Chroniques de Caitness l'élementaliste

Premiere partie : L’Art des Deuny

Il y a très longtemps, dans un monde nommé « Gaternay », vivait un peuple très puissant: Les Deuny.
Les Deuny possédaient un grand pouvoir, celui de voyager de monde en monde grâce à l’Art . Ils se servaient de l’Art pour écrire des livres de liaisons entre les mondes.
Quand un Deuny avait envie d’explorer un nouveau monde, il lui suffisait d’ouvrir un livre vierge, de plonger sa plume dans le fameux mélange qui leur servait d’encre, et d’écrire …
Ecrire encore …
pour finalement décrire un monde ...
Le monde qu’il voulait découvrir.

Si le monde qu’ils essayaient de « relier » n’existait pas, ils s’en servait comme
« Lahsah » ( prison ), pour punir ceux qui ne respectaient pas les codes et les lois.
( Il va sans dire que si un Deuny était puni, sa peine était à perpétuité … Sans moyen de revenir sur Gaternay. )
Ces mondes qu'ils reliaient, ils les appelaient les Ages.

C’est grâce à un savant mélange de plusieurs types de lin que les Korvahkh ( Livres de liaisons ) sont créés.
Ces épis de lin précieux ne poussent que dans un monde appelé « Er’Cana ».
Lehm ( L’encre ), elle, viens d’une la décoction de larves d’insectes mélangée à différentes baves de Squees ( petits mamifères peuplant Er’Cana ).

Pour pouvoir fabriquer les livres et les ancres, Le Roi envoyaient les peuples trouvés sur d’autres Ages, en esclavages, sur Er’Cana.
Il arrivait souvent aux Deuny de partir de longs mois en exploration. Comme je le disait plus haut, ce qui importait pour les Deuny, était de posséder la Connaissance. Le temps n’avait donc plus d’importance …

Le peuple Deuny était fier de sa bibliothèque !
( car un Age relié était toujours entreposé en attendant que le voyageur reviennent et par la suite mis à la disposition de ceux qui désireraient le visiter ).
Les Deuny devenaient de plus en plus fiers.
Fiers de se qu’ils savaient…
Fiers de leur Art …

Deuxième partie : La chute des Deuny

La journée d’un Bahro ( esclave ) était dure et monotone.
Chaque matin, il devait franchir le Korvahkh pour aller travailler sur Er’cana.
Le soir venu il rentrait sur Gaternay et devait se vêtir convenablement pour amuser les Rois … Les rois prenaient les Bahro pour des animaux ( 1 ) … Mais ce n’était que des gens , comme vous et moi.
Pendant plus de 12000 ans, le roi Sho’mate pris en esclavage des peuples entiers pour créer les Korvahkh. Mais un jour quelque chose d’inattendu se produisit.
Un convoi de ramassage de lin s’égara dans la grande forêt de Er’cana.
Il tombèrent dans une embuscade tendue par des indigènes. Une bataille fit rage entre les indigènes et les protecteurs du convoi de lin. Seuls quelques rescapés purent s’échapper de ce terrible massacre.

Revenu sur Gaternay, Le Roi étouffa l’affaire.
Jamais une défaite ne devait ternir la réputation des maîtres du Korvahkh et de l’Art. Mais cette nuit là, Sho’mate fit la plus grosse erreur de sa vie.

Les flèches qu’avaient envoyés les indigènes étaient enduites d’un poison . Ce poison, durant la liaison, avait muté en un virus … Un virus si puissant qu’il tua presque tous les habitants de Gaternay en l’espace de quelques mois. Les Deuny qui avaient échappés a l’épidémie ont eu de terribles séquelles : Ils ne pouvaient plus procréer.
D’éminent médecins Deuny essayèrent de combattre le mal autant qu’ils avaient pu mais sans succès. La seule solution que les medecins trouvèrent, était de s’installer dans un autre Age.

Le Roi Sho’mate decida alors qu’il partirait vers un âge appelé Kadish To'lesa.
Mais une grande partie du peuple Deuny n’avait plus confiance en leur Roi.
Les rumeurs avaient déjà circulées : Sho’mate était responsable du massacre d’Er’cana et de l’intrusion du virus dans Gaternay.
Une infime partie du peuple suivi donc le Roi Sho’mate vers Kadish et le reste partit pour un Age nommé Reeleeshan.

( 1 ) Les rois considéraient que si quelqu’un ne savait pas relier un Age, celui ci devait être mis au même rang du Bahro.

Troisième partie : Une nouvelle vie

Les Deuny partirent pour Reeleeshan. Lors de l’exode, avaient presque tout abandonné derrière eux pour sauver les leurs. Mais la soif de connaissance était grande. Un proverbe Deuny disait d’ailleur : « La lumière est forte dans l’obscurité »
Un petit convoi de Lin et d’encre partit pour leur nouvelle patrie .

Pour oublier la catastrophe, les nouveaux habitant de Reeleeshan se choissirent un nouveau nom : Les Kehra
Les Kehra n’avaient plus envie d’esclavages …
Plus envie de violences et de massacres.

Il decidèrent donc de laisser l’Art pendant quelque temps en repos pour trouver de nouvelles methodes d’extraction de ressources.
De nouvelles méthodes qui ne feraient de mal à personne.
Depuis ce jour, plus aucun Kehra ne prit une autre personne en esclavage.
Les Kehra passèrent de longues années à reconstruire une nouvelle patrie.
Ils érigèrent des temples à leurs dieux, créèrent de nouvelles médecines et trouvèrent un remède à leur incapacité à enfanter. 20 ans après leur arrivée, l’antidote fut trouvé.
Les Kehra pourraient repeupler leur nouvelle civilisation.

Le premier enfant naquît 5 ans après la découverte de l’antidote.
Par respect envers ce nouvel être, les anciens promirent aux parents, qu’il apprendrait l’Art lors de sa 17ème année. ( 1 ) Les anciens décidèrent aussi qu’un groupe d’élus, les meilleurs « écrivains », seraient réquisitionnés pour trouver un Age ou ils pourraient collecter des ingrédients similaires à la création des Korvahkh.

( 1 ) c’était un grand privilège, car comme je l’ai dis au dessus, les Kehra avaient décidé de laisser de côté toute forme de liaisons vers d’autres Ages

Quatrième partie : La découverte du monde d’Amakna

45 ans après la première naissance, Atrusse, un écrivain, trouva un livre dans la salle de prière. Atrusse était confondu par la beauté, la concision des phrases qui décrivait la beauté de l’Age. Il se pencha pour suivre chaque symbole descriptif de son doigt, s'émerveillant du prodigieux sens de l'esthétique qui en émanait.

