[Historique] Clints Sombres

Lothar
Comment ne pas s’éprendre de ces lignes
Forgées dans la revanche contre les indignes
Du haut de ces salles, vois-tu leur juste dessein
Et la menace enfantée dans leurs maps, accomplir son destin
Si tu avais vu nos Sérianes, magnifiques et fiers
Partir pour des rêves dans des éclats de feu et de fer
Tu n’aurais su quoi dire, la cause était perdue
Mais jusqu’à l’aube nos plumes ont dansé sur la cire
Il n’y a plus rien à attendre sinon des répliques perfides
Et je suis là, à l’aplomb de leurs mensonges, à dompter mon vertige
Seul le Clan garde sa force, sa tête droite
Grâce à la flamme qui s’consume en nos torses
Maintes campagnes remportées au fils des contrats
D’autres avec le sourire, sans rage, ni cris, ni écume
Ce sont les plus belles victoires et on vient te conter
La légende des mercenaires du crépuscule, entre le contrat et la plume

Gods
Entre le contrat et la plume, le clan s’précise quand l’brouillard s’dissipe
Six disciples armés de mots donc moitié homme moitié cible
Ils font nos Lois, appliquent les leurs
Le cul entre items et mauvaise foie, c’est les miens qu’on décime
Pris entre aggro et langue de pute
Clint sur la tête, clé du QG au cou , épée sur le côté
Choix évident entre liesse et révolte, un chemin dépourvu de roses
Plein de forums mais le sourire des nôtres après le combat
Recharge nos proses

Lothar
Armes étincelantes, nos vies insolentes
Sont relatées en ces pages où nos primes jettent l’encre
Triste historique avec ces vers comme fer de lance
Combien de critiques pour éclairer nos voies ?
Nos Légions louvoient hors des sentiers battus
Balottées joie intense, peine, fraternité et raclures
Ainsi la vie est faite, douceur et amertume
La mienne se résume à l’espace pris entre le contrat et la plume

Gods
Entre le contrat et la plume naissent ces germes issus de nos dossiers
Nos écrits feront de nos petits frères des graines de mercenaires
La rage hors du fourreau, peu importe ce qu’ils feront tant que nos lames danseront
Y’aura des trous dans les dimensions
Souvent pris entre l'ire et Elle et le Air-Pet
Les torches dans les cœurs se consument
Lentement oublié comme une clope sur un mur
Un seul remède contre les cons, la guérilla
Plume au clair, regraver les chroniques du Clan Sériane

Lothar
Entre le contrat et la plume, la vengeance sera rendue possible
Une vie de Sériane libre et non pas de larbin docile
Ou d’un chassé croisé quotidien dans les tôt piques
Zigzag entre les regards des détracteurs et ceux des grhobhil's
On s’bat pour le mieux quand c’est le chaos qui s’profile
Les plumes s’éguisent à force de voir tous ceux qui profitent
Dictature de l’émotion, nous, pillons sur le croquis
Nous sommes la multitude, mais notre succés les motive

Gods
Entre le contrat et la plume assouvir nos passions
Sans chercher à faire la une pour l’honneur des trouffions
Pour vous, des routes y’en a qu’une
Taillée dans les buissons où se cachent peur, doute, haine et suspicion
Chaque contrat déposé entre calme et surtension
Clair comme la rosée, le message vole via le canal
Une grappe au départ à présent admire nos Légions
La stratégie est décidée, on charge style du dragon-cochon

Lothar
Entre le contrat et la plume, il n’y a qu'un retour du bâton concis
Fallait bien qu’un jour on sorte des stéréotypes où on nous confine
Ils nous pensent bêtes mais on sait tout de leurs consignes
Au premier faux pas c’est direct en critique qu’on nous assigne
J’ai ramassé leur arme, mes frères en étaient ravis
Ma plume a dansé au son austère de mes nerfs à vif
A partir de là c’est brasse coulée dans les rapides
Et fiesta d’malade à chaque centimètre qu’on grappille

