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[Chronique] Des pas dans le noir
par Felyna Jeu 2 Avr - 23:38
Depuis toujours, les actions humaines influences notre monde. Ils sont intimement lié bien que personne ne connaisse son existence. Ici, nous vivons en paix, dans un lieu où seule Nature est maîtresse. Cependant ... cela fait maintenant quelques siècles que nôtre terre se dégrade ...
Après plusieurs jours de marche, une jeune femme arriva dans une ville qu'elle ne connaissait pas. Elle semblait complètement perdue devant cette masse de monde qui grouillait à l'intérieur de ces remparts infranchissables. Pourtant, elle avançait comme guidée par une force invisible en qui elle avait toute confiance. Elle était maigre, le regard blafard perdu au loin. Des cernes noires se dessinaient sous ses yeux surplombant ses joues creusées par un jeûne de plusieurs semaines. Elle entra dans la ville d'une démarche saccadée, tel un zombi cherchant son chemin dans le néant. Pas à pas, la jeune femme se trainait dans les rues de cette immense ville. Plusieurs mètres plus loin, elle entra dans une auberge délabrée où picolait quelques ivrognes habitués de la maison.Quelle ne fut pas leur joie en voyant entrer une demoiselle si peu vêtue. Depuis le temps qu'ils étaient des rebuts de la société, un petit coup ne pourrait leur faire de mal. Juste une fois, elle ne pourrait pas se défendre, ce n'est qu'une inconnue, personne ne saura qui est l'auteur de ce crime. Elle s'assit sur une haute chaise en face du bar. Le barman la regarda d'un intrigué. Il lui servit un verre d'eau pour la rafraichir. C'est alors qu'elle se sentie soulevée et trainée dans un coin par les trois ivrognes pour leur office. L'un deux regarda derrière lui, ayant entendu un bruit de verre que l'on aurait laissé tombé de stupeur sur le sol. L'ivrogne écarquilla les yeux le temps de se remettre de ce qu'il venait de voir. Des jumelles ? Non ce n'est pas possible. Elle s'en alla tranquillement pour poursuivre son chemin dans le dédale de la cité, laissant derrière elle les trois ivrognes avec son autre elle-même. Ceux-ci s'effondrèrent sur le sol, sentant subitement l'effet de l'alcool leur monter à la tête.
Plusieurs rues plus tard ... La jeune femme, ne tenant plus sur ses jambes, tomba à terre inconsciente. Elle réouvrit les yeux subitement, fixant d'un regard intense le plafond. Sa pupille redevînt ronde au milieu de son iris bleu azur. Les deux pieds par terre, la jeune femme se releva et se mit péniblement debout pour s'avancer vers la fenêtre et regarder au dehors.Sa nuisette voleta derrière elle lorsque l'air s'engouffra dans la chambre.Apparemment, quelqu'un l'avait recueillie dans la rue. Ainsi elle était enfin parvenue à destination: la cité de Camelot.
Les jours passèrent les uns après les autres. La jeune femme reprenait les forces qu'elle avait perdu durant son long et pénible voyage. Les creux de ses joues disparurent, son tein blafard reprit quelques couleurs et son corps devînt un peu plus musclé qu'auparavant.
Elle se mit à étudier les habitudes des habitants de cette ville. Tout le monde la trouvait discrète, peut-être trop à leur gout. Cela ne présageait rien de bon. Les rumeurs sur la nouvelle arrivante ne cessaient de croitre, à tel point que les citadins de Camelot lui donnèrent un nom: Mirage.
Mirage ... une jeune femme à l'esprit insaisissable. Elle ne semblait pas croire aux coutumes locales ... elle ne parlait que du Prisme. Le Prisme? Quelle drôle d'appellation pour une croyance. D'après ceux qui arrivèrent à lui parler, elle louait une Déesse très puissante. Sa magie venait de prières envoyée à sa divinité en échange d'un présent.
Au bout de plusieurs mois d'observations, Mirage se rendit compte d'une chose. Ils étaient loin de savoir ce qu'ils faisaient à leur monde. La pollution, le malheur des plus pauvres qui ne pouvaient avoir d'argent. Et le pire fut que le sang se déversait à flot sur l'herbe fraiche, l'empêchant de respirer et la faisant mourir petit à petit, inexorablement jusqu'à l'arrêt d'une bataille. Le destin des hommes n'était-il que de se battre perpétuellement ? Elle pensait qu'il pouvait très bien en être autrement.
C'est donc pour cela que quelques mois plus tard elle s'engagea dans l'armée. Mais personne ne voulait d'une femme dans leur bataillon. Trop faible, disaient certains. Porte poisse, disaient les autres. Mais à force d'insister, l'un des généraux finit par craquer et lui trouva une place dans son escadrille.
L'attaque devait avoir lieue dans une semaine. Une grande cité ennemie menaçaient d'attaquer la ville de Camelot. Mirage assura qu'elle saurait se défendre sur le champ de bataille, seule, sans armes. Les soldats la prirent pour folles. Seuls certains se méfiaient d'elle, car trop sure de son potentiel, trop sure de pouvoir survivre contre des milliers d'hommes lui faisant face.