Un arbre. Un arbre géant, dont les branches atteignaient presque le ciel.
Atrusse sourit à cette pensée puis, poursuivant sa lecture, mémorisa les détails de ce monde, en imprégnant sa mémoire comme on trace des signes sur une carte.

Atrusse pris quelques vivres et autres instruments et décida alors d’effectuer la liaison vers l’Age …
et découvrir finalement l’arbre en vrai.

Atrus ouvrit la bouche de stupeur. L'arbre était devant lui.
Le tronc était monumental. Certes: il n'était pas aussi grand qu'Atrusse se l'était imaginé en lisant sa description, mais assez imposant tout de même pour lui signifier sa propre insignifiance face à un tel prodige.
Atrusse ne perdit pas de temps pour explorer l’Age et prendre contact avec les habitants de celui ci. Il en apprit beaucoup sur la culture du monde et les différentes manière de « boire la binouse »
( Il était surement tombé sur Zooooooorha ou un autre Zooooornaliste ^^ )

Un jour qu’il parcourait le nord de l’Age, il s’arrêta net !
Devant lui, a perte de vue … du Lin !
Telle était sa surprise quand il vu le Lin pousser si facilement et en telle abondance !
Il pris un de ses instrument et fit un test sur un des épis …
Il ne put s’empêcher de pleurer toutes les larmes de son corps ..
Lui, Atrusse, pourrait grâce à cet âge, sauver les siens.
Les épis trouvé dans cette immense plaine ... c'était ce qu’il cherchait depuis si longtemps !

Epilogue : l’arrivée de Caitness

Atrusse prit un échantillon de Lin et se relia vers Reeleeshan.
Il avait hâte de dire à la civilisation Kehra qu’ils pourraient de nouveau et facilement collecter le Lin !
Moi, Caitness, j’etais une des pretresses du temple dans lequel Atrusse trouva le livre. Je l’avais espionné à son départ et j’attendait son retour avec impatience.
Quand il revint il m’expliqua que je devait le laisser passer et qu’il avait une grande nouvelle a apprendre à la Communauté.

Seulement voilà ! J’étais en plein nettoyage du temple !!
( et oui ! un temple ça dois être nettoyé !! ).
Je m’apprêtais à le laisser passer quand ma main glissa sur le livre de liaison qu’il venait de reposer sur un banc …
Atrusse regarda la jeune fille se lier à l’âge sans pouvoir rien y faire. Malheureusement, Caitness avait abîmé le livre avec l’eau qu’elle avait sur les mains !!!! ( diantre !! )
Atrusse pris tout de suite le livre et alla faire son rapport aux grand anciens …

Je me suis vue propulsée à travers les méandres de l’espace pour atterrir devant un grand arbre … qu’un homme était en train de couper avec une hache bien mal aiguisée !

Pendant ce temps, Atrusse organisa un rassemblement de tous les écrivains existants sur Reeleeshan pour réécrire le Korvahkh que Caitness avait abimé avec ses mains pleines d’eau !! ( Gnié !! >< )

Et voici comment, moi, Caitness, je suis arrivée en Amakna !!!
Avec un gros mal de postérieur et toute mouillée !!!!!! ><

Une vieille légende Reeleeshanaise disait que quand le desespoir vous envahi, la seule et unique manière de retrouver la paix de l'âme est de parcourir les plaines de Narayan ...

Narayan ... L'âge de la délivrance
Ils l'appelaient comme ça , les anciens ...

Certains disaient que Narayan etait l'âge ou on allait se cacher pour mourir. De vastes plaines vides et ensoleillées, ou le soleil ne brulait jamais bien fort, mais ou on sentait ... et ou on ressentait les joies et les peines de notre vie ...

Un endroit calme et reposant, loin des guerres des âges ...
Loin de l'esclavagisme ( désormais aboli ) d'Er'Cana ...

Chaque Reeleeshanais et Reeleeshanaises ont un pouvoir. Celui de l'Art , l'Art d'ecrire les liaisons entre les âges ...
Chaque Reeleeshanais et Reeleeshanaises tente d'ecrire le Korvahhr qui mène a Narayan quand le temps est venu.

Cette nuit là, Caitness avait bien réfléchi.
Elle avait décidé d'aller le fouler, le sol de Narayan.
Elle prit sa plume et l'encre magique et commença la longue écriture du Korvahhr menant à l'âge de la délivrance ...

Un code simple et concis.
Un code régis par une unique règle : l'absolution.

Toute la nuit Caitness travailla à l'écriture de la liaison vers cet Age.
Et quand elle eu terminé son ouvrage, elle referma le livre ...

Elle repensa alors a son arrivée en Amakna, comment elle s'etait lié d'amitié avec un nombre incommensurable de personnes ...
Comment elle avait rencontré ses amis
Godevin fut le premier , ensuite Equilibria, puis Okin et Angelus ...

Elle se souvient des longues nuits à la taverne a discuter avec des gens interessants ... Comment elle était entrée au K.E.K et la joie que ca lui procurait à ce moment là.

Mimi ... Xyo ... uNnamed .... Gogor ... Georges et tous les autres ....

Okin ... Ettowac ... Nomisperso et Vitalis ... Yoshinta, le osa au sang chaud ...

Elle passa sa main sur la couverture du Korvahr repensant à tout les moment qu'elle avait vécu et soupira .

Elle murmura :
" Narayan, j'ai encore quelques disposition a prendre avant mon voyage ... Mais quand tout ceci sera achevé, je foulerais de mes pieds tes vastes plaines ensoleillées ... A bientot Narayan ... "

Elle ranga son livre dans sa besace et parti regler les quelques affaires qui la retenait encore en Amakna

Allongée près d'un lac, Caitness pensait à lui ... Elle avait oublié ce que ça faisait, depuis tout ce temps.
Caitness avait tellement passé de temps à vouloir evoluer, tellement de chose à faire ... Tellement de batailles à mener, qu'elle en avait oublié le gout... Ce que ca faisait d'avoir un ami...

Les agressions, les prises de becs incessantes, le divorce ...
Elle n'y pensait plus, à tout ça.
Elle n'avait qu'une chose en tête : son nouvel ami.

Caitness se releva doucement et chercha dans sa besace une feuille de pârchemin. Elle sorti une plume de tofu noir et la plongea dans l'ancre de kralamour ... Inspirée, elle écrivit :



Une douce et delectable éternité ... Oui
Elle avait trouvé les mots.

Elle pris le parchemin qu'elle venait d'ecrire et le plia en deux. Elle choppa un tofu qui passait pas là et tout a coup, elle hésita.

