Quartier Général du Clan de Sériane Kerm
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Message par n`Haiachoux Jeu 15 Fév - 10:29

Tard dans la nuit à Sufokia, des cris s’échappent de la taverne. Ce sont deux hommes qui jettent un vieux Pandawa saoul comme peu de Pandawas peuvent l’être. Ils le traînèrent dans l’escalier sans ménagement, franchirent le pas de la porte et le déposèrent quelques portes vers le Sud de la cité. Les deux hommes commençaient à retourner à la taverne afin d’en fermer la porte pour pouvoir, enfin, aller se coucher lorsque le Pandawa leur hurla dessus :
    -Hé ho hé ! Bande de jeunes cons que vous êtes ! Vous n’avez donc aucun resp-hic… respect pour les prières des autres ? Et puis comment que je fais moi, maint’nant, pour retou-hic retourner sur Pandala ? J’vais quand même pas dormir là comme une de ces sal-hic … operies de chienchiens ! Hé ! J’vous cause ! Vous pourriez au moins me répondre !
Les deux hommes décidèrent de ne pas s’en soucier et continuèrent leur chemin, lorsque le Pandawa se mit à hurler plus fort encore pour qu’ils reviennent, se mettant presque à pleurer. Le premier dit au second :
    -Faudrait le calmer, on va encore avoir des emmerdes avec les voisins…
    -Ouai, t’as raison. Allons-y !

Les deux hommes retournèrent donc jusqu’au Pandawa et l’aidèrent à se relever. Le vieux Pandawa leur dit :
    -Ah bah enfin ! Z’avez compris qu’on abandonne pas son bon vieux Major de c’te façon !

Le Pandawa laissa s’échapper un rot digne des plus grands buveurs de tout Amakna, Bonta et Brakmâr réunis. Il dit :
    -Ha ha ha ! C’ui là il vient du cœur ! Ca prouve que ta bibine elle est ben bonne ! Maintenant, tu m’dis comment que je fais pour rentrer chez moi ? Hein ? Allez quoi, soit pas vache !
    -Oui Major, pour retourner chez pareil qu’à chaque fois, en sortant par la porte de Sufokia tu longes la mer d’Asse jusqu’à Pandala !
    -Ah ! Toi t’es un bon gars ! La prochaine fois, j’te raconte mes exploits de militaire !

Le vieillard se dégagea et partie en direction de la porte Nord de Sufokia. L’homme ayant indiqué le chemin au Major dit à son compagnon :
    -Mauvais client celui là… Il consomme presque pas de nos bières, à chaque fois il nous sort ses boissons de Pandala… Faudra lui expliquer une bonne fois pour toute qu’il n’a que le droit de consommer ce que vend la maison…
    -Bah… C’est le vieux Dohme quoi… Et puis, ses récits de guerre d’ivrogne sont amusants, ça amuse les autres clients… Rien de mauvais donc !
    -Ouai, sans doute…

Les deux hommes retournèrent d’un pas vif jusqu’à la taverne qu’ils avaient abandonné.


Quelques dizaines de minutes d’errance plus tard, Dohme – toujours aussi ivre – arrivait en vue du port de Madrestam, il se répétait constamment la même phrase : « Depuis la porte de Sufokia, pour rentrer chez soit, il faut longer la mer d’Asse ! ». N’y voyant rien, la solution qu’il avait trouvé pour réussir à rentrer chez lui était de simple ; il avait plongé son pied droit dans l’eau et gardait le gauche au sec. De cette façon il était certain de garder le nord et d’arriver jusque chez lui – s’il parvenait à franchir les obstacles que sont les ponts.
Le phare éclairait brièvement la surface de l’eau, ce qui permettait au vieux Dohme de voir si d’éventuels roublards l’attendait. D’un coup, il fut ébloui. La lumière du phare s’était reflétée sur une bouteille. Cela attira son attention et lorsqu’il devina la bouteille à son goulot il cria :
« Ô Pandawa ! La plus belle et la plus douce des déesses ! Cette bouteille qui, j’en suis sûr, est remplie d’un somptueux breuvage sera utilisé pour une des plus belles libations nocturnes qui ne t’aura jamais été faite ! » Sur ces paroles il plongea pour récupérer la bouteille, ce qu’il fit sans peine et la ramena sur le rivage. Dans cette bouteille il n’y avait – à son grand désespoir – pas d’alcool. Il ne prit pas la peine d’ouvrir la bouteille, elle était trop légère pour contenir quoi que ce soit et il le savait. Il jeta donc la bouteille avec rage contre une pierre, la bouteille vola en mille éclats, laissant s’envoler un bout de parchemin de mauvaise qualité. Le Pandawa commença a partir grommelant, lorsque sans raison il fit demi-tour, sa ferveur envers sa déesse le poussa à croire qu’elle n’aurait jamais joué un tel tour au fidèle qu’il était. Il déroula le parchemin et la première ligne qu’il pu y lire était : « Ce parchemin est à afficher à la taverne des mercenaires d’Astrub, les Sérianes Kerm. » Il ne se fatigua pas à lire plus, qui disait taverne disait forcement picole. Ni une ni deux, le Pandawa se dirigea jusqu’à Astrub – son chemin jusqu’à Astrub a été en soit une aventure, mais cette aventure n’a d’intérêt que pour ceux aimant les légendes sur la naissance de l’art de combat des Pandawas de Pandala.

