Histoire d'un rescapé [Slay]

La jeunesse, le métier et l'entraînement.

Vous voulez sûrement que je commence par vous dire où et quand je suis né, comme dans toutes ces histoires pour gosses où tout est beau et merveilleux, on va commencer par ça pour vous faire plaisir...

Je suis né il y a 22 ans, en 616 pour ceux qui savent pas compter, à Sufokia, la cité au sud d'Amakna.

Là mes mots vous forcent à croire que je suis né dans la rue, que j'ai mandié et tout, pauv' gosse hein.

Je suis issu d'une famille de politiciens, père, grand-père etcaetera.
J'avais un frère, dont j'étais l'aîné de 4 ans, une mère qui m'a eu alors qu'elle était pas encore en âge d'élever, et un père qui devait avoir pas moins de deux fois l'âge de ma mère fin 620.

En parlant de mon frère, c'était un sale gosse, malgré l'éducation de prince qu'il avait eu, les profs à domicile et tout le blabla. A 13 ans il a été pris en train de voler des armes chez le père Holcus, heureusement mon vieux avait de l'influence.

Ma mère, elle passait ses journées dans le jardin, à peindre, encore et encore, desfois elle s'occupait de mon frère... desfois.
Moi elle m'aimait tout autant que lui, mais j'étais plus distant.

La majorité atteinte, j'étais diplômé de l'Académie de Bonta, je pouvais déjà commencer à trvailler dans la milice ou pour les petites vieilles en tant qu'infirmier. j'étais également passionné par la musique, jouant quelques fois un peu de luth sur mon lit.

A cette époque, la maladie avait déjà emporté ma mère et mon père était déjà derrière des barreaux pour une histoire de corruption. Mon frère lui faisait le ménage le soir à Astrub, dans la banque je crois, maintenant je sais pas, il doit s'estimer heureux d'avoir ça sans un diplôme, de plus qu'avec ces histoires on a rien touché de notre fortune familliale.

Quant à moi j'avais 20 ans, j'étais assistant d'un médecin à la milice Bontalienne, j'étais logé, nourri, un bon petit salaire fin du mois, c'était sympa.

C'était un soir de printemps, on m'avait demandé d'accompagner une équipe de miliciens dans les égouts pour retrouver des touristes perdues, c'était pas la joie mais une expérience du terrain c'est bon à prendre pour l'avenir.

On cherchait, on cherchait, puis un matin on les a retrouvés, enfin juste les morceaux que les rats n'ont pas aimé.
Saut qu'il y avait un petit souci, on était crevés et on avait pas fait attention, on s'était retrouvés entourés de dizaines de rats, et nous, on était que quatre, dont juste deux qui avaient des comptétences au combat. Les rats ont commencé par attaquer, un mort, deux morts, puis Stéphane, je crois que c'était son nom, on a tracé, profitant de l'innatention des rats qui dévraient nos camarades. La sortie était proche, mais mon camarade était tombé, les rats ne lui laissèrent aucune chance, il était à moitié mort et moi j'eue la chance de sortirn sain et sauf.

Laissé au repos une journée, j'ai du faire un rapport au capitaine, mais bon, comprenez qu'après j'ai plus mis le pied dans les égouts...

Un mois était passé depuis, puis pour monter en grade, faut forcément avoir des compétences en combat, c'est donc sans peine que je me mis à m'entraîner le jour, et à étudier la nuit, laissant la poussière s'emparer peu à peu de mon luth...