Chroniques d'Ascalon

J’étais désolée. Abbatue. Terrassée par une gangrène qui vous bouffe, lentement : l’ennui.

Et je marchais … ou plutôt je traînais le pas vers nulle part. Je m’étais arrêtée à l’anneau de pierre dit « de la plaine de Cania » et je regardait autour de moi. Les gens disséminés autour de l’anneau de pierre vociféraient comme à leurs habitudes des paroles sans sens précis. Des appels à l’aide … Des être inutiles, dépourvus du moindre orgueil. Une race à exterminer. Tous. C’était décidé, j’allais partir loin , je ne pouvais plus supporter ces gens qui m’accœuraient chaque jours qui passaient. Mais aller où ? J’avais exploré toute la surface connue de ce monde et jamais je n’ai trouvé de moyen pour en sortir. Pour voir autre chose.

Lassitude. Désuétude.

J’étais presque arrivée au cimetière de Bonta et déjà, je me sentais mieux. Loin de toute zone habitée par des humains. Loin de tout ça. J’essayais de me fondre dans le calme de la prairie quand mon attention fût attirée par quelque chose qui bougeait dans les feuillages du petit massif d’arbre non loin de moi. Un courant d’air, un tourbillon minuscule de vent fouettait les branchages. Ce mouvement inhabituel attisait ma curiosité. Au fur et a mesure de mon avancée, je remarquais une sorte de caverne. Une petite grotte qui soufflait de l’air. J’écartait les branches et je vis la gorge déployée qui crachait du vent chaud.

Je ne me suis pas demandé ce qui m’arriverait si je franchissais ce portail, ni même si Amakna me manquerait si j’allais trop loin. J’ai juste pris la décision d’avancer, sans regarder derrière moi ; de confier mon destin à l’inconnu et de conquérir une zone de ce monde encore inexploitée. J’avançais encore, confiante. Et au moment d’entrer dans la caverne, je fermais les yeux pour ressentir les choses au plus profond.

Mes pas étaient guidés par la chaleur que recevait mon visage. L’air était puissant mais doux sur ma peau. Ne pas revenir en arrière, continuer. Et si j’avais tort ? Et si ce n’étais pas la solution, fuir. J’avançait encore, plaçant mes bras devant ma tête pour me protéger. Le vent était maintenant devenu froid. Une grosse bourrasque de vent me jeta en arrière et le calme revint. J’ôtais délicatement mes bras de mon visage et ce que je vis me laissa littéralement béate. Assise sur la pierre froide, je contemplait un vortex lumineux. Et derrière ce vortex se dessinait quelque chose. Un endroit.

Pour la première fois de ma vie, une larme perlait sur ma joue et je sû ce que je devais faire. Aller de l’avant. Toujours. Je me levais doucement, ne ratant rien de l’expérience que j’étais sur le point de vivre et …


J’ai passé le Vortex et je vis ceci.

Je voyais la lumière du soleil filtrée dans les branchages des arbres et qui donnait à l'herbe, la l'aspect de cristaux multicolores qui dansait au gré du vent. J'admirais les petits amas d'épis de céréales qui dansaient doucement, caressée par la brise chaude. Et ce ciel bleu qui me donnait parfois mal au yeux quand je le fixais. Un été éternel où l'hiver n'avait jamais rien fait mourir. Peut être étais je tombée dans le repère du protecteur du mois de Jouillet ... ? Quel calme, quelle sérénité. Mes yeux n'en pouvaient plus de s'emerveiller, à la vue de toute cette splendeur. Je suis restée là longtemps, à admirer. Le vol des oiseaux ... les arbres danser ... la faune et la flore en parfaite harmonie. Et ce paysage ... Ce paysage . Ou etais je tombée ???

Le soleil commençait à se coucher et je décidais de trouver un endroit plus confortable pour m'installer. J'arpentais maintenant un petit chemin de terre, doucement. Une promenade ou chaque pas me montrait les merveilles et les fantasies de la nature. Et puis, je m'arrêtais là. Tout net. Je n'avais encore rien vu depuis le début en terme de splendeur.