Gods
Entre le contrat et la plume, j’ai planté mes quartiers, récolté une forteresse
J’y ai mis mes idées issues de ceux qu'Amakna n’aime pas trop visiter
Dès qu’la connerie passe par là, on se jette sans hésiter
Pas question qu’nos voix par les P'tis Dieux soient parasitées
Entre les items et la planque facile ils veulent nous voir écrouler
Suivre leur schéma de star : grosses ailes, gros artefacts
Ici on dort pas, ils nous blousent pas avec leur médiocrité
Air-Pet strict, dynamite, pure guerre de tranchées féroces pour les nôtres
On cause pas d'abus quand on est entre isolationisme et mauvaise foi
Y’a pas de réponses à donner
Signe nous le contrat et dis nous juste où on doit le pointer

Lothar
Entre le contrat et la plume, nos lames arrivent massives
Le Grhobhil oppresse le plus souvent les gentils passifs
Nos escarmouches relèvent malheureusement du pari à risque
Mais en un an ici, on s’paie un putain de charivari
Méritants car oui, ce clan était parti à vide
D’un Iop blasé, de trois et d'une feca, la base aka « Mère patrie aride »
Plume sur contrat et tout à coup la magie agit
Le Clan suit son cours bien attifé en machine à gifles
En route pour les …. Et les … dans leur assise
Fonde une famille aussi mythique que les Kanojedos
Derniers ministres trahis de l’école impériale Ankamanéen
Lutte pour ses idées quand la masse demeure statique...




Lothar : receuilli par Lilith, Seïduna
Gods : receuilli par Lothar, Fedayin




Hommage et dédicace à Mars, Chill' et les siens.

Ermrr'ho

Bien sûr rien n’est réel, et oui tout est permis,
Sombre cité du Sud, Blanc le havre du Nord,
La graine en votre sein, germe de haine et mort,
Quand sonnera le glas, rythmé par l’hallali,
A vos côtés le fier clint du mercenaire,
Dans le dos le clint fourbe de l’assassin,
Envers et contre tous, la devise de fer,
Et notre honneur est sauf quand propres sont vos mains.
Nulle belle houri, et point de nirvana,
Dans notre Alamut de mousse il n’est qu’une foi,
Un clint pour tous, tous pour un clan, et voilà,
Loyauté dans le vide entre plume et contrat.


Shance

Sourde est la douleur
Grande est la foi dans le clan
La force et l’honneur

Dure est la défaite
La victoire se partage
Société secrète

Vous les preux sérianes
Iles au milieu des vagues
Cherchez dans votre âme

Mercenaires noirs
La vérité la valeur
Et enfin l’espoir


Ermrr'ho

Hélas, hélas, tu n’auras d’autre reconnaissance
Que celle de tes pairs, la joie de leur présence,
Car sombre est le clint, ah, pour qui prend conscience,
Que jamais dans sa vie ne vient la délivrance.
Est-ce que l’histoire nous donnera raison ?
Goûterons-nous tous le repos des justes et sinon,
Marquerons-nous de notre nom cette contrée ?
Comme ceux qui toujours résistent à l’adversité ?
On ne punit jamais, toujours on exécute
La volonté de tiers, lésés ou charognards,
Nous savons que les vils et les fous, tôt ou tard,
Entre plume et contrat auront une fin abrupte.


Shance

Craintes et rancœur
N’animent pas mon âme
Ecume des jours

Du sang sur ma lame
De l’or sous la poussière
Le but est caché

Mais je ne sais rien
Je cherche une vérité
Sous ces oripeaux

Plume et sabre au clair
Car les mots sont les armes
L’acier le message

Sous les quolibets
Entr’ marteau et enclume
Forge le destin



Ermrr'ho, frère
Shance, soeur


*griffonné en bas du parchemin :
Certaines paroles ont des échos, parfois bien inspirés.
Mais si les réponds sont mal venus, il suffit de les effacer*

Lothar
C'est pas l'Iop qui prend la stomb'
C'est la stomb' qui prend l'Iop ... Tatatin !!
Moi la stomb' elle m'a pris
Je m' souviens un Mardi
J'ai troqué mes Botodindo
Et sa cape un peu mitée
Contre une paire d'Orino
Et une d'Eupé Vaiypay
J'ai déserté les classes
Qui m'disaient "Sois brillant"
La baston c'est nulasse
Les Gaybay's s'complaisent dedans

