[Recrutement]Khaldi, gladiateur des vents

Le ciel emplit de nuages grisonnants laissait passer quelques rayons de soleil qui, traversant la fenêtre opaque d’un terrier somme tout modeste, vinrent se poser sur le visage d’un jeune Xelor.
Ce dernier ouvrit les yeux puis se leva de son lit avant d’y jeter les couvertures traînant encore sur son corps. Il se dirigea vers la fenêtre et dans un long soupir regarda le soleil.
Au vu de sa position dans le ciel il lui paraissait évident qu’il était en retard…
Ralentissant le temps comme à son habitude il alla s’habiller puis, un parchemin dans la main, endossa son sac et claqua la porte.

Le jour était arrivé, il se mit à courir vers les plaines de Cania afin d’arriver devant le manoir du clan Seriane-Kerm.
Une fois devant la porte il hésita avant d’y frapper puis le souffle haletant, il décida finalement de glisser son parchemin sous la porte, de peur de déranger.
De nature timide il savait qu’il n’aurait sûrement pas le courage de s’entretenir avec un maître Sériane. Il avait donc écrit ce parchemin la veille au soir pour ne pas avoir à raconter son passé de vive voix.
Ce passé si tourmenté qu’il n’avait osé évoquer sur son parchemin que grâce à un nombre conséquent de bocks d’alcool avalés quelques heures avant à la taverne d’Amakna.

Il tourna donc les talons mais dans un soucis d’esthétisme pur, il décida de ranger ses aiguilles qui dépassaient de son sac. Malgré son adresse et son agilité exceptionnelle il en fit tomber une à terre ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention d’un maître Sériane qui se précipitait donc à la porte.
Encore une fois, le jeune Xelor usa de sa magie pour s’éloigner très vite des plaines et rentrer chez lui.

A la demeure des Sériane donc un des maître finit par s’approcher de la porte et y trouva le fameux parchemin. Il l’ouvrit donc avec curiosité et se mit à le lire.

« Sérianes, si vous lisez ce parchemin c’est que je n’ai pas eu le courage de venir vous parler de moi, il est bien tard ce soir quand j’écrit ces mots qui vous permettront de mieux me connaître.
Je me nomme Khaldi, Gladiateur des vents et disciple d’Eole et de Xelor.
Il y’a bien des lunes alors que je n’étais qu’un enfant, je restais souvent seul dans la demeure de mes parents et je m’attelais seul à l’art du combat.
Mes parents étaient souvent occupés à leur « affaires » et ne me consacrais que très peu de temps.
Une nuit, lassé par leur absence je m’enfuis de ma chambre par la fenêtre pour essayer de les trouver dans le village.
Il était évident que s’ils me trouvaient j’allais en pâtir pour un bon mois de corvées et de sanctions.. Mes parents ne voulaient pas que je m’aventure hors de la propriété car tout le monde au village craignait les trools qui pillaient et assassinaient beaucoup en Amakna ces temps-ci.
Cette nuit là donc, je partais chercher mes parents mais en vain. Et soudainement, j’entendis des bruits effrayants et des gens qui hurlaient..
La peur au ventre, je décidait tout de même de m’approcher. C’est la que je les vis, ils étaient immenses, affreusement répugnants et poilus. Il n’y avait aucun doutes, j’avais devant moi les immondes trools assassins de la province.
Ce que je vis, je ne souhaite à personne de le voir. Choqué et désabusé, je couru pour rentrer à la demeure familiale mais dans ma précipitation une branche accrocha mon Komintot dont j’étais si fier.
Ayant attiré l’attention vers moi je ne pouvais me permettre d’aller le chercher je couru donc très vite accélérant mon allure en découvrant mes pouvoirs de ralentisseur puis, arrivé chez moi, me réfugai dans mon lit, tremblant des pieds à la tête.
Et mes parents qui ne revenaient toujours pas…
Je ne me sentais plus en sécurité même chez moi, j’avais peur qu’ils me retrouvent suivant ma trace grâce à l’odeur de ma sueur laissée sur mon bandeau..