Oula ... je devrais ptet pas lui envoyer ça par tofu . Le dernier il me l'a mangé tout cru ...

Caitness ouvrit le livre de Narayan et y glissa le parchemin

Hummm peut être qu'un jour je lui donnerais ... Mais je prefere sauver la vie de mes pauvres petits tofu

Le réveil de l’Architecte

Depuis plusieurs mois, Caitness avait terminé d’écrire le Korvahr qui menait à la terre de l’oubli, Narayan. Elle avait prévu son voyage depuis longtemps mais un événement inattendu bouleversa sa vie …

Elle avait rangé le livre menant à Narayan dans un lieu secret, jusqu'à ce que tout soit prêt. Mais elle n’avait plus envie d’y partir, las bas.

… La lumière est forte dans l’obscurité …

L’espoir était revenu, et elle savait au plus profond d’elle-même que jamais plus sa vie ne sera pareille. Il était temps de détruire ce qu’elle avait mis si longtemps à construire : la liaison vers Narayan …

Mais la tentation était forte.
Quand un Korvahr ne vous sert plus, il peut être transformé, modifié … pour à la fin, devenir un objet de haine, un objet dangereux … Un livre prison.

Tant de personnes m’ont voulu du mal, tant de personnes s’acharnent encore contre moi.
Pourquoi ne pas leur rendre la monnaie de leur pièce ?
Oui ! Pourquoi moi, n’aurais je pas le droit à la vengeance ? Apres tout …
Pourquoi pas ? Il y a tant de curieux parmi ceux qui sont dans l’ombre …
*rire* L’île au milieu des vagues *se moque et ricane* L’île au milieu du Tsunami oui !!
Je vais leur déclarer une guerre, qui les enterreras tous … Jamais plus je ne serais malheureuse à cause d’eux. Désormais, quelqu’un m’attend …Et j’ai tant de choses à vivre avec lui. Je ne leur laisserais pas la satisfaction de tuer mon bonheur encore une fois.
… Et cette guerre. JE LA GAGNERAIS !

Pendant toute une journée, Caitness retravailla son œuvre. Elle utilisa les mots justes et un code simple : celui qu’elle avait appris pendant son stage d’étude à la garde du Palais.

Ce Korvahr était un vrai chef d’œuvre. Mais sans le savoir et dans sa quête de vengeance, Caitness avait oublié une règle simple … la première que l’on apprend.
Un Korvahr ne doit jamais être l’objet d’une guerre ou d’un concours. Ca ! l’Architecte le sent … la vengeance comme tout autre sentiments tel que l’amour ou la tristesse, transcende l’espace et le vide … Le voyage doit être dicté par une seule volonté : La connaissance. Ce sont ses règles ..
En créant l’âge prison de Spire pour assouvir une vengeance, Caitness reveilla l’Architecte.

Je me permets de prendre la plume pour vous décrire une bien curieuse rencontre. Ca s’est passé dans la journée du 9 martalo, alors que je me dirigeais vers la baie de Sufokia.

J’avais décidé pour une fois de couper à travers les plaines des scarafeuilles au nord ouest de la citée maritime. Sur le dos de Blanchette, je filais comme le vent.

Grisé par la souplesse et la rapidité de cette monture, je me laissais aller à regarder autour de moi : des champs d’herbes parsemés d’arbres à perte de vue, quelques maisons et cabanes qui luttaient contre la végétation abondante et un nombre incroyable d’aventuriers qui sillonnaient les alentours: Certains chassaient pour le plaisir, d’autres pour se nourrir, d’autres encore profitaient de la relative douceur de la journée pour s’asseoir et refaire le monde avec leur compagnons. Les champs de blé des environs renfermaient encore quelques paysans. J’apercevais vers le sud un petit groupe de courageux bûcherons qui s’attaquaient à un énorme orme et des alchimistes cueillaient les rares fleurs qui arrivaient encore à se relever du passage de cette marée humaine.

Je voyais bien dans certains coins sombres quelques escarmouches entre Bontais et Brakmariens mais je n’y prêtais pas attention. Qu’ils aillent au diable !

Une fois arrivé aux abords d’un petit étang, je tirai sur les rennes de la dinde. Ma belle méritait bien d’étancher sa soif et l’endroit me paraissait de circonstance. Je laissais donc Blanchette, occupée à vider la grande étendue d’eau, et j’en profitais pour chercher un arbre sous lequel je pourrais somnoler.

Encore une fois, mon ventre avait fait des prouesses lors de mon dernier repas et il me demandait maintenant grâce et repos.
Je tombais rapidement sur un chêne majestueux qui étalait ses branches feuillues vers l’étang. La base de l’arbre était largement ombragée, aussi je décidais de me poser pour entamer une digestion méritée. Je m’affalais de tout mon long entre deux énormes racines.
J’ai remarqué depuis longtemps que c’est dans les moments les plus paisibles que la tempête s’amène. Cet instant là n’y fit pas exception.
Mes yeux se fermèrent rapidement et je profitais des bruits des alentours pour me bercer. Pourtant, je perçu une fausse note à travers le bruissement des feuilles et le chant des pioux.

D’abord un sifflement presque inaudible, puis des sons aigus répétés, j’avais l’impression d’entendre le rire d’un homme qui aurait aspiré le contenu d’un ballon de la foire du trool.
Impossible de digérer dans le calme quand un rire désagréable vous encombre les oreilles.
Je me relevais en baillant et me dirigeais vers son auteur en me promettant que celui-ci allait vite arrêter de glousser comme un iop castré.

Le bruit se faisait de plus en plus distinct. Il semblait provenir d’une clairière un peu plus loin, aux abords de la vieille mine du coin.
Je gravissais la dernière bute qui débouchait près de l’entrée du souterrain.

Quelques mètres plus loin, je tombais sur une étrange scène : Un petit être couvert de bandages, les mains sur les hanches, s’égosillait devant une silhouette qui gisait au sol. Malgré sa taille, la voix du xelor était étonnamment puissante et stridente. Comble de l’ironie, sa tunique ressemblait aux panoplies que portaient les jeunes aventuriers de la province.

Non, en fait, c’en était une.

Je continuais à avancer vers lui en grognant intérieurement.
La personne à terre se releva alors que j’arrivais à sa hauteur : Elle n’avait pas l’air si mal en point que ça… quelques égratignures, mais aucune blessure sérieuse. Sa tunique bleu azur souffrait de larges entailles et la longue tresse de sa chevelure s’arborait de feuilles et autres débris récupérés du sol.

La fecatte affichait une mine cendreuse. Ses yeux rouges et bouffis en disaient long sur ce qu’elle venait d’endurer. Les deux protagonistes se tournèrent dans ma direction alors que je me tenais devant eux.
Ce regard…

Je connaissais cette femme.