Gods
Dès que le air-pet soufflera
Je repartira
Dès que les glands tourneront
Nous nous en allerons

Lothar
C'est pas l'Iop qui prend la stomb'
C'est la stomb' qui prend l'Iop
Moi la stomb' elle m'a pris
Au dépourvu tans pis
J'ai eu si mal au cœur
Sur les gorgées en furie
Qu'j'ai vomi mon quatre heures
Et mon minuit aussi
J'me suis cogné partout
J'ai dormi dans des zaaps bondés
Ça m'a coûté mes sous
C'est d'la roxxance, c'est le pied !

Ho ho ho ho ho Ixpez haut ho ho ho

Gods
Dès que le air-pet soufflera
Je repartira
Dès que les glands tourneront
Nous nous en allerons

Lothar
C'est pas l'Iop qui prend la stomb'
C'est la stomb' qui prend l'Iop
Mais elle prend pas la lyrique envolée
Qui préfère les foras teignes
La mienne m'attend au port
Au bout de la jetée
Les foras c'est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
De cliquage, elle pleure
Son Iop qui la quitte
La stomb' c'est son malheur

C'est pas l'Iop qui prend la stomb'
C'est la stomb' qui prends l'Iop
Moi la stomb' elle m'a pris
Comme on prend un tabbi
Je ferai le tour du monde
Pour voir à chaque map
Si tous les grobes du monde
Veulent bien m' lâcher la grappe
J'irais aux quatre vents
Foutre un peu le boxon
Jamais les Grhob'Hill's
N'oublieront mon prénom

Ho ho ho ho ho Ixpez haut ho ho ho

C'est pas l'Iop qui prend la stomb'
C'est la stomb' qui prend l'Iop
Moi la stomb elle m'a pris
Et mon Air-Pet aussi
Elle est fière ma rapière
Elle est en jette ma Griz'mine
C'pas une lame de grosse pine
Me donne l'air d'un pequenaud
Petit-Roi et autres Koko'
Faible ou Dragon-d'Eau
N'Ixu'payent pas sur des cageots
Ni sur des poubelles

C'est pas l'Iop qui prend la stomb'
C'est la stomb' qui prends l'Iop
Moi la stomb' elle m'a pris
Je m' souviens un Vendredi
Ne pleure plus ma mère
Ton fils est un bill-gros
Ne pleure plus mon père
Je revisite mon cerveau
Regardez votre enfant
Il est parti geek
Je sais c'est pas marrant
Mais c'était mon destin


Gods
Dès que le air-pet soufflera
Je repartira
Dès que les glands tourneront
Nous nous en allerons

Tatatin !!



Lothar : vieux matelot
Gods : jeune mousse

Ermrr'ho

Dans le port d'Madrestam
Y a des sérianes qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Madrestam
Dans le port d'Madrestam
Y a des sérianes qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Madrestam
Y a des sérianes qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Madrestam
Y a des sérianes qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes


Shance

Et plus élégant

Que celui qui ne sait plus se taire
Ce jour si chargé que ne l'est l'atmosphère
Ce jour si salin que ne l'est l'eau de mer

Et plus élégant

Je cherche un titre un nom
Une palette et son moyen d'expression

Je cherche un souffle un son
Une porte et son illustration

Je cherche un souffle un son
Une etincelle et sa continuation

Je cherche un doute un ton
Une porte et son illustration

Je cherche un fil du fond
Une silhouette portant mon nom

Je cherche


Shance, la question
Ermrr'ho, la réponse

Lothar, assis à une table de Grand Maitre Sériane, à côté d'autres tables de conferenciers de différents rôles " officiels ", bureau du 6° étage inférieur, Temple de Iop, sous la Tour du Koing.

Au dessus de lui les blasons de la multitude de dieux, de demi-dieux.. et d'autres "dieux " un peu " particuliers "..

Il se penche en avant, joint les mains et s'adresse à une assemblée jenfoutiste, un public complice ou un dortoire .. au choix.. :



" Je regette de ne pas pouvoir vous donner de meilleures nouvelles ..
Mais ici nous sommes dans un système préfabriqué ..
.. dont la clé de voûte est : le " sensationalisme " ..