Là, devant mes yeux, une gigantesque cascade m'attendait. Je ne pouvais plus bouger ... Scotchée devant une chose qui me dépassait, la même réaction béate qu'a mon arrivée, au vortex de lumière. Je pris un moment pour reprendre mes esprits mais j'avais du mal à contenir cette chose qui n'avait jamais étreint mon coeur. Je crois ... Je pense que ... c'était la joie. Je fis quelques pas de plus, et encore quelques pas de plus quand j'aperçus au pieds de la cascade, un petit village. Allais-je m'y arrêter ? Est ce que les habitants de ce monde sont hostiles ? Je voyais un homme rentrer les marcassins dans un enclos rond. Le berger aux marcassins avait le sourire. je décidais de m'approcher quand tout à coup, la terre bougea.

J'eu le souffle coupé. Un Ver géant était sur le point de m'attaquer !! Je le voyais, débout devant moi ! Il devait faire facilement 3 kamamètres de hauteur. La main sur mon pommeau, celle ci de ne decidait pas à brandir l'épée qui me sauverait ...

*cling cling cling*

Mon visage fut aspergé par un liquide visqueux ... le sang de cette bête démoniaque. Je n'en croyait pas mes yeux .... Un monstre dans un endroit pareil ! Sur le coup, ça me semblait sureéaliste. Mais l'endroit était lui même surréaliste ...

- Mademoiselle ! Mademoiselle ? ça va Mademoiselle ?

Le berger au marcassin accourait, il avait l'air inquiet pour moi. Il fallait que j'use du masque que je portais quand j'étais Sériane. Peut être que cette personne n'avait rien à voir avec les habitants d'Amakna.

- Salutations ! Je .. je crois que je me suis perdue.
- Vous avez failli vous faire manger par un vers ténébreux Mademoiselle ! vous ne devriez pas rester dans les parages . Mais ... *il se gratte la tête* Je ne vous ai jamais vu dans nos contrées ... D'ou venez vous ?
- Je m'appelle Nehra, je viens du continent d'Amakna, sous la protection de Jiva. OU sommes nous ici ?
- Et bien Mademoiselle ! Vous voici sur le continent de Tyrie ! Je me nomme Tyd *il me tend une main pour me relever que j'accepte volontier* Et ce petit village fais partie de la Campagne d'Ascalon ! Notre ville Bien aimée.
- Ascalon ? Ce n'est pas le repère du protecteur de Jouillet ?
- Jouillet ? qu'est ce que c'est ?
- Laissez tomber mon brave ... Tout ceci est à mille lieux d'ici, et c'est très bien comme cela ...

Tyd me regardait, perplexe.

- Quoi qu'il en soit, je vais demander à ma compagne de vous préparer une bonne couche. Vous passez la nuit dans notre demeure ! et ne refusez pas !

Ascalon devait être une province de Bonta ... Je ne voyais pas comment expliquer la gentillesse de cet homme. Celui ci n'avait pourtant pas l'air d'être Bontais. J'acceptais donc de le suivre docilement. Nous fîmes quelques pas sur le sentier et je vis une drôle de bête courir vers moi.
On aurait dit un chienchien mais de taille plus grosse. La bête me sauta dessus, ce qui me remis à terre en moins de temps pour "Mercenaire".
J'étais allongée avec, sur moi, un énorme chienchien qui agitait la queue et qui me léchait gouelement le visage.

Tyd me regardait en souriant et appela sa femme.

- Chérie !! nous avons une invitée ce soir !! Prépare la couchette tu veux ... le temps qu'elle s'habitue à notre brave Bouldepoil ! Puis il éclata de rire.

j'entendit ses rires et le rire de deux enfants suivant le sien. Ils devalèrent l'entrée de la demeure et virent m'accueillir, fleurs, pichet d'eau et miches de pain à la main. Tyd écarta Bouledepoil et laissa les enfants m'offrir leurs cadeaux de bienvenue.

- Comment que tu t'appelles toi ? Moi c'est petit Thom !! et mon frère il s'appelle Braknir ! Viens à l'interieur, maman à fait de la tarte à l'écailleux et aux baies ! Elle est trop bonne la tarte de maman !

Je pris le pichet, les fleurs et le pain et je me laissais guider par les enfants. Tyd repris le pichet et le pain et rentra à l'intérieur. Je restais sur le pas de la porte, sans voix de voir qu'une famille ne me connaissant pas, m'offraient l'hospitalité ...