Comme attiré par l’odeur de l’alcool, le Pandawa trouva la taverne très facilement et posa le parchemin sur le comptoir en attendant qu’on le serve. Comme personne n’arrivait – et n’allait arriver, étant donné l’heure tardive – Dohme se mit à hurler des jurons, c’était pour lui un scandale que de ne pas être servit alors qu’il venait de faire ce qui pour lui était une bonne action. Ne voyant personne arriver, il décida que Pandawa l’avait envoyé ici pour récupérer un tonneau afin qu’il puisse la prier chez lui. Il repartit vers Pandala… Un tonnelet sous le bras.

Sur le parchemin, on peut lire :

Parchemin a écrit:
Ce parchemin est à afficher à la taverne des mercenaires d’Astrub, les Sérianes Kerm.


Connaissances, compagnons, amis,

Ma conscience n’est pas tranquille, je suis partit trop vite, sans avoir dit au revoir comme il se devait, sans expliquer mon départ. J’espère qu’Ecaflip guidera la bouteille jusqu’aux cotes d’Amakna ou du moins pas trop loin et que la personne qui trouvera la bouteille acceptera d’apporter ce message jusqu’à vous.

Depuis maintenant plusieurs mois, l’ennui s’est emparé de moi. J’ai perdu – ou laissé s’échapper – la seule et unique chose qui avait de l’importance à mes yeux. J’en garde des souvenirs impérissables. Constamment je me remémore les moments vécu et si jamais il venait à m’arriver d’oublier, un objet – à mes yeux le bien matériel le plus précieux qu’on ne m’ait jamais confié – me rappelle tout. Malheureusement, ces souvenirs, bien que plein de chaleur et extrêmement agréables, me rappellent où j’en suis arrivé. Ils me rappellent des moments de bonheurs que j’ai peur de ne plus revivre et me font vivre dans mon monde fait de ces bons souvenirs. Mais le monde réel est toujours présents et mon esprit n’arrive plus à dissocier les deux. A chaque pas que je fais sur Amakna, où que j’aille, ces souvenirs si doux me reviennent et la tristesse que j’ai de ne plus y avoir droit grandit en même temps.
Je suis malgré tout resté plus longtemps, tentant de ne plus penser en m’abrutissant, en servant la population d’Amakna comme je le pouvais, sans faire de vague. Malheureusement, j’avais oublié une chose : la population est en très grande partie constituée de personnes ne respectant rien ni personne, profitant et abusant de moi. Au début je laissais aller, préférant voir uniquement les personnes amicales. Mais plus le temps passait plus je tombais sur ce genre de personnes et mon ras-le-bol grandissait.
J’ai donc décidé, il y a onze jours de prendre la mer pour naviguer vers l’est. Mon petit bateau – ou grande barque – m’a permis d’emporter, avec moi, des vivres, de quoi écrire ce que je verrais, me confier à du papier et, comme actuellement, envoyer des messages dans des bouteilles – que j’ai au nombre de treize – afin de donner de mes nouvelles, si Ecaflip accepte de guider les bouteilles vers les bons courants. Malheureusement les vivres commencent à manquer. J’espère que ma fin ne sera pas ridicule au point de finir à cause d’une sur-estimation de mes stocks. J’ai quand même un espoir, j’ai vu des oiseaux et les algues sont de plus en plus abondantes, j’espère que c’est un signe que la terre n’est pas loin.

Ce n’est peut-être qu’un « Au revoir » et non pas un adieu. Le futur est toujours incertain. Sans oublier que moi-même, ne suis pas sûr de ne pas avoir le besoin de revenir un jour sur les terres où j’ai appris la peur, la colère, la haine, la souffrance, l’espoir, l’amitié et l’Amour. Dans tout les cas, je remercie les personnes qui m’ont permis de vivre de grandes choses, personnes dont je garderais l’éternel souvenir et de façon unique le souvenir en plus d’une partie de cette personne.
Bien que les mots qui vont suivre n’auront de sens et ne seront compris que par une faible minorité des personnes lisant ceci, je me permet de d’écrire ces mots. J’espère que les filles ne m’en voudront pas. « Que la Lune guide vos pas, à vous tous que j’ai connu. »