Ils vous font tourner en rond ... de 9 heures à 17 heures ..
.. et de 17 heures à 21 heures.. vous êtes à moi ..
Je vous raconte ce qu'ils veulent que je vous raconte..
Et vous le considérez comme étant la vérité !!

..

Personne n'ouvre ses yeux !!!
Nos façons de faire ruinent notre monde ! Nos vies !! Et nos ressources mentales !!
Et vous êtes heureux, tous heureux !!!

..

Je marche pour le système !!


*la salle explose soudain dans une grande gerbe d'étincelles*




Gods
Le Peuple du Champ-Champ
Assis n'importe où toute la journée
Qui pourrait y croire ?
Qui pourrait y croire ?!
Laisse donc ta mère se lamenter !


Lothar
Et bien je ne suis pas ici tout le temps vous savez
Certaines personnes, certaines personnes, certaines personnes
Appelent cela de l'insanité.. Eh oué !! de l'INSANITE !!

Je joue à la roulette iop tous les jours, un sport d'aventurier,
Avec une épée appelée la vie.. Et oué !! Ma vie !!
Vous savez qu'à chaque fois que j'essaie d'abandonner,
Et je veux " vraiment " pouvoir y être,
C'est déjà le lieu où je suis
Car j'y suis déjà !!


Gods
Le peuple du Champ-Champ
Assis n'importe où toute la journée
Qui pourrait y croire ?
Qui pourrait y croire ?!
Laisse donc ta mère se lamenter !


Lothar
J'ai eu une arme l'autre jour de la part de Kaw'
C'est joli, effilé et s'ajuste bien à mes mains
Eh oué !! Tout juste entre mes mains !
Ma pensée, vous savez,
Elle s'arrache tout le temps au dehors
Et je n'ai qu'à la foutre dehors ..
Et là Ohh mon dieu, elle en est d'accord !

Les gens sont toujours en train de me donner la chasse
Essayant d'écraser ma figure par terre
Et tout ce qu'ils voudraient faire
Est de me pomper mon putain de cerveau ! Mon cerveau !!


Gods
Le peuple du Champ-Champ
Assis n'importe où toute la journée
Qui pourrait y croire ?
Qui pourrait y croire ?!
Laisse donc ta mère se lamenter !


Lothar
Je suis assis ! ..
Dans ma chambre glauque ..
Aucune lumière !
Aucune musique !!
Juste de la COLERE !!!

J'ai tué tout le monde ...
Je suis foutu pour toujours ... mais je me sens bien mieux !

Comment je me sens, qu'est ce que je raconte...
Allez vous faire foutre ! Tout ca fout l'camp !!
Comment je me sens, qu'est ce que je raconte...
A la fin tout fout l'camp !!


Gods
Comment je me sens, qu'est ce que je raconte...
Allez vous faire foutre ! Tout fout l'camp !!
Comment je me sens, qu'est ce que je raconte...
A la fin tout fout l'camp !!
Comment je me sens, qu'est ce que je raconte...
Allez vous faire foutre ! Tout fout l'camp !!
Comment je me sens, qu'est ce que je raconte...
A la fin tout fout l'camp !!
Comment je me sens, qu'est ce que je raconte...
Allez vous faire foutre ! Tout fout l'camp !!
Comment je me sens, qu'est ce que je raconte...
A la fin tout fout l'camp !
A la fin tout fout l'camp !
A la fin tout fout l'camp !
A la fin tout fout l'camp !
A la fin tout fout l'camp !
A la fin tout fout l'camp !
A la fin tout fout l'camp !

A la fin tout fout l'camp !!!



Lothar : sud caspienne
Gods : nord caspienne

Bonta, un soir comme un autre.

Un humanoïde à la peau bleutée était agenouillé devant une table remplie de bouteilles de lait-lait vides et de cakes aux fruits à moitié dévorés. Une perruque violette était négligement posée sur le dossier de la chaise attenante.

D'autres personnes se trouvaient non loin dans les étages en train de japer à qui était la plus belle, à jacasser à qui pourfendrait le plus de Brakmariens et enfin à qui de se moquer du fait que les secondes ne l'avaient jamais vraiment fait.

