[event] Saurez-vous les retrouver ? (autre version)
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[event] Saurez-vous les retrouver ? (autre version)
Ayant trouvé ce petit jeu très amusant, je me suis permis de le refaire. Avec quelques modifications :
- Les noms sont tous présents en entiers et avec les mêmes sonorités dans le poème.
- Le poème est en alexandrins.
A vous de trouver les noms, et de me dire dans quel ordre ils sont rangés. (c'est pas très dur).
La chimère abstraite
Un jour sur la lune elle marchait mains tendues
La Déesse aux yeux d’or portant dans son manteau
Une enfant qui semblait froide comme un tombeau
Née de quelque ange ancien exilé sous les nues
Elle l’y alla poser dans le nord du monde
Dans un berceau d’hiver en souriant aux anges.
Son œil-cacahouette a des lueurs étranges
Elle est frêle, ses cheveux sont pales comme une onde
Quelques années bientôt passèrent son visage
Elle était seule et froide, sans amis, et sans Dieu
Qu’un collier en triangle qui luisait dans les bleus
– Une faux à polir, et un semblant de rage.
Laissant ses ours blancs et ses contrées sauvages
Sitôt adolescente elle partit pour le sud
Elle s’en va vers les hommes. Aussi froids. Et plus rudes.
« L’aut’ tarée. », qu’ils l’appellent. Sans savoir son âge.
Pour un félin glacé, tant de déconvenues !
A être ainsi, si seule, comment voudriez-vous… ?
Sans pleurer, sans sanglots, la belle chatte quitte tout
Et reprend son chemin, courant les étendues.
Ses matins sont amers, ses minuits sont violence
Dans la chasse et le nombre elle compense la perte
Sanguinaire sans cesse et sans cesse alerte
Elle tente de noyer le goût de son absence
Et triste en ce qu’elle est sauvage et solitaire
La fille de Nova se complaît dans l’alcool
La miss enivrée est souvent sur le sol
Dans des chambres minables, sans but et sans prières
Parmi toutes ces choses, c’est une à méditer
Que l’absence de sexe – ou d’un peu de tendresse
Comme si les pulsions, tuées par la tristesse
Pouvaient s’éteindre enfin et malgré la beauté
Elle en a vu, pourtant, des males – et des superbes
Virils – et tout le reste, elle a vu des serveuses
Plus belle que des jours pluvieux, et malheureuses
Des mystiques à foison, des séducteurs en herbe.
C’est une fille froide, et l’été n’y peut rien.
L’hiver est sa raison, de son cœur à ses larmes
Car elle en a parfois, glacées, comme des armes
Dans des moments, perdus, qui ne sont pas les siens.
Ses yeux froids sont naïfs et gracieux de démence
Pierres de cent carats belles à en défaillir
Des diamants de folie, des spectres de sourires
Qui fixent l’horizon comme un affront qu’on lance
Quelques années, si tôt, passées sur son visage…
Elle est jeune pourtant, et vierge, quelque part
Mais si seule et chenue qu’il est déjà trop tard
Elle a trop vu du monde, et trop tourné de pages
L’innocence est fragile, chaque chose l’étonne
Elle est comme un regret, comme une douce fièvre
Un goût d’ amande amère qui reste sur les lèvres
Un fruit tendre et précieux qui s’effrite à l’automne.
Qu’il est doux, ce regret des jours où je suis né.
Oh… j’affabule un peu, mais ce sont mes chimères
Je n’ai pas inventé, ni le froid, ni l’amer
Savez-vous ? Je joue, certes. Mais c’est de mon passé.
Et ce cœur qu’on lacère, ces idées, ces averses
Je n’ai rien inventé ! Je ne suis pas un dieu
Pour façonner ainsi des êtres malheureux
Savez-vous ? Je ne suis qu’une lèvre qui gerce.
- Les noms sont tous présents en entiers et avec les mêmes sonorités dans le poème.
- Le poème est en alexandrins.
A vous de trouver les noms, et de me dire dans quel ordre ils sont rangés. (c'est pas très dur).
La chimère abstraite
Un jour sur la lune elle marchait mains tendues
La Déesse aux yeux d’or portant dans son manteau
Une enfant qui semblait froide comme un tombeau
Née de quelque ange ancien exilé sous les nues
Elle l’y alla poser dans le nord du monde
Dans un berceau d’hiver en souriant aux anges.
Son œil-cacahouette a des lueurs étranges
Elle est frêle, ses cheveux sont pales comme une onde
Quelques années bientôt passèrent son visage
Elle était seule et froide, sans amis, et sans Dieu
Qu’un collier en triangle qui luisait dans les bleus
– Une faux à polir, et un semblant de rage.
Laissant ses ours blancs et ses contrées sauvages
Sitôt adolescente elle partit pour le sud
Elle s’en va vers les hommes. Aussi froids. Et plus rudes.
« L’aut’ tarée. », qu’ils l’appellent. Sans savoir son âge.
Pour un félin glacé, tant de déconvenues !
A être ainsi, si seule, comment voudriez-vous… ?
Sans pleurer, sans sanglots, la belle chatte quitte tout
Et reprend son chemin, courant les étendues.