- Dame Caitness, c’est toi ? Lançais-je un peu maladroitement.

J’avais fait sa connaissance il y a quelques jours dans la maison du clan Sériane, à Astrub, clan auquel j’appartenais depuis peu.
Une fecatte assez peu commune, cette Caitness. Une sorte de tsunami vivant capable de balayer ce qui l’entoure par la simple force des mots. Elle avait malgré tout pris la peine de m’accueillir chaleureusement là ou d’autres me toisaient avec indifférence.

La revoir ici dans cet état face à un xelor avec une voie de kasta-fiaure et un accoutrement de vagabond avait de quoi surprendre.

- Cait, qu’est ce qui se passe, tu peux parler ?

Je la prenais par les épaules et commençait à la secouer pour qu’elle reprenne ses esprits.
Elle fondit en larme, sans mot dire, et se laissa tomber à terre.
Je la regardais, impuissant, taper des points sur ses genoux et rentrer la tête dans ses épaules.
Le xelor souriait, les mains sur les hanches, visiblement fier du résultat.

- Et toi, vas-tu me dire ce qui se passe ici ?! Lançais-je au petit être.
D’un air agacé, il me répondit.
- Tu n’es qu’une poussière un peu trop curieuse. Vas-t-en !

Je clignais plusieurs fois des yeux. Devais-je rire ou bien le cogner un peu pour lui apprendre la politesse ?
Je le pris par le col et le soulevait de terre tout en approchant mon visage du sien.

- Dis donc le nain, tu sais ce qu’elle va te faire la poussière si tu ne lui réponds pas illico ?

S’ensuivit un fou rire du xelor qui me perça les tympans. Il ne paraissait pas vraiment impressionné.
Je me mis à le secouer pour affirmer le sérieux de mes paroles.

- Tu ne comprends pas pauvre larve, je suis l’architecte !!! Cria-t-il.

Sur ces mots, il apposa sa main sur mon torse. Dans la fraction de seconde qui suivit, je fus violemment projeté en l’air comme une vulgaire brindille.
Bon, ce gars là n’était peut être pas aussi gueux que je le pensais. Autant lui montrer que je peux moi aussi utiliser quelques tours.
Juste avant de percuter un rocher qui aurait stopper net ma course, je joignais les mains pour incanter un sort de téléportation. Je me retrouvais aussitôt debout face à lui.

Ca l’a juste fait rire un peu plus, ce qui me laissa le temps d’utiliser mes sorts de protections et de me préparer à la confrontation.
En essuyant une larme qui perlait le long de sa joue, enfin d’une de ses bandes, le xelor pris la parole.

- Tu ne peux rien contre moi. Je suis l’architecte, une divinité du cosmos. Je suis venu pour elle. Elle qui n’a pas respecté la règle. Elle qui doit maintenant en subir les conséquences. Elle qui…

Je ne lui laissais pas le temps de finir sa tirade en lui envoyant la pointe de mon bâton dans son estomac. J’enchaînais rapidement en frappant son menton.
La violence du coup le fit basculer en arrière mais il ne tomba pas et atterrit souplement sur ses pieds. Il se massait la mâchoire, visiblement irrité par la tournure des événements.

- Ecoute moi jeune feca, je te le répète une dernière fois. Tu ne peux rien contre moi. De toute façon, la reeleeshanaise n’en a plus pour longtemps. Te battre n’y changera rien.

A quelques pas d’ici, Caitness était toujours recroquevillée sur elle même.
- Je ne pige rien de ce que tu me dis, alors tu vas me donner la version courte et non cryptée !

La colère s’insinuait jusque dans le bout de mes doigts et je devais faire un gros effort pour éviter de broyer mon bâton de mes mains.

Ce xelor ne ressemblait pas vraiment à ses camarades de la province. Il avait encaissé mes coups presque sans broncher.

- Effectivement, je suis différent de ceux qui vivent sur ce monde. Ce que tu vois n’est qu’une de mes nombreuses apparences.

La petite crevure lisait dans mes pensées °_°

- Et évite de m’insulter, ça commence à me fatiguer…

J’essayais de rester maître de moi même, mais ce type commençait sérieusement à m’inquiéter. Je reprenais la conversation d’un ton un peu plus posé.

- Euh…hum. Si tu me disais pourquoi cette fecatte mériterait qu’une… divinité se déplace en personne jusque par chez nous ?
- Que connais-tu de cette reeleeshanaise ? Me répondit-il.

Je me remémorais ce que Caitness m’avait raconté lors de notre dernière soirée à la taverne.

- Et bien, parmi les conversations que nous avons eu, je sais qu’elle ne vient pas d’Amakna et qu’elle dispose de certains pouvoirs. Elle appelle ça « l’art » et elle l’utilise par l’intermédiaire de bouquins un peu spéciaux.
Bon, je n’ai pas tout compris non plus, je ne l’ai pas vraiment prise au sérieux… Et puis elle ne m’a pas fait de démonstration non plus. Comme si un bouquin pouvait servir à voyager entre les mondes !

L’architecte demeurait impassible, le rictus ayant laissé la place à un visage de marbre. Mais il se décida à parler.

- Tu ferais bien de croire en elle dorénavant, ça te permettrait de comprendre ce qu’il lui arrive.Mais puisque tu es désormais impliqué, je vais tout de même prendre la peine de t’expliquer.
Caitness est une prêtresse élémentaliste de Reeleeshan et elle dispose de l’art comme toi tu disposes de tes sorts. C’est inné. Il existe une loi divine à respecter pour tous ses pratiquants : Ne se servir de l’art que pour voyager à travers l’espace. En aucun cas il ne leur est permis de le pratiquer pour tout autre motif et je suis là pour y veiller.
Pour je ne sais quelle raison, Caitness a passé outre cette loi pour nuire à autrui.
Contre qui et pourquoi, il faudra toi même le lui demander. Ce n’est pas mon affaire. Mais elle doit être puni pour ça.


Je me massais les tempes en essayant de digérer tout ce que le xelor racontait. Beaucoup d’éléments m’échappaient. Art ou non, c’était un membre des Serianes et je me devais de lui venir en aide. Quand bien même j’aurais en face un dieu du cosmos traçant des plans sur sa comète. Alors autant en savoir un maximum sur ce qui allait se passer maintenant.

- Dis moi Architecte, tu me parles de punition. Va-t-elle devoir recopier les voyelles en rouge et les consonnes en vert sur 200 lignes pour « Je n’utiliserai plus mon art à d’autre fin que celle de voyager dans le temps » ?
Va-t-elle venir chez toi pour repasser, laver ton linge et tricoter jusqu’à la fin de ses jours ?
Quelque chose de plus terrible encore peut-être ?