Mirage
Matricule.21
Après plusieurs jours de marche, une jeune femme arriva dans une ville qu'elle ne connaissait pas. Elle semblait complètement perdue devant cette masse de monde qui grouillait à l'intérieur de ces remparts infranchissables. Pourtant, elle avançait comme guidée par une force invisible en qui elle avait toute confiance. Elle était maigre, le regard blafard perdu au loin. Des cernes noires se dessinaient sous ses yeux surplombant ses joues creusées par un jeûne de plusieurs semaines. Elle entra dans la ville d'une démarche saccadée, tel un zombi cherchant son chemin dans le néant. Pas à pas, la jeune femme se trainait dans les rues de cette immense ville. Plusieurs mètres plus loin, elle entra dans une auberge délabrée où picolait quelques ivrognes habitués de la maison.Quelle ne fut pas leur joie en voyant entrer une demoiselle si peu vêtue. Depuis le temps qu'ils étaient des rebuts de la société, un petit coup ne pourrait leur faire de mal. Juste une fois, elle ne pourrait pas se défendre, ce n'est qu'une inconnue, personne ne saura qui est l'auteur de ce crime. Elle s'assit sur une haute chaise en face du bar. Le barman la regarda d'un intrigué. Il lui servit un verre d'eau pour la rafraichir. C'est alors qu'elle se sentie soulevée et trainée dans un coin par les trois ivrognes pour leur office. L'un deux regarda derrière lui, ayant entendu un bruit de verre que l'on aurait laissé tombé de stupeur sur le sol. L'ivrogne écarquilla les yeux le temps de se remettre de ce qu'il venait de voir. Des jumelles ? Non ce n'est pas possible. Elle s'en alla tranquillement pour poursuivre son chemin dans le dédale de la cité, laissant derrière elle les trois ivrognes avec son autre elle-même. Ceux-ci s'effondrèrent sur le sol, sentant subitement l'effet de l'alcool leur monter à la tête.
Plusieurs rues plus tard ... La jeune femme, ne tenant plus sur ses jambes, tomba à terre inconsciente. Elle réouvrit les yeux subitement, fixant d'un regard intense le plafond. Sa pupille redevînt ronde au milieu de son iris bleu azur. Les deux pieds par terre, la jeune femme se releva et se mit péniblement debout pour s'avancer vers la fenêtre et regarder au dehors.Sa nuisette voleta derrière elle lorsque l'air s'engouffra dans la chambre.Apparemment, quelqu'un l'avait recueillie dans la rue. Ainsi elle était enfin parvenue à destination: la cité de Camelot.
Les jours passèrent les uns après les autres. La jeune femme reprenait les forces qu'elle avait perdu durant son long et pénible voyage. Les creux de ses joues disparurent, son tein blafard reprit quelques couleurs et son corps devînt un peu plus musclé qu'auparavant.
Elle se mit à étudier les habitudes des habitants de cette ville. Tout le monde la trouvait discrète, peut-être trop à leur gout. Cela ne présageait rien de bon. Les rumeurs sur la nouvelle arrivante ne cessaient de croitre, à tel point que les citadins de Camelot lui donnèrent un nom: Mirage.
Mirage ... une jeune femme à l'esprit insaisissable. Elle ne semblait pas croire aux coutumes locales ... elle ne parlait que du Prisme. Le Prisme? Quelle drôle d'appellation pour une croyance. D'après ceux qui arrivèrent à lui parler, elle louait une Déesse très puissante. Sa magie venait de prières envoyée à sa divinité en échange d'un présent.
Au bout de plusieurs mois d'observations, Mirage se rendit compte d'une chose. Ils étaient loin de savoir ce qu'ils faisaient à leur monde. La pollution, le malheur des plus pauvres qui ne pouvaient avoir d'argent. Et le pire fut que le sang se déversait à flot sur l'herbe fraiche, l'empêchant de respirer et la faisant mourir petit à petit, inexorablement jusqu'à l'arrêt d'une bataille. Le destin des hommes n'était-il que de se battre perpétuellement ? Elle pensait qu'il pouvait très bien en être autrement.
C'est donc pour cela que quelques mois plus tard elle s'engagea dans l'armée. Mais personne ne voulait d'une femme dans leur bataillon. Trop faible, disaient certains. Porte poisse, disaient les autres. Mais à force d'insister, l'un des généraux finit par craquer et lui trouva une place dans son escadrille.
L'attaque devait avoir lieue dans une semaine. Une grande cité ennemie menaçaient d'attaquer la ville de Camelot. Mirage assura qu'elle saurait se défendre sur le champ de bataille, seule, sans armes. Les soldats la prirent pour folles. Seuls certains se méfiaient d'elle, car trop sure de son potentiel, trop sure de pouvoir survivre contre des milliers d'hommes lui faisant face.
Mirage
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Felyna- Ougah
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Guilde : Principauté d'Ambre
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Re: [Chronique] Des pas dans le noir
par Vake Ven 3 Avr - 11:31
C'est franchement bien mais je veux la suite moi !
Vake- Arakne
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