Ses matins sont amers, ses minuits sont violence
Dans la chasse et le nombre elle compense la perte
Sanguinaire sans cesse et sans cesse alerte
Elle tente de noyer le goût de son absence
Et triste en ce qu’elle est sauvage et solitaire
La fille de Nova se complaît dans l’alcool
La miss enivrée est souvent sur le sol
Dans des chambres minables, sans but et sans prières
Parmi toutes ces choses, c’est une à méditer
Que l’absence de sexe – ou d’un peu de tendresse
Comme si les pulsions, tuées par la tristesse
Pouvaient s’éteindre enfin et malgré la beauté
Elle en a vu, pourtant, des males – et des superbes
Virils – et tout le reste, elle a vu des serveuses
Plus belle que des jours pluvieux, et malheureuses
Des mystiques à foison, des séducteurs en herbe.
C’est une fille froide, et l’été n’y peut rien.
L’hiver est sa raison, de son cœur à ses larmes
Car elle en a parfois, glacées, comme des armes
Dans des moments, perdus, qui ne sont pas les siens.
Ses yeux froids sont naïfs et gracieux de démence
Pierres de cent carats belles à en défaillir
Des diamants de folie, des spectres de sourires
Qui fixent l’horizon comme un affront qu’on lance
Quelques années, si tôt, passées sur son visage…
Elle est jeune pourtant, et vierge, quelque part
Mais si seule et chenue qu’il est déjà trop tard
Elle a trop vu du monde, et trop tourné de pages
L’innocence est fragile, chaque chose l’étonne
Elle est comme un regret, comme une douce fièvre
Un goût d’ amande amère qui reste sur les lèvres
Un fruit tendre et précieux qui s’effrite à l’automne.
Qu’il est doux, ce regret des jours où je suis né.
Oh… j’affabule un peu, mais ce sont mes chimères
Je n’ai pas inventé, ni le froid, ni l’amer
Savez-vous ? Je joue, certes. Mais c’est de mon passé.
Et ce cœur qu’on lacère, ces idées, ces averses
Je n’ai rien inventé ! Je ne suis pas un dieu
Pour façonner ainsi des êtres malheureux
Savez-vous ? Je ne suis qu’une lèvre qui gerce.
Sylke- Chevaucheur de Karne
- Nombre de messages : 99
Qualité : Sériane
Divinité : Nova
Guilde : Lancea Sanctum
Date d'inscription : 19/01/2006
Re: [event] Saurez-vous les retrouver ? (autre version)
11 de trouvés pour l'instant :p
Edit : 13 è_é
Edit : 13 è_é
Sainte Olga- Sanglier
- Nombre de messages : 136
Age : 39
Divinité : Mwa même
Guilde : Yatsu'd'bras
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: [event] Saurez-vous les retrouver ? (autre version)
KawetSon œil-cacahouette a des lueurs étranges
ZamieElle était seule et froide, sans amis, et sans Dieu
Lothar« L’aut’ tarée. », qu’ils l’appellent. Sans savoir son âge.
ElshattkitouSans pleurer, sans sanglots, la belle chatte quitte tout
MinuitSes matins sont amers, ses minuits sont violence
Miss-EniLa miss enivrée est souvent sur le sol
uN' ?Parmi toutes ces choses, c’est une à méditer
MystikaDes mystiques à foison, des séducteurs en herbe.
eniperienC’est une fille froide, et l’été n’y peut rien.
AmandaUn goût d’ amande amère qui reste sur les lèvres
NeoJaffaQu’il est doux, ce regret des jours où je suis né.
Oh… j’affabule un peu, mais ce sont mes chimères
Voilà ce que j'ai trouvé, pour l'ordre je dirait de Grand Maître à Grand Sériane, mais si c'est le cas, y'a une erreur pour eniperien [/quote]
Ulquiola- Dragoss
- Nombre de messages : 672
Age : 34
Qualité : Lame
Divinité : Aucun
Guilde : Ice Breeze
Date d'inscription : 28/01/2006
Re: [event] Saurez-vous les retrouver ? (autre version)
je complete Ulquiola
Entre Kawet et Zamie : Zan
Ensuite pour Un', ya le nom complet, reste a savoir si les sons vont avec ^^' (de l'anglais dit en français ferait a peu près ca):
Entre Amanda et Eniperien : Arabella
Et enfin, Cercei :
Voila, j'en ai oublié aucun j'espère...
Je retourne a ma taverne! A plus...
Entre Kawet et Zamie : Zan
Quelques années bientôt passèrent son visage
Ensuite pour Un', ya le nom complet, reste a savoir si les sons vont avec ^^' (de l'anglais dit en français ferait a peu près ca):
Parmi toutes ces choses, c’est une à méditer
Entre Amanda et Eniperien : Arabella
Pierres de cent carats belles à en défaillir
Et enfin, Cercei :
Et ce cœur qu’on lacère, ces idées, ces averses
Voila, j'en ai oublié aucun j'espère...
Je retourne a ma taverne! A plus...
Sandylia- Boufton
- Nombre de messages : 9
Qualité : Neophytita
Divinité : Sadida
Guilde : <none>
Date d'inscription : 24/03/2006
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