Le xelor repartit dans un rire strident et enchaîna.
- Rien de tout cela. Elle va simplement mourir. Sache que la malédiction pousse déjà dans son ventre. J’y ai posé un fœtus de mon cru. Une fois la grossesse à terme, l’enfant lui arrachera les organes de l’intérieur. Bon, ça paraît sadique, mais fallait pas contourner la règle hein…

Je crois que c’est à ce moment là que mes jambes se mirent à trembler malgré moi.
Colère, dégoût et impuissance ravageait mon âme.

- A-t-elle un moyen d’échapper à ça ? Lui répondis-je d’une voie que j’espérais claire.

L’Architecte haussa les épaules en levant les yeux vers le ciel. Il resta ainsi, la tête tournée vers le soleil, comme s’il prenait le temps de réfléchir.
Cela dura une minute, peut être deux. Je n’osais pas pour l’instant lui poser d’autres questions, ni lui fracasser son crâne d’un coup de bâton bien senti. Après tout, peut-être allait-il répondre en me donnant des indications, une marche à suivre. Où n’importe quoi d’autre pourvu que cela soit utile.
Caitness était toujours à terre et elle ne semblait visiblement pas se rendre compte de ce qui se passait autour d’elle. Toujours recroquevillée, les mains sur les genoux et la figure inexpressive, la Seriane n’avait pas encore sortit le moindre son de sa bouche, ce qui en disait long sur son état pour qui la connaissait un peu.
Le xelor finit par reposer son regard sur moi et me dit d’une voix étonnamment calme.

- La reeleeshanaise n’a pas d’autre choix que celui d’abandonner l’usage de l’art. Si elle y renonce, elle expulsera le fœtus avant d’arriver à terme, mais au prix d’une grande souffrance.
Puisque tu t’es donné la peine d’intervenir ici (il se mit de nouveau à sourire et sa voix repris un timbre aigu), je te laisse le soin de la prévenir.
Débrouille toi !

Sur ces mots, l’Architecte devint transparent, puis disparu, me laissant planté là, les bras ballants et la mâchoire à moitié ouverte.

Dans quoi avais-je mis les pieds, et surtout, qu’allais je dire à Caitness ?
De quelle façon allais-je tourner mes mots pour éviter que la Seriane ne m’arrache les roubignoles dans un excès de rage ?

Elriq pris soin de Cait après ce douloureux moment.
Il lui expliqua que si elle ne voulait pas mourir, elle devrait abandonner son Art … Ne plus écrire d’âge pour quelque raison que ce soit. Ce fût un moment dur pour elle.

Ce soir là, Elriq et Caitness resterent longtemps dans les bras l’un de l’autre à discuter.
Il lui caressait souvent les cheveux … lui souriait tout en lui faisant la morale. … Comme le ferait un père … ou un Frère …

J’avais oublié à quel point c’était bon la chaleur de quelqu’un … Il ne vaudrait pas que je m’imagine plus … C’est si facile de s’amouracher d’une personne qui prend si bien soin de vous.

Caitness suivit les conseils d’Elriq. Elle renversa sa besace pleine d’encre et de parchemins, de livres vierges et de plumes à Korvhar. Desormais, plus jamais elle ne lierait d’âge.

Plus jamais elle ne reverrait les plaines de Narayan ou les superbes bâtiments de Reeleeshan.

Les lucioles de Gira et les papillons de Kadish vont drôlement me manquer …

Caitness regarda une dernière fois Elriq en souriant. Elle posa sa tête sur son épaule, et doucement, elle plongea dans le pays des rêves.

A l’étage de la demeure d’Astrub, Caitness attendait.
Elle avait passé toute son après midi à filmer le tournoi organisé par le Grand Maitre Kawet et elle avait besoin de réconfort …

Le dos au mur, les bras croisés, elle attendait patiemment. Son attente était ponctuée par les diverses allées et venues des Sérianes de tout rangs qui passaient par là.

Bonjour … Au revoir … Bonne nuit … Oh tiens ! un néophyte à fait le ménage … c’était pas trop tôt …

Caitness les regardait discuter tranquillement, quand elle reçu un message en pensée.
Il avait terminé. Son attente était récompensée, elle allait enfin pouvoir passer une bonne soirée.

Elriq penetra dans la pièce, serein comme à son habitude. On voyait ses yeux brillants, usés et imbibés de sang. Il se dirigea vers Caitness et la salua :

- Bonsoir Dame Caitness
- Bonsoir Sieur Elriq

Et ils commençèrent une discussion passionnante, comme à leurs habitude.
Une bonne heure plus tard, la fecatte sortit sa pendule du gudule et la regarda stupéfaite .

- Il est déjà si tard … Je dois partir.

Caitness s’apprêtait à se lever quand tout à coup elle ressenti quelque chose d’étrange.
Ce fût d’abord un picotement … Puis une brulure. Elle sentait son ventre se contracter et se contracter encore. Comme si son ventre voulait expulser quelque chose …

La fecatte se figea, les yeux ronds, perdu dans le vague.
- Cait … Ca ne va pas ? qu’est ce qu’il y a ?

Caitness ne réagissait plus. Puis, prise d’un spasme, elle se contracta et laissa échapper un gémissement inhabituel. Elriq savait ce qu’il se passait et pris les choses en mains.
Allyastrea, une Eniripsa du clan était présente … Elle aida le féca a debarrasser Caitness de sa grosseur inconfortable …

Apres plusieurs mots lancés par Ally, quelques encouragements d’Elriq, Caitness réussi enfin à « mettre bas » d’une chose … bizarre. Glauque, gélatineuse … qui semblait pourtant être vivante . Jamais Caitness n’avait autant souffert de sa vie.

Elriq .. Qu’est ce qu’il m’est arrivé ? Je ne comprends pas …
Elriq lui raconta toute l’histoire. Tout ce que l’Architecte lui avait dit sur le « fœtus » et sur son accouchement précoce si elle réussissait à abandonner l’Art.

Le feca laissa Caitness dans les mains d’Allyastrea et alla jeter la masse informe dans l’etan des pecheurs d’Astrub.

Note de la joueuse de Caitness au sujet de cette scene :
Ayant subit une chose similaire IRL, je me suis abstenue de decrire dans le moindre détails certain aspect de la perte du foetus. C'est assez tromatisant en soit. Vous trouverez surement ce texte plus fade et moins interessant que les autres, mais sachez quand même que malgré tout, ( et mêm si c'est mal décris ici ) cette scene etait chargée d'emotions.