La créature, chauve et décatie à part quelques touffes de cheveux bruns, à la machoire masculine et trempée de coulis de maquillage bleuté, au rez de chaussée, se trouvait face à un vieux monsieur à la barbe blanche.

Dans sa colère elle avait laissée de côté toute comédie d'apparence et s'était révélée dans toute sa laideur : un être faussement mystérieux à l'âme creuse, narcissique et uniquement interessée par le fait de jeter le doute dans l'esprit de ses contemporains.

Tenant la tête du vieil homme dans ses mains caleuses elle serrait ce dernier très fort contre lui et pleurait en même temps, des larmes de rage et de frustration. Le viel homme ne le savait sans doute pas déjà mais il allait mourir étouffé contre son disciple alors que ce dernier lui tenait ces quelques mots de frustration :



- Tu m'as écrit autrefois .. Quelles sont les quatres vertues majeures pour faire le Bien :

" Justice, bravoure, sens de la communauté et générosité " ! ..

Quand j'ai lu cette liste.. J'ai vu que j'en avais aucune ! .. Mais j'ai d'autres vertues !!.. "

L'ambition !! ".. Qui est bien une vertue lorsqu'elle conduit à se faire adorer !..

La créativité ! .. Peut être pas en terres étrangéres ou en diplomatie mais.. dans mes carrés de groupies !! ..

Le devouement ! .. A mon ego, à ma guilde et à toi, mon mentor et père ! ..

Pourtant, aucune de ces vertues n'étaient sur ta liste .. Mais qu'est ce qu'il y a en moi que tu hais tant ?!!.. Je sais que je suis faible et fourbe .. Mais j'ai de l'ambition !!



Alors qu'il finissait ses mots le vieux maitre avait déjà fini d'étouffer et de rendre l'âme. Se rendant compte de cela, l'être abjecte fut pris d'une quinte de toux gênée. Prenant avec la plus extrême des délicatesses son maitre par les bras il le traîna au dehors et l'enmena au loin, dans les ruelles de la cité et le jeta dans un caniveau.

Une fois fait, il se rendit compte qu'il n'avait pas enmené sa perruque, que si d'aventure une personne venait à la voir il pourrait être démasqué. Alors il s'empressa de revenir au rez de chaussée.

Et là surprise il vit un clochard au chapeau à bords larges sortir en s'excusant de s'être trompé de maisonnée. Il l'avait l'air bourré. La créature, méfiante aux débuts, haussa finalement les épaules et entra pour aller se refaire une beauté et rejoindre ses amis afin de leur annoncer une merveilleuse nouvelle.



- Mais amis ! Pleurez avec moi car notre mentor est mort ce soir .. Ayant disparu dans d'étranges circonstances , je me dois, moi, sa protégée, de reprendre son rôle. Préparez la veillée funebre et annoncez mon couronnement. Et appelez moi le général Miniminus pour savoir à quel côté il se rangerait..



Quelques semaines plus tard une magnifique organisation venait de naître dans la ville. Elle servirait les valeurs de la chevalerie, de la droiture, de l'honneur, de la fraternité, du dialogue, de la sagesse, de l'initiative etc etc . Le pire c'est que certains y crurent.

Le mieux fut que par ailleurs un visiteur importun venu totalement par hasard au tout début avait vu cette piéce vide de toutes ces valeurs, avait vu la perruque, le crime de l'être bleuté et ses mensonges à venir.

Dans d'autres temps et dans d'autres lieux il continuerait à l'observer, patiement comme un serpent tapi dans l'ombre, en se disant qu'un jour il dévoilerait le mystère de l'une des plus grandes escroquerie de la ville de Bonta.