- Allez madame, viens ! ça va refroidir !

J'avançais le bouquet près de mon visage et je reconnu l'odeur du prés ou j'avais attérit. J'inspirais longuement puis j'arborais mon sourire-masque le plus beau que j'avais. Qui sait, peut être qu'un jour, il deviendra vrai. Je passais la porte et la referma doucement.

J'étais allongée sur la couche prévue par l'homme qui m'avait accueillit si généreusement quand j'entendis des coups à la porte. Des coups, et des cris. " Nous sommes des Gardes d'Ascalon *frappe frappe* Ouvrez ! *frappe frappe* ". Je sursautais. Que se passait -il ?
Préventivement, ma main se posa sur le pommeau de mon épée, prête à percer toute personnes venant troubler le moment de calme dont je me délectais. Quand la femme de Tyr ouvrit la porte, une voix forte lui recommanda de barricader toutes les portes et fenêtres de sa demeure. La voix lui fit part aussi d'un plan d'evacuation mis en place par un certain Rurik.

- Madame, Rin est assiégée, elle ne vas pas tarder à être prise par les Chars. Hatez vous ! Il ne vous reste que peu de temps ! N'emportez que le strict necessaire. le Prince Rurik vous emmène par delà les cimes froides, au royaumes nain.
- Mais le Roi avait dit que tout allait bien, que les Gardes controlaient la situation ... Je ne comprend pas ...
- Madame, dépêchez vous ...

Je voyais la femme de Tyn désemparée et je décidais d'aller discuter avec les gardes quand celle ci s'effondra sur moi en pleurant. Je pris la femme dans mes bras, la consolant tant bien que mal et j'entamais la discussion.

- Que se passe t'il ici ?
- Rin est assiégée Madame ! Nous sommes venus dire aux habitants de la Campagne d'Ascalon qu'il fallait évacuer les lieux.
- Si vous avez besoin d'une épée en plus, la mienne est à votre service. La famille de Tyd vaut bien ça. Quand puis je commencer ? A qui dois je m'adresser ?
- Si vous voulez vous battre à nos côtés il vous faudra nous accompagner à Ascalon même.
- Très bien. Je vous suis.

Petit thom me regardait tristement en m'offrant un petit baluchon de victuailles.
Tyd et sa femme me regardaient aussi tristement. Je les saluaient et les remercaient pour l'hospitalité, puis, je suivi les Gardes en direction d'Ascalon.

Un regard vers l'arrière ...

Au revoir Tyd.
Au revoir Petit Thom.
Au revoir Eden.

Dépechez vous ! Allez Allez ! rassemblez vous ... Je suis Tydus, Chef de la Garnison d'Ascalon. Comme vous le savez Rin va tomber, et c'est la dernière ville qui nous séparaient des Chars. Si vous êtes ici aujourd'hui, c'est pour vous battre. J'attend de vous courage et honneur. Si vous ne vous sentez pas prêts pour cette bataille, les femmes et les enfants d'Ascalon ont besoin d'aide ici aussi pour leurs voyages vers le Royaume Nain, dans les cîmes Froides. Déjà, quelques bastions Chars sont postés aux portes Nord d'Ascalon Nous allons defendre notre Cité !! Ensemble et avec l'aide du Prince Rurik, nous allons la préserver de tous ces maudits Chars !!!

Tydus nous conduisit à la grande Porte Nord d'Ascalon. Nous étions beaucoup. Des femmes, des hommes, des jeunes personnes. De braves guérriers aux yeux brillants, envieux de conquêtes et de vengeances. J'étais aux premiers rang et je vis Tydus ouvrir la Grand Porte. Un guérrier s'adressa à moi.

- Je m'appelle Baku. Je ne t'ai jamais vu ici, d'ou vient tu?
- L'heure n'est pas aux bavardages. regarde Tydus à ouvert la porte. Allons nous battre !!.


Baku me regardait stupéfait et me suivit tout au long de la marche de l'arche de la porte. Au bord de l'escalier, Une masse grouillante de bêtes rugissaient. Le Char ressemblait à un Minotoror sans cornes, mais avec des pointes sur tous le corps. L'odeur ... la puanteur de leurs fourures arrivait bientot à nos nez, si bien qu'elle nous piquait à la gorge. Je n'avais pas peur sur le coup. Rien ne pouvait être pire qu'un crocabulia ou qu'un minotoror. Papysilk ou Lililth en avait souvent affronté et ils sont toujours revenus indemnes. J'allais triompher, j'en était certaine.