La lueur des étoiles

Loin
Ce bateau m'emmene loin
Loin de mes souvenirs
Des gens qui se soucient que je vive ou meurs

La lueur des étoiles
Je poursuivrai la lueur des étoiles
Jusqu'à la fin de ma vie
Je ne sais pas si ça vaut encore quelque chose

Reste dans mes bras
Je voulais juste
Te tenir dans mes bras

Ma vie
Tu électrifies ma vie
Complotons afin d'enflammer
Toutes les âmes qui voudraient mourir juste pour se sentir vivantes

Mais je ne te laisserai jamais partir
Si tu m'as promis de ne pas disparaître
Ne jamais disparaître

Nos espérances et attentes
Trous noirs et révélations
Nos espérances et attentes
Trous noirs et révélations

Reste dans mes bras
Je voulais juste
Te tenir dans mes bras

Loin
Le bateau m'emmène loin
Loin de mes souvenirs
Si les gens se soucient que je vive ou meurs

Et je ne te laisserai jamais partir
Si tu m'as promis de ne pas disparaître
Ne jamais disparaître

Nos espérances et attentes
Trous noirs et révélations
Nos espérances et attentes
Trous noirs et révélations

Serre-toi dans mes bras
Je voulais juste
Te tenir dans mes bras
Je voulais juste te serrer

http://www.radioblogclub.com/open/136700/starlight/Muse%20-%20Starlight

Un rêve bien étrange

Le mois de marcial avait été ponctué de bien d'épreuves à surmonter.
Son départ définitif du clan, son entrée dans la vie brakmarienne, le départ de snake des contrées d'amakna ... La mort de Balisto et sa famille ...

Tout ça avait laissé dans la bouche de Caitness un gout bien amer. Malgré tout elle n'avait plus envie de se venger de rien.
Comme ci toute force durant ces derniers temps, avait quitté son corps, elle acceptait tout simplement les évenements qui se présentait à elle.

elle s'etait resignée à accepter l'innaceptable.

Souvent caitness se surprenait elle même à penser differement. Elle avait changé ...

Froide fut cette nuit d'aperiel. Caitness n'arretait pas de se retourner dans son lit. Elle faisait un rêve ... ou plutot un cauchemard. puis elle se reveilla en sursaut et, prise d'une envie incontrolable de pleurer, elle se laissa aller.

qu'est ce qu'il se passe dans ma tête ...
Ca doit être cette maudite ville !
cette maudite maison !!

elle regarda autour d'elle. la petite chambre était eclairée par deux bougies mais on voyait facilement la vermine grouiller entre les pierres. On pouvait entendre les bruits que ces bestioles de mauvaises augures produisait.. ça ... et les croglands qui hurlait quelque part dans les landes de sidimotes ...

qu'est ce qui l'avait poussé a habiter l'ancienne maison qu'ils avaient acheté Snake et elle. Cette maison chargée de souvenir ... Foulée par des tonnes de gens plus malsains les uns que les autres ...
parcourrue par celle qui lui avait volé la seule personne qui comptait vraiment a ses yeux.

Dark-time ...

Caitness soupira et secoua la tête

la vengeance ne sert a rien, se répetait elle.
Pas de destin, juste ce que nous faisons.
Elle l'avait bien cherché après tout. Si elle avait au moins fait plus attention à lui, tout ça ne serait pas arrivé.

elle soupira et relacha ses epaules. Comme ci ce qu'elle venait de dire etait maintenant devenu évident.
Tout ça, c'etait sa faute. les evidences sont parfois dures a assumer.
Cette nuit là, Caitness avait franchi un pas et s'etait resignée a voir la vérité : Elle avait brisé son couple d'elle même en pensant que tout etait acquis.

Assise sur le rebord de son lit, elle se recroquevilla ... La tête entre ses genoux elle cherchait une solution à tout ça.

Après tout pourquoi pas. on apprend en faisant des erreurs. et toute faute avouée est a moitié pardonnée.

Le coeur plus léger, Caitness se rallongea dans son lit. Blottie dans ses couvertures elle serrait un doudou que kharesse lui avait offert un jour.

Pour la première fois depuis longtemps, Caitness se sentait seule.

Un soir parmi tant d'autres à la demeure sériane.
Des aventuriers venant quemender un entretien, des brakmariens se chamaillant avec des bontais , Sherma la sériane à attendre des contrats ... Caitness et Elriq discutant tranquillement ... Un soir comme les autres ...

Oh biensur il y eut quelques petites variantes cette fois ci.
exemple : Elriq se faisant casser une corne par Allyastrea la seriane ... on ne sais pourquoi d'ailleur.

Quand tout à coup la jeune Kharesse entra dans la pièce. Comme à son habitude elle vint faire un bisou à Cait et s'installa sur ses genoux. La petite enie venait souvent à Cait, elle aimait peut être sa compagnie, personne ne le saura jamais ...

Mais ce soir là, et pour la premiere fois, Caitness observa Kharesse. Ses jolis yeux constéllés d'étoiles ... son beau visage.

Elriq, fit part à Caitness qu'il avait perdu une de ses cornes mais que celle ci avait repoussé automatiquement. Il precisa aussi que c'etait quand même douloureux.

Ma puce ? et si on allait faire un calin qui guerrit a elriq? Il a bobo !
elriq zentil ?
Oui ma puce , il est tres gentil !

Kharesse ouvrit la bouche tout grand et fit ensuite un grand sourire au feca. Caitness pris kharesse dans ses bras et la plaça sur elriq. maladroit, le feca enlaça les deux petite dames et leur fit un calin.

Kharesse avait remarqué que Caitness et elriq parlait souvent ensemble. Elle s'etait surement decidé ce soir là à poser la question qui la travaillait depuis un bon bout de temps .

Nait !
Oui ma puce ?
Toi et elriq vous faites des calins qui font du bruits comme Popa et moman ?

Caitness fut prise d'un fou rire et elriq, lui, resta bouche bée.

Non ma puce, Elriq et moi nous ne sommes qu'amis tu sais.
Pas calins alors ? nait pas aimer Elriq ?
Sisi mais pas comme popa et moman. Ca serait plutot comme ... Toi et tes dousdous !
za fait calin doudou ...

c'est à ce moment précis que Caitness se rendit compte qu'elle se sentait bien ... entourée d'Un homme, d'un enfant ...
C'est tout ce qu'il lui manquait. Une famille à elle.

14 Apperiel 637 : Une visite peu commune

Caitness avait envie de faire "plaisir" à Elriq pour une fois. Elle avait décidé de lui offrir un bon diner et elle savait ou ! ( Quelques jours auparavent, elle avait visité le chateau d'Amakna et avait trouvé
la chambre d'allister le Roi à son gout.)