Je m’enfuis donc à nouveau cette fois ci emportant un vieux livre comptant la légende d’Eole, deux pommes, un morceau de chair d’insecte et quelques parchemins de sorts que mes parents m’avaient laissé pour plus tard.

Jusqu'à récemment je n’avait jamais revu ces trools passant ma vie sur l’île Wabbit là ou j’étais sur qu’il ne me trouverais jamais (les deux races ne pouvant se supporter).
Logel le lenald me pris sous son aile et fut comme un père pour moi veillant sur moi toutes ces années.

Ce jour là, je m’étais mis à l’entraînement quand je vis arriver un homme l’air affolé, à moitié en larmes me disant que sa fille avait été enlevée par des trools et que ces derniers l’avaient emmenée sur l’île.
Le temps s’arrêta soudainement autour de moi et d’horribles flashs me transpercèrent l’esprit comme des coups de bashers faisant couler des larmes sur mon visage, me plongeant dans une transe peu coutumière..
Je ne pouvait y croire.. ils étaient là depuis ce matin.. me cherchaient ils ? pourquoi étaient ils là ?
Des millions de questions m’assaillirent et les paranoïa m’envahit.
Je décidai donc de suivre discrètement le groupe de guerriers partis à la recherche de la jeune fille. Et je les vis, ils étaient toujours en vie après toutes ces années..
Les guerriers les attaquèrent et passèrent beaucoup de temps à parler avec eux durant la bataille… Les trools voulaient les corrompre se sachant morts d’avance.
Les bruits d’épée se cassant contre les épaulettes des trools étaient le seul son que j’entendais mais pendant un instant je vis l’un des trools se retourner et commencer une incantation.

Je semblais être le seul à l’avoir remarqué étant donné la vitesse des mouvement, seul un disciple de Xélor pouvait se permettre une telle technique, ou ce Trool avait il appris cette technique ?
A cet instant, une partie occultée de cette fameuse nuit de mon enfance me revint en mémoire..
Quand je m’étais enfuit la peur au ventre, *A cet endroit du parchemin, le maître Sériane remarqua des traces de larmes séchées et foncées par la l’encre s’étant épanchée de la plume restée figée* dans la nuit glacée.. je les ai recroisés.. il semblaient affaiblis et ne m’ont même pas remarqué.. A cet instant je m’aperçu que ces trools n’étaient autres que deux magiciens se dé transformant.. et le pire de tout…ils étaient mes parents….

A cet instant je compris donc pourquoi le Trool maniait le temps s’en que les autres ne s’en aperçoivent.. D’un coup je vis une énorme horloge au dessus de la jeune fille puis des dizaines d’éclairs s’en échapper.. Il venait de la tuer d’un coup d’un seul, et personne ne l’avait remarqué.
Ce jour là je sortis donc un parchemin gardé secrètement par les membres de ma famille que ma grand mère m’avait confié à sa mort. Je ne pouvais l’utiliser qu’une fois et je sentais qu’il était temps pour moi de l’utiliser. La magie bien trop puissante qu’il contenait me plongea dans un sommeil étouffant après l’avoir utilisé. Mais je la savait sauve, inconsciente mais sauve et c’est la seule chose qui comptait pour moi.

A ce jour seul une poignée de curieux sait ce qui s’est réellement passé ce jour là car je leur ai conté peut après mon réveil et le retour de la jeune fille.

Je suis maintenant déterminé à les retrouver et à découvrir ce qui se trame derrière tout ça.
Evidemment je ne peux rester sur l’île de peur qu’ils m’y retrouvent et j’erre maintenant de province en province exécutant des contrats que certains me confient car il sont au fait de ma discrétion et de mon agilité.

Et l’une de ces personnes m’ayant un jour parlé des Sérianes, me voilà donc sollicitant un entretien avec un Grand maître pour intégrer votre clan qui, je pense sera beaucoup plus enrichissant pour moi que la solitude.


Respectueusement,


Khaldi »

(j'arrete de jouer a dofus, peut etre que quand je reviendrais les Sérianes seront ENFIN implantés par nos dieux tout puissants. Pour me joindre au cas ou, voyez avec Lothar)