Haiayel, le 9 flovor 637


HRP

Rapidement : je suis actuellement lassé de Dofus. Le peu d’activité que j’avais encore dessus ne rimait plus à rien. De façon RP je n’avais plus aucun but depuis un petit moment et m’ennuyait terriblement, regrettant les excellents moments passés. J’avais donc décidé de me mettre à l’artisanat de Dofus, qui a achevé mon envie de jouer même si certaines personnes rencontrés ont été très sympathiques. J’ai été confronté à un aspect des joueurs qui était vraiment à chier, le mauvais côté du succès de Dofus.
Ajouté à ça un comportement fortement débile d’une partie des joueurs qui se veulent RP quand ça les arrange (oui, je parle d’une bonne partie des agresseurs de Sérianes là, mais pas que…)

Bref, j’en ai ma claque. Peut-être que je reviendrais un jour, si l’humeur m’en dit mais je ne suis absolument pas convaincu.

Je remercie également de façon HRP toutes les personnes qui m’ont apporté un très grand plaisir à jouer. Je ne vous liste pas, mais si vous vous reconnaissez c’est que vous êtes dans la liste Wink

Bon courage à tous.

PS : ceux que j'ai pas connu, vous n'avez pas besoin de répondre x)
/HRP

Haia's edition : Ajout HRP : j'ai discuté avec mon chtit sad aujourd'hui devant un pain au chocolat, et donc il m'a dit avoir pris un certains plaisir à jouer Haia le costumage. Il peut donc arriver qu'il joue le perso de temps à autres - ce qui risque d'être assez rare étant donné qu'il a ses études ^^ - C'est tout, ne paniquez pas s'il est joué. Smile


Dernière édition par le Jeu 15 Fév - 15:43, édité 1 fois
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Message par Sam-le-terrible Jeu 15 Fév - 11:16

Encore une nuit passée à essayer en vain de trouver le sommeil, la douleur conjuguée à la terrible impression d' avoir les tripes prises dans un étau avaient pris le dessus sur son épuisement le plus total. Lassé, fourbu et dans un état de fatigue que peu de personnes ont eu la déveine de connaitre, il se décida à sortir de son lit, abandonnant par là même la disciple d' écaflip qui y dormait à ses côtés. Il jeta machinalement un oeil aux bandages barrant horizontalement son torse et constata, sans grande surprise, qu’ ils étaient maculés de sang. Il enfila les premiers vêtements qu’ il trouva, puis se décida à aller marcher pour se changer les idées. Il allait bientôt récupérer son statut d’ apprenti, mais les incertitudes de plus en plus grandes quant à son avenir lui laissaient pressentir que ce serait peut-être bien sa dernière promotion, à vrai dire, vu l’ état dans lequel il se trouvait, il aurait eu du mal, pour une fois, à qualifier Ombredemort d’ « anorexique ».. Il lui semblait que ses jambes le portaient comme par magie, elles qui n’ étaient plus que des os recouverts d’ une fourrure couleur fauve et il n’ osait se demander par quel miracle elles pouvaient encore supporter son poids, même si ce dernier avait été sérieusement grèvé ces derniers jours, de peur qu’ elles finissent par se rappeler que tout ceci n’ avait rien de logique et qu’ elles se décident à se briser sous lui.

Il se contentait de se laisser guider et ne fût pas surpris non plus de se retrouver devant la maison sériane. Astrub était bien calme à cette heure-ci et tant mieux car il n’ aurait pas été sûr qu’ il puisse supporter la bousculade habituelle de son zaap crasseux. Comme il s’ y attendait, la maison était vide, hormis un morceau de parchemin aggrafé à un mur. Pris d’ une intuition toute ecaflipesque, il se dirigea vers cette missive et en entama la lecture, de ses yeux à demi aveugles.

Les premiers mots lui arrachèrent un début de sourire en coin qui donnait à son visage une allure de mort grimaçante, les derniers mots arrachèrent, quant-à-eux, à son corps, aussi sec qu' une brindille d’ érable laissée au sol en été, une unique larme. Sa lecture terminée, il murmura quelques mots parmi lesquels une oreille experte aurait pu distinguer « revoir » et « frère », puis, pris d’ un vertige, il descendit à la cave, retrouvant sa vieille couverture mitée sur laquelle il s’ écroula face contre terre, entre malaise et épuisement.


[HRP]Que tu le veuilles ou non, tu vas me manquer ^^..

C’ est tout un pan de mon passé dofusien qui vient de foutre le camp avec toi, m’ enfin malgré ma nostalgie je te remercie du fond du cœur pour tous ces moments excellents de RP partagés ensemble.

Allez, file vite avant que je change d’ avis et que je décide de te retenir par la peau du cou Wink
[/HRP]
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