population Amaknéenne n’était pas totalement indifférente à notre cause.
Chaque nouvel arrivant se présenta donc devant Oto Mustam, qui les adouba.

C’était donc non pas une trentaine de belles ailes rouges qui s’étalaient dans la milice, mais l’union de cent vingt guerriers déterminés à protéger nos valeurs et nos familles.

Niënna me fit part d’un plan qu’elle avait laissé mûrir dans sa tête durant l’attente de notre espion. Selon elle, nous devions prendre les commandes et attaquer de front la ville de Bonta, les soldats anges, ne s’attendraient sûrement pas à la venue de soldats démoniaques dans leur cité.
Je la remerciais prestement et m’en allais annoncer ma décision aux autres soldats.
En effet, depuis que les anges ne se contentaient plus de nous agresser, mais voulaient bel et bien nous éliminer jusqu’au dernier, j’étais en quelque sorte devenu le général de notre modeste armée. Je fus donc contraint de prendre la parole, pour annoncer l’une des décision les plus importantes que je prendrai durant ma vie :

« Mes frères, écoutez-moi ! Je partirai demain à l’assaut de la cité de Bonta, en effet, comme vous le savez, les Bontariens ont subit des pertes, même si elles semblent minime au vu de leur nombre, nous nous devons de saisir chaque opportunité qui se présente et c’est pourquoi nous devons les surprendre par notre assaut demain, que tous ceux qui partagent mon avis soient réunis à la sortie Est de la cité d’Astrub demain à l’aube ! ».

Encore une fois, je m’éclipsais pour éclaircir mes idées avant la grande bataille qui aurait lieu le lendemain.

A mon réveil, ma fidèle poupée se tenait à mes côtés. Je me levais, la déposais sur mon épaule, enfourchais ma dragodinde et me dirigeais en direction d’Astrub.
Arrivé là-bas, je trouvais la totalité des soldats ayant assisté à mon discours de la veille. J’indiquais alors aux éclaireurs de partir. Ceux-ci revinrent peu de temps après et m’indiquèrent que la voie jusqu’à Bonta était libre.
Je donnais donc le signal du départ. Niënna m’interpella alors que je m’apprêtais à partir aussi et m’offrit un baiser plein de promesse.
Je me rendis compte alors des sentiments que j’éprouvais pour cette belle fidèle d’Eniripsa, seulement, était-il encore temps de les assumer pleinement ?. L'heure n'étant pas propice à l'analyse de mes sentiments, je m'efforçais de faire le vide dans ma tête et m'élançais en direction de Bonta.
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Message par Arathorn Mar 10 Fév - 0:18

Notre fière compagnie arriva en vue la terrible cité de Bonta quelques heures après notre départ. Il était encore très tôt et la population était encore plongée dans le monde des songes. Nous pûmes donc établir notre campement à l’orée d’une forêt, à l’abri de quelque regard indiscret.
Cela fait, j’autorisais mes soldats à prendre une heure de repos avant la bataille, heure dont je profitais aussi au vu de l’état de fatigue dans lequel je me trouvais.

Comme à son habitude, ma fidèle poupée me réveilla. Je la laissais se nicher au creux de mon épaule après m’être vêtit de ma coiffe et ma cape, désormais usées par les combats. Je m’équipais aussi de mon bouclier, celui-ci venu tout droit de Sidimote après que mon premier eut rendu l’âme lors de mon dernier affrontement avec les anges.
Je sortis de ma tente et découvris toute mon armée sur le pied de guerre, prête à combattre, la lueur de la survie ancrée au fond de leurs yeux et encore une fois mon cœur gonfla de fierté en découvrant ces braves guerriers.
Une mer d’ailes rouges se mit donc en direction de Bonta lorsque nous distinguâmes un groupe important de marcheurs approcher en notre direction.
Ceux-ci s’avérèrent en fait être l’armée de Bonta, partie pour mener le siège à Brâkmar. L’affrontement allait donc avoir lieu plus tôt que prévu.
J’ordonnais aux disciples de Crâ de se positionner derrière les rochers et d’abattre la première vague Bontarienne.
N’étant pas un tacticien hors pair, mais seulement un bon combattant, je laissais les autres guerriers se placer à leur guise.
Tandis que nous attendions, cachés, je songeais que le pire dans une bataille, était peut-être l’attente avant celle-ci, le calme avant la tempête. L’anxiété s’emparait de moi.

Soudain, les premières flèches sifflèrent à nos oreilles et nous pûmes entendre les premières plaintes des mourants venant du camp adverse. A ces plaintes se mêlèrent vite les premiers ordres.
Nous avions devant nous deux cent guerriers voulant notre mort, et nous étions seulement cent quarante pour nous défendre.