Tydus poussa un cri, c'était le signal et tout le monde se mit à se donner du courage en hurlant de même. Puis nous nous sommes jeté sur la masse de Chars devant nous. Mon épée tranchait la chair de ses bêtes monstreuses. Un coup, et un autre coup. Le char devant moi Poussait des cris terrifiants et je commençait à avoir des sueurs froides. Et si nous n'étions pas vainqueurs ? Et si notre groupe de triomphait pas .. ? Je donnait un dernier coup au char devant moi et il tomba. Je voyais Baku combattre avec rage un groupe de Chars 10 fois plus gros que le mien et je décidais d'aller l'aider.

- NON ! RESTE OU TU ES ETRANGERE !! N'APPROCHE PAS !!

A ce moment précis il me montra une masse énorme de Chars qui évoluait vers nous, ils étaient facilement 10.000 têtes ... 10.000 tête lancées vers nous, ils courraient vite, très vite et nous n'étions qu'une poignée de survivants de notre groupe. La peur m'envahie. Je me recroquevillait au pieds de Baku qui ne comprenait pas mon comportement. Je portais mes mains aux oreilles pour ne plus entendre ces cris inhumains me perçant les tympans. Je senti Baku me prendre sur son épaule à la manière d'un sac et courir, courir encore vers Tydus encore en vie.

- REPLIEZ VOUS ! REPLIEZ VOUS !! REVENEZZZ !

L'horreur des Chars avait décimé 80% de notre faction. Mon coeur battait à tout rompre, la peur me glaçait le sang. Ces Chars ! Ces maudits Chars !!!!! J'ouvris les yeux tout doucement et je vis des corps entassés, des bras entremélés et le visage d'un guérrier. celui de Baku.

- Tout va bien ?

Aucun son ne pouvait sortir. J'étais térrorisée.

La Fournaise

Tel fut le nom donné à la dernière attaque des Charrs contre le Royaume d'Ascalon. J'avais réussi à surmonter ( en partie ) ma peur des Charrs, ces bêtes dont je ne prononçais plus le nom ... Ces choses ont massacré 95% du peuple, et les derniers rescapés ont trouvé en Rurik, encore sauf, l'espoir de voir renaître Rin et la Cité merveilleuse d'Ascalon. Mais ni le Roi, ni son fils Rurik ne furent de taille à arrêter l'avancée des Charrs.

La Fournaise .... Elle transforma le paysage mystique que j'avais connu en un amas de Braise, de pierres démolies, de temples ravagés. Dawyna Nous protège encore, mais jusqu’à quand ? … Seul l’avenir nous le dira. La seule chose que nous pouvons faire d’utile, c’est amener le peuple survivant aux Cimes froides et les aider à se reconstruire.

Dawyna. Entend nos prières et montre nous le chemin .

Et quand le monde retentit des fracas des épées et que le feu tomba du ciel,
Dwayna, déesse de la vie et de l'air, entendit les supplications des faibles.
Et quand les grondements des conflits persistèrent, Doric, son prêtre,
vint se prosterner à ses pieds.

Alors seulement elle regarda les terres dévastées par les guerres et les chairs meurtries
des habitants et des larmes coulèrent sur son auguste visage. elle posa ses douces mains
sur l'homme prostré à ses pieds et prononça ces mots, à son intention et à celle de ses suivants :

"Abaissez vos armes et, ce que j'ai fait pour vous, faites - le pour vos frères.
Protégez les faibles. Apportez réconfort et refuge à tous ceux qui en ont besoin.
Soyez l'onguent sur les plaies du monde et de ses habitants."

"Car je suis votre déesse et je bénirai tous ceux qui suivront ces préceptes."