Il fallait qu'elle lui donne aussi la monnaie de sa pièce, a ce Féca presomptueux et ça aussi, elle savait comment faire. Quelques heures avant, Elriq lui avait fait comprendre qu'elle etait bourrée de défaut , et que si elle l'embettais encore, il allait mettre aux pieds de la statue de Feca, toutes les preuves des âneries de Caitness. elle allait lui prouver que , lui, enfraignait chaque jours, les règles de son monastère.



La soirée arrive et nos deux amis s'installèrent dans la chambre du Roi.
Caitness proposa plusieurs plats a Elriq, qu'il s'empressa "comme d'habitude" d'engouffrer comme un trool n'ayant pas mangé depuis 3 jours. Puis, repus, Elriq s'affalla sur le tapis.

Caitness sorti un calpin de sa besace et lui posa alors quelques questions :
- Dis moi Elriq, je t'ai vu sauter sur ce repas comme jamais. Tu avais si faim que ça ?
- Non non ... j'ai fait mon gourmand ! là tu vois je n'en peux plus ... *soupire d'aise*

Caitness traça une petite croix sur son calepin et marmonna : "Gourmandise"

- et il t'as fait envie ce repas ? quand tu l'as vu toussa ... ?
- Un peu qu'il m'a fait envie !

Caitness refit une autre croix et marmonna : "Envie"

- Je suppose que tu ne serais pas pret a faire quelques combats d'entrainement, là, maintenant tout de suite hein ?
- Tu plaisante ? tu m'as bie regardé ... je suis bien là ... *se carresse le ventre*

.. encore une croix : "Paresse"

- Dis Elriq, si je te demandais de m'embrasser, tu le ferais ?
- *les yeux tout ronds* Oh ben oui ... *baygaye* là ? tout de suite ?

Elriq s'excuta et repris sa place
Une croix : "Luxure"

Caitness posa son calepin par terre et dis :
- Bien maintenant je peux t'expliquer : Je viens en un repas , de te pièger et d'accumuler des preuves contre toi pour les présenter à la déeese au cas il te prendrais la folie d'aller mettre ta fameuse besace aux pieds de sa statue

Elriq ricana et lui montra sa besace
Caitness, surprise lui dis :

- Mais elle est vide !
Elriq, content que sa supercherie ait marché, répond qu’il n’a en fait pas de preuves concrètes sur cait, et qu’il ne s’opposera pas à sa demande d’avoir un enfant auprès de la déesse.



Nos deux amis passait une soirée plutot agréable ponctuée de fous rires et de blagues en tout genre quand tout à coup un grondement se fit entendre.

Tiens ? de l'orage ! mais nous sommes protégés !

Un nuage se forma en plein milieu de la pièce et au dessus de lui apparu, dans une poussiere d'étoile, une dame blanche. Ses cheveux acueillaient deux cornes poitant vers le ciel et ses yeux étaient comme deux aigues marines étincellants de lumière. Le nuage se posa a ras du sol. La dame ouvrit la main et un baton lumineux apparu dans sa paume. Elle frappa le sol de son arme et le nuage disparu, la laissant flottante devant les deux fécas, bouche bée.

Fils ! Approche ...

Elriq se demanda si la dame lui parlait

- Mo ... Moi ?

Elriq s'approcha et se laissa tomber, cul sur le sol. La deesse claqua des doigts et les cornes d'Elriq disparurent . Elle donna une boule au Feca et lui dis :

- J'ai enfermé "ton mal" dans cette boule, garde là et trouve en le secret, mais jamais tu ne la briseras.

Elle se tourna vers Caitness, laissant Elriq sans voix

- Ma fille , Caitness d'Aegura ! Tu as été très vilaine ... Non seulement tu n'es venue te recueillir qu'une seule fois dans mon temple mais tu oses formuler des requetes que seuls les plus braves ayant la foi n'ose demander. Tu Crois plus en ton Art qu'a ta Déesse et ça, Ma Fille, je ne puis te le pardonner. N'attend pas de moi que je te donne la descendance dont tu rêve ! Je suis terriblement déçue de toi, Disciple ... J'ai grand peine à t'appeler ainsi ...

Elriq s'interposa

- Mais, Déesse ! Vous m'avez enlevé ce qui mal qui me rongeait ! pourquoi ne pas accorder à Cait ce qu'elle vous a demander !? Je ne suis pas plus un fervant qu'elle ... Je ne comprend pas ...

- Fils ! tu es plus digne de moi que cette pécheresse ...

Avant de partir, La déésse déposa au sol un parchemin

- Fils ... Si tu veux aider cette pécheresse, en voici la quête. Mais ne t'attend pas à des miracles. C'est peine perdu avec elle .

Feca leva les yeux au ciel et s'eleva , puis disparu dans une poussière d'étoile.

Joueuse de caitness a écrit:Bon, là parcontre j'ai franchement la flemme de tout décrire, va m'falloir 10 ans pour reunir toute les infos sur les trucs qui se sont passé, mais voici un historique rapide :