La première vague d’assaillant nous frappa de plein fouet. Quelques Iop chevauchant de fières montures, déversèrent leur colère sur nos soldats qui périrent.
L’affrontement commença donc dans l’anarchie totale. Tout n’était que sang, poussière et mort.
Je commençais à abattre mes ennemis à l’aide de mon bâton tout en observant les progrès de Clake, dagues aux mains. Niënna, elle, nous suivait et nous prodiguait les soins nécessaires.
Nous, soldats entourés d’aura, étions supérieurs aux autres, les mouvements de nos adversaires nous paraissaient plus lents, faciles à contrer.
Cependant nos récentes recrues furent rapidement mises en déroute face au nombre plus important de guerriers Bontariens.
Ainsi, le gros de nos troupes fût rapidement perdu, et c’est donc seulement quarante paires d’ailes rouges qui combattaient face à la marée Bontarienne.
Niënna, Clake et moi, formions un trio mortel, quiconque se trouvait sur notre chemin allait rejoindre son frère vaincu aux cieux. Malgré cela, nos forces s’épuisaient et il restait encore de nombreux soldats anges à abattre.
Quatre Bontariens se présentèrent alors devant nous, un Iop d’une impressionnante stature, une Sram aux dagues acérées, et deux Sacrieur couverts de sang. Le Iop fût le premier à attaquer et Clake subit la blessure d’une épée ruisselante de sang. Je me précipitai face à notre assaillant et lui assenai un coup de bâton qui le fit s’écrouler sans un bruit.
Tandis que Niënna prodiguait ses soins à Clake, je faisais face aux trois autres guerriers.
Les deux Sacrieur, d’un clin d’œil complice coururent dans ma direction pendant que la Sram disparaissait. M’y étant préparé, j’immobilisai les Sacrieur et en blessais un mortellement. Je le laissais se vider de son sang et attaquais l’autre, celui-ci m’attira à lui et m’assena un coup de pied dans le ventre qui me coupa le souffle, je me pliais en deux et mon adversaire leva son épée, prêt à me porter un coup mortel, mais Clake, soigné, se précipita et encaissa le coup à ma place. Je vis sa tête rouler loin de son corps et la rage s’empara de moi. J’envoyais toute ma colère dans mes Larmes qui repoussèrent le Sacrieur, je l’attaquais ensuite à l’aide de mon bâton, et, à l’image de la mort armée de sa faux, lui enlevait la vie.
La colère qui brûlait en moi n’avait pas de limite et je me conduisis seul au cœur du combat.
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Message par Arathorn Mar 10 Fév - 0:18

Mes sombres ailes, à présent gigantesques, effrayaient chaque soldat ange que je croisais, et chaque soldat croisant mon regard périssait fatalement quelques instants après, de mon bâton.
Après une heure de combat acharné, je pris conscience que nous surpassions les anges en nombre et en puissance. En effet, ils n’étaient plus qu’une dizaine, alors qu’une trentaine de paires d’ailes rouge sang les surplombait.
Malgré ma colère, ne désirant pas devenir un monstre, j’ordonnais aux soldats ennemis de se rendre en abandonnant leurs armes ou de périr de nos mains.
Cependant, l’esprit trop corrompu par la bêtise de certains anges, ils se lancèrent dans un dernier assaut.
« Ce jour-là sera le dernier où ces braves personnes verront le soleil, pensais-je. »
Et j’ordonnais à ma monture de presser le pas en direction des Bontariens.
Le premier à périr fut un disciple de Feca qui, trop orgueilleux, ne se protégea pas derrière ses armures et mourut sous les coups de mon bâton.
Ma seconde victime fut un Ecaflip, trop joueur, qui ne m’infligea que peu de blessures et dont je prenais la vie grâce à mes poupées destructrices.
Sept autres soldats vinrent à moi simultanément. J’accueillis le premier en affolant l’herbe sous ses pieds et l’achevai de mes larmes.
Un Sram plus malin que les autres disparut de ma vision et réapparut dans mon dos quelques secondes plus tard. Malheureusement pour lui, ma chère Niënna veillait sur moi et prononça les mots interdits qui envoyèrent le Bontarien rejoindre ses confrères dans le royaume du songe éternel.
L’inquiétude se lisait dans les yeux des six autres mais ne les empêcha pas de courir à leur perte. J’accueillis l’Osamodas à l’aide de mon bâton mais subis les blessures des griffes qui me lacéraient le corps. Ma puissance développée divinement prit finalement le dessus et une nouvelle victime périt de mes mains. Les cinq autres n’étaient plus très loin et un dernier soldat demeurait toujours au loin.
Les cinq soldats restant étaient tous disciple de Crâ. Ils s’arrêtèrent donc à une certaine distance et je ne pus esquiver l’une de leurs flèches explosives qui m’envoya rouler au loin. J’intimais donc à ma monture de presser le pas et j’arrivais au milieu des archers, non sans avoir reçu quelques flèches. Ces soldats étant relativement faible au combat rapproché ils périrent rapidement.
Restait alors un seul guerrier. Je descendis de ma monture et approchais vers lui d’un pas décidé.
Mon adversaire était un disciple de Iop.
Mais quelle fut ma stupeur quand le guerrier retira son heaume !
En effet, celui-ci cachait un visage que je ne connaissais que trop bien, celui d’un vieil ami : Eoden. J’avais connu ce soldat durant mon enfance à Brâkmar.
Lors de sa disparition j’avais pensé qu’il avait trouvé la mort sur le chemin de quelque soldat Bontarien, et je le retrouvais là, guerroyant avec des soldats qui avaient tué des membres de sa famille, des amis !
Que devais-je faire, le tuer ou bien le laisser partir ? …
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Message par Arathorn Mar 10 Fév - 0:19

HRP voilà, c'est tout ce que j'ai écrit jusqu'à maintenant, je suis en train d'écrire la suite à l'heure où je vous parle, si quelqu'un a eu le courage de me lire entièrement je le remercie de tout coeur et attends vivement ses critiques. HRP/
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