Ecrits de Dwayna, 115 avant l'Exode

Le Portail Asura

Les habitants d’Ascalon furent mis en sécurité aux cimes froides et je fis le chemin vers la grande cité de l’Arche du lion située à 7 jours de marche de l’avant poste du Promontoire. La route fut longue et semée d’embûches mais j’y suis arrivée, saine et sauve. Plus de charrs aux environs mais des petites bestioles nommées Mergouilles . J’ai aussi rencontré quelques morts vivants sur ma route … Je rends d’ailleur grâce à Rurik, qui m’a appris l’art subtil de la prière de châtiment. Sans ces prières, jamais je n’aurais pu arriver à L’arche vivante. Rurik, lui, n’a pas eu ma chance. A peine eut il mis les Ascaloniens en sécurité qu’un chef nain eut raison de lui.

Certains artisans de l’Arche me demandaient souvent de l’aide pour récolter certaines plantes afin d’élaborer des décoctions. Ces morts vivants et leurs lances pleines de poison …

J’étais partie tôt ce matin là pour trouver des pieds d’Iris rouges quand le sol trembla sous mes pieds. Surprise , je regardais autour de moi. Mais rien. Je continuais à arpenter le chemin et une autre secousse se fit sentir. Au fur et à mesure de mon avancée, je remarquais que les secousse se concentraient vers un certain point de la jungle environnante et je décidais aller voir ce qu’il se passait. Les secousses n’en finissaient plus … J’eut du mal à écarter les fougères géantes qui cachaient une grotte très bruyante. Une fois à l’intérieur, les bruits ne s’arrêtèrent plus.

La grotte cachait en son sein un magnifique temple taillé dans la roche de la contrée. De nombreux morts vivants y grouillaient mais je n’eut pas de mal à les anéantir grâce aux prières de châtiments que Rurik m’avaient apprise. Quand j’eut finit d’exterminer le dernier groupe de morts vivants , j’entendit un rire derrière moi.

C’était un nain. Il avait une très longue barbe et il ressemblait à tous les nains que j’avait déjà rencontré dans les cimes froides. Je le regardait puis je mis un genou par terre, en signe d’allegeance. Rurik avait signé un pacte avec les nains, et je me devais, même si celui ci était parti au royaume des ombres, de le respecter.

« Leve toi, femme. Je n’ai pas le temps pour le protocole. »
« Je m’appelle Nehra, J’ai fais partie de la caravane qui a mené les Ascaloniens vers les cimes. Dites moi, d’ou viennent toutes ces secousses ? »

Le Nain baissa les yeux et me dit d’une voix faible : « Ce sont des destructeurs »
Le Nain m’expliqua qu’avec une poignée des siens, ils avaient découvert un portail étrange et que ces choses … les destructeurs .. avaient réussi à le passer. Soudain une énorme secousse fit s’écrouler l’entrée par laquelle j’étais entrée. Le nain prit mon poignet et m’entraîna dans une autre partie de la voûte de pierre. Là, une masse de nains se hâtaient à la tâche et je remarquais aussi un autre personnage qui lui, n’avaient rien d’un nain.

« Oh non. Encore un Bukka … »
« Bukka ?? » Je ne comprenais pas.
« Humain, il voulait dire Humain » me dit un nain plus communicatif que les autres.
« Je me nomme Ogden et lui, ce petit asura, se nomme Vekk. Nous allions partir pour les lointaines cimes froides. Nous devons rallier les peuples du Nord et parler à Egil. »
« Attendez je ne comprend absolu … »

Une secousse, la plus grosse qui ne m’a jamais été donnée de sentir fit trembler toute la caverne et fit dresser la barbe des nains qui travaillaient.

« VITE !! VITE !! COURREZ !! COURREZ ILS ARRIVENT »
Une course efreinée commença. Je vis les nains se diriger vers le fond et je les suivis. Certains avaient tardés et j’entendis quelques os se faire broyer ce qui me donna envie de déguerpir, et vite fait. Les nains, courraient et courraient encore suivis de Vekk, Ogden et moi. Notre course arriva à sa fin quand nous vîmes un vortex étrange se profiler .

« Utilisez le portail Asura, DEPECHEZ VOUS ! »
… Ce que je fis …

Nous étions tous essoufflés et à bout de force quand une autre secousse se fit sentir. C’était Vekk qui détruisait le portail par lequel nous étions arrivés. Comment allais-je repartir vers l’Arche .. ?

Qui étaient Vekk et Ogden ?
Qui sont les Asuras et les Destructeurs ?
Et par dessus tout … Qui était la guerrière qui nous observait depuis notre arrivée ?

(en construction )