Shance

Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus sombres
Sauront t'aider mieux que nous puisque
L'on ne peut t'aider plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de notre citadelle
Comme octolliard l’est d’aperirel
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte éternelle
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ton lupanar
Aujourd'hui c'est Brakmar
Dans ton exil essaie d'apprendre à te retenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars


Erurr’ho

Parce que son souvenir pèse comme ses remords devant la fin
De ce fardeau, je m'allège l'exorcisant encore au lendemain
De mes jours naïfs. Quel réveil plus que brutal,
Les nerfs à vifs j'ai une vision d'amour et de haine
En paire complice bien matinale
Au risque de vivre mal, les jours restants
C'est de la méfiance que j'installe dès à présent
Puis à la question réaliste sur les faiblesses du genre humain
Ma réponse s'rait p't'être les tremblement de ma main
Grattant la ballade pour un traître

La voilà, ta ballade, traître
Ballade pour un Traître

Beauté de toute choses, illustres présages, inattendus
A la croisée des chemins, or et bijoux te seront dûs
Lorsque le satin blanc enveloppera les sommets
Que les aigles se jetteront à mes pieds, Tu seras comblé,
L'âme nue, nul être ne saura tricher
Et c'est alors que ton nom, je reconnaitrai
Celui qui t'aura ignoré, celui là même qui m'aura déçu
N'aura de repos que ses fantasmes déchus

L'agonie ne fera point de toi un martyr
Dans la tombe, tu souffres hélas ta peine ne se retire

Aux astres maudits, figés par des échos de douleur
Les humbles et les justes meurtris par tant de malheurs
Pas de rancunes, ni de vengeance froid comme une tombe
Et comme le fer rouge intense, j'attendrais la sentence,
Plus poignant que l'envie viendra le néant
Poussière tu flatteras les ombres en pleurant
Et quand tu regarderas derrière toi
Faible de ton arrogance, résigné
Noyé dans le chagrin, tu la contempleras
Le tranchant de son aura Cruelle vérité
Ton désir de devenir ce que tu n'as jamais été
De vouloir ce que tu n'avais pas
En te souillant pour y arriver
Ils te rongeront pour tous ceux à qui tu as menti
Les tristes qui t'auront aimé hanteront jusqu'à tes souvenirs
Alors tu maudiras ta haine, et je célèbrerai ta perte
En chantant, sourire aux lèvres, cette ballade pour un traître

La voilà, ta ballade traître
Ballade pour un Traître

J'ai été trahi par l'illusion, amie de l'enfance et du rêve hier
Elle s'est sauvée, j'sais même pas où, surement durant l'hiver
De loin la période la plus galère pour le moral
C'était un coup bas, on m'a dit que ça apprend à vivre
J'ai été trahi par l'enfance, l'amie de l'insouciance m'a quitté
il m'a laissé de beaux souvenir et aussi de quoi réfléchir pour des années
L'insouciance "La Garce" n'va pas tarder aussi,
Elle fait souffrir, J'la fuis, mais j'sais qu'elle guette toujours
J'ai été trahi par la confiance, meilleur amie de l'amour
Comment pourrais-je lui en vouloir méfiance existe pour
Et quand l'amour m'a présenté la haine, cette méfiance est devenue reine
Son autorité ne m'a jamais plu. Respect des autres, respect de soi-même
Respect c'est être, putain "Comme Traître".
Ah, ça rend malade, tiens connard ta ballade

La voilà, ta ballade, traître.
Ballade pour un Traître


Shance, le pardon
Errur’ho, la sanction


(HRP : les textes de tout ce topic ne sont pas de moi bien entendu, à part les modifs « dofusantes » des textes originaux : je laisse le soin de trouver qui sont les auteurs irl de ces chansons connues)

Emotions censurées, j’en ai plein le container
Je m’accroche aux clints sombres, j'm’arrange pas les maxillaires
Section rythmique, section de combat, effets secondaires
C’est elles, séquelles, c’est tout ce qui me reste de caractère

Tête brûlée, j’ai plus qu’à servir Fallanster
N’essayez pas de m’arrêter, je file tel un bworker
A l’analyse il sortirait que j'suis pas d’équerre
Vol de nuit sur les kipiks, j’attends la prochaine guerre

Jamais d’escale jamais de contact avec l’ordinaire
Perdu la boussole le compas erreur volontaire
Frôler des torgnoles des bastons frôler l’éphémère
Si tu touches
Si tu t'arraches
Tu rentres dans le légendaire
Réalité
Réalités
Un contrat exemplaire
Si c’est pour donner des bourre-pifs
Moi je suis mercenaire

Mercenaire