- Ne comprenant pas pourquoi se parchemin lui revient, il le donne à cait pour qu’elle le lise elle même.
- Mais à chaque ouverture du parchemin, une lumière vive apparaît et projète cait très loin.
- Conscient qu’une sorte de protection entoure se parchemin, elriq décide de tenter sa chance. Il l’ouvre précautionneusement et cette fois, rien ne se passe, si ce n’est que les mots apparaissent sur le papier au fur et à mesure de sa lecture.
- « si la pécheresse consent à retrouver sa foi, si la pécheresse choisit d’écouter la sagesse de l’Ecarlate, si la pécheresse abandonne ce qui lui tient le plus à cœur, alors l’enfant viendra à elle. »
- « Si par une de ces conditions elle faute, jamais plus Caitness d’Aegura enfantera »
- En haut à gauche du parchemin, Elriq voit de nouveaux mots apparaîtrent : « Pour l’Ecarlate et pour ses yeux seuls »
- Caitness se met à bouillir, à lever les bras vers le ciel en criant à l’injustice, car elle ne veut pas se séparer de ce qu’elle a de plus cher
- Ses paroles deviennent dures, au point au point de faire apparaître (encore) la déesse qui cette fois, dans sa colère, annule tout. Puis s’en va.
- Alors que les deux fécas tentent de retrouver leur esprit, caitness remarque des graines sur le sol, et les montre à Elriq. Elle pense que ce sont des graines laissées par la déesse. Intriguée, elle en goutte une, mais rien ne se passe. En plus elles ont aucun goût, ces graines ….
- Elriq tente a son tour et gobe une graine. Mais toujours rien.
- Cait lui demande de lire à nouveau le parchemin, juste au cas ou il y aurait un passage sur ces graines là.
- Elriq déroule à nouveau le parchemin, et là, miracle, les mots se transforment, les anciennes phrases disparaissent et de nouvelles se créent.
- « mes enfants, parfois la colère obscurcit la vision des plus grands. Ainsi, je vous laisse ces graines, qui une fois partagées entre vous, donneront naissance 9 mois plus tard à un joli bébé tout neuf. »
- « PS : Caitness d’Aegura, malgré ses insultes répétées, aura son enfant, mais dans la souffrance. Qu’elle médite pendant 9 mois sur ses propos »
- Caitness reste sans voix tandis qu’elriq commence à bouger dans tous les sens en grommelant.
- Cait paraît euphorique mais le feca ne sait plus où il en est.
- Quelques minutes plus tard, il explose et injure la déesse. Sa rage est telle que la divinité se mêle à nouveau de leur cas.
- Elriq lui explique que quitte à avoir un enfant de cette façon, l’aide de la déesse est inutile. La déesse lui demande alors si l’enfant que porte cait, il le souhaite, ce à quoi Elriq est incapable de répondre.
- Las, la déesse extirpe la graine du ventre de cait, et ce malgré l’intervention tardive du féca.
- Après la disparition de la divinité, Elriq tombe à terre abattu en martelant le sol de ses points. Cait essaye de comprendre pour le feca a réagi de cette façon, lui qui d’habitude prône la sagesse toussa… Elle à l’air déçu mais ne le montre pas. Au contraire, elle encourage elriq à relativiser.
- Elriq lui explique les sentiments qui l’ont traversé : la joie, la peur, la rage… mais avant la fin de sa tirade, Cait se met à flotter dans la pièce.
- Elle entend une voie qui lui dit « L’Ecarlate est plein de sagesse mais cet enfant ne sera pas le sien »
- Le ventre de cait se met à gonfler alors qu’elle retombe au sol. Puis elle s’évanouit alors qu’Elriq accourt vers elle.

Elriq se retrouve soudain hors du temps, tout devient flou autour. La déesse apparaît devant lui et lui explique qu’il va devoir beaucoup lutter dans un proche avenir, qu’il aura à faire des choix déchirants, mais que jamais il ne devra perdre la foi.

Le feca explique très maladroitement qu’il avait été touché de savoir qu’un enfant le concernant allait grandir dans le ventre de cait mais que la peur avait pris le dessus.

La divinité lui demande de bien veiller sur le futur nourrisson et qu’il se pourrait bien qu’il lui ressemble. Elle lui explique également que le parchemin qu’il détient est un moyen de rentrer en contact avec elle au besoin. Elriq ne peut s’empêcher de lui demander ce qu’il a fait pour mériter tant d’égards.
Pour toute réponse, La déesse lui tend la sphère de son mal et lui demande cette fois de bien s’en occuper. Elle chuchote avant de disparaître que ce mal n’en est pas vraiment un, mais plutôt le reflet de sa vrai nature.
Le feca comprend et tombe à genoux. Il se saisit d’une des mains de la divinité et lui baise la paume alors que sa substance s’altère. Puis il tombe dans un sommeil profond.

Je tourne, je tourne en rond.
Je croyais avoir trouvé une seconde Aegura en la cité de Brakmar mais il n’en est rien.
Les monuments … l’atmosphère … Pourtant tout concordait.
Mais aucun marqueurs … Pas de Grand Zéro … Ni de voyageurs.

J’ai pourtant laissé ma marque un peu partout dans ce monde, Raconté mon histoire à qui voulait l’entendre. Rien n’y à fait. Aucun Voyageurs du chemin du coquillage n’a répondu.
Peut être ont il décidé de tourner la page, mais moi je ne m’y résous pas.



Ahh Yeesha … pourquoi m’as tu abandonnée.
J’ai porté la tunique de l’explorateur. J’ai foulé les âges que tu as voulu que je visite.
Je ne t’ai trouvé nulle part, et pourtant, tu avais promis.
Maintenant que je n’ai plus mon livre, je ne peux plus retrouver mes frères de la caverne.
.. et pourtant mon cœur se languit de plus en plus …

Les anciennes gravures qui représentent les âges me hantent, et je me surprend parfois a prononcer leur noms avec difficulté. La voix enrouée comme ci leur nom étaient devenus tabous …

Caitness se prend la tête dans ses mains



J’aimerais tant revoir mon chez moi, mon Relto. Mon âge …
L’arbre qui grandi et qui donne au monde une raison de plus de ne pas perdre espoir.
La cabane qui abritait nos échangent et les bouquins de nos âge …

Mon cœur se meurs de désespoir chaque jour en repensant à toute ces aventures vécues auprès de mes amis, las bas, en Uru. Il fane, se flétrit un peu plus … chaque jour …
Et va devenir poussière.

Je ne peux plus rien faire … Plus revenir … Plus repartir … Plus y penser tellement c’est douloureux. Jamais je n’aurais du venir ici.

Caitness serre son étoffe de voyage contre son cœur

Même cette tapisserie qui était le plus grand des trésor ne vaut rien dans ce monde. Et pourtant, on a encore tellement à apprendre …

« 1 : 4 » : La porte se trouve au bout du chemin.
« 1 : 38 » : Le cours du temps amène le chemin menant au rassemblement.
« 1 : 89 » : Restez tranquille et le chemin se fera connaître.
« 2 : 18 » : L’action de ceux qui sont rassemblés est insignifiante.
« 2 : 19 » : L’action de ceux qui sont trompés et vaine.
« 2 : 30 » : L’obscurité arrive à la fin du temps.
« 2 : 32 » : Recherchez le chemin du coquillage.
« 3 : 66 » : Le cours du temps amène le passé dans le présent.
« 3 : 72 » : Prenez le temps de comprendre le chemin du coquillage.
« 3 : 110 » : Le chemin de la pierre est dur pour ceux qui sont rassemblés.
« 4 : 10 » : Le chiffre de l’observateur est 625.
« 4 : 52 » : Le chemin devient clair à la fin des temps.
« 4 : 81 » : Le futur est dévoilé à ceux qui attendent.
« 4 : 96 » : Restez dans la lumière.
« 5 : 18 » : Ceux qui sont rassemblés trouveront le reste quand la lumière viendra.
« 5 : 32 » : Roule la pierre pour connaître le trompeur.
« 5 : 57 » : Le chemin est pu folie pour ceux qui peinent.