[Historique] Xardnogard.

par Xardnogard Jeu 24 Jan - 18:43

L'histoire pourrait débuter par un meurtre, et aboutir sur une envie de vengeance, de recherche et de meurtre. Pourtant, non, rien de tout cela ne concerne Xardnogard.

C'est un après-midi chaud que l'on ne connait que trop bien dans la région de Brâkmar que naquît Xardnogard, fruit d'un amour passionné entre une belle fécate et un sombre éni tristement célèbre en nos temps. Si vous n'avez compris, Xardnogard est le fils cadet de l'aristocrate brâkmarien nommé Sacré du Ciel. Ce fut un heureux énvênement, que l'on fêta comme il se devait en ces temps. L'on égorgetta quelques bontariens pris au collet le matin-même, et l'on se ruina la tête, le ventre et les poumons pendant près de trois jours. Nommé par l'envers du nom du père de son père, Xardnogard avait donc tout pour pouvoir prétendre avoir une belle vie. Malheureusement, sa mère fut un jour envoyé à Bonta en mission d'espionnage, de laquelle elle ne revint jamais. Allez savoir pourquoi.

Cela faisait quatre mois que les rapports d'Alicia ne parvenaient plus à son mari, responsable de l'opération. Il commença à s'inquiéter, mais sans plus, car le père de Xard est.. le père de Xard. Un jour, un milicien à l'accent nordique assez douteux se présenta à la demeurre de la caste des DraXans. Sacré était sans doutes au Cénacle à cette heure, et il n'y eu aucun problème pour le messager qui délivra à l'enfant qui savait lire et écrire, ce qui faisait jadis le bohneur de sa mère, une missive cachetée avec l'emblême des DraXans. Intrigué, il congédia le milicien avec un sourire enfantin puis ouvrit la lettre et la lue.

"Xard, mon tout petit. Cela fait longtemps que nous ne nous sommes vu, et j'aimerai que ce qui suit ne soit en aucun cas divulgué à ton cher père. Il me manque tu sais, mais ton père ne me rendait plus heureuse. J'ai refais ma vie et je suis à Bonta, dans le quartier des tailleurs, où j'officie comme tailleuse, mais tu me manques tellement, mon chéri, que j'aimerai t'avoir à mes côtés. Je te présenterai aux bontariens, tu verras, ce sont des gens charmants, même s'il y a quelques exceptions.. Présente toi au milicien qui t'as délivré cette lettre et dis lui que tu es d'accord si tel est le cas. Je t'aime, mon tout petit."

Malheureusement, le maître de la demeurre avait observé d'un oeil amusé le manège, et sortant de l'Ombre, caché par ses dons, il lu la missive. Xard, qui était tout proche de son père pourtant invisible, compris en sentant une brise brûlante lui parcourir l'échine, que son père savait. Il se retourna, tâchant de regarder son père invisible dans les yeux, sans le voir, le suppliant de ne rien faire, qu'il resterai à Brâkmar et qu'il ne rejoindrait pas sa mère, même s'il ne le pensait pas. Les yeux de son père se posèrent sur son fils, tandis que son corps apparaissait, et un sourire glacial se forma sur son visage juvénile. Aboyant des ordres à ses subordonnés et à ses domestiques, il fit enfermer Xard dans sa chambre le temps qu'il règle quelques affaires urgentes. S'armant d'une dague noire nommée Malheur, Sacré parti dans l'instant pour Bonta.

Il neigeait à cette époque de l'année, et Alicia officiait à l'intérieur d'une maison coquettement décorée. Alors qu'elle sortait de la maison, son coeur se figea et ses yeux larmoyèrent. Elle mourrut dans les supplications et les larmes envers son mari, qui lui, changea de manière évidente. Rentrant à Brâkmar, il jeta sa dague Malheur dans la lave, faisant un serment et demandant à son élément de protéger cette arme. Une fois chez lui, il fit venir son fils face à lui, et déclara froidement, chose étrange chez ce personnage de feu: "La traitresse a payé de sa vie. Pour Brâkmar, et pour moi." Xardnogard,si jeune et si tendre du haut de ses dix années, perdit ce jour là la femme qui l'avait mis au monde, aimé et choyé, et gâté. Il sombra dans une sorte d'autisme, perdant la raison et d'enfant terriblement intelligent, il devint moins qu'un iop. Au grand dâm de Sacré, son fils aîné, Ombredemort, n'était pas plus Brâkmarien que Sacré lui-même était Bontarien. Il commença à craindre pour son héritage, et ce qu'il laisserait une fois qu'il déciderait de ne plus être. Mais cela, est une autre histoire.

Quoi qu'il en soit, personne ne sut quand Xardnogard sorti de son autisme. Peut-être n'avait-ce duré qu'un an, qu'un jour, ou plutôt dix ans. Sacré était persuadé de la guerrison de son fils, et même s'il ne le montrait pas, et même s'il n'était tendre avec lui et avec aucune autre personne en ce monde, il l'aimait sincèrement, d'un amour profond et tendre, qui pourtant, aurait pu causer sa perte. Xard était toujours aux côtés de son père, même lorsqu'il enseigna à Ombredemort les fondements de certains de ses dons. Il apprenait tout, sans le montrer, attisant le brasier ardant d'une haine envers l'assassin de sa mère, l'assassin de sa vie pavée d'or. Oh, il vivait dans le luxe, car Sacré y veillait, certes, mais qu'est-ce l'or, le pyrute ou le vin sans présence humaine? Il était seul, n'avait pas d'amis, et suivait partout, tel un chienchien, son père. C'est alors qu'un jour, il tenta de tuer son père. Ces évènements se passèrent très vite, et aussi lentements que le peut tourner le cadran de Xélor.. Mais Xard fut bannis de Brâkmar et privé de sa vue. Cela n'est qu'une fois le pardon obtenu de son père qu'il la recouvra, mais il ne retourna à Brâkmar, ayant une nouvelle vie en Amakna, où il récurait le soir des casseroles afin de survivre et de manger. A présent, Xard s'est enrollé dans le clan Sériane où il y suit une formation de mercenaire, à la plus grande honte de son père.