Une vie de Xelor...

Xelupio se dégagea des racines de l’arbre. Enfin il l’avait semé… Disons aussi que, tromper le cerveau d’un disciple de Iop, ça n’a rien de spectaculaire…Car oui, Xelupio était un jeune novice, sous la tutelle de Sydjex, un ami de ses parents qui s’occupait de lui depuis la mort de ceux-ci. Il ne gardait aucun souvenir de ces derniers, ils s’étaient fait tués par un mulou alors qu'il n'était qu'un nourrisson. Bref, toujours est-t-il qu’il allait enfin avoir une heure convenable dans sa vie. Pourtant, la vie des disciples de Xelor était longue, disait-on… Il se mit en route vers la base du clan de F.L, car il aimait y passer du temps depuis l’arrestation de celle-ci… Il vit que son ami prespic l’attendait déjà au pied de la tente, dormant d’un profond sommeil. Il se blotti contre ce dernier, puis commença à s’endormir.

C’était flou. La scène semblait se dérouler la nuit, mais une sensation de mal emmenait du lieu. Du lieu ou bien… de l’un des deux protagonistes de la scène. Il arrivait à distinguer un homme, vêtu d’un chapeau, d’une veste et de bottes, le tout dans le même teint brun délavé. Il brandissait une épée de couleur translucide ; ce qui paraissait très étrange, car lui-même était couvert de blessures, ensanglanté de toutes parts. On pouvait voir apparaître un gigantesque balafre, lui taillant le corps du torse jusqu’au bassin. Mais ce qui était le plus étrange, c’était le personnage qui se tenait fasse à lui. Ce dernier n’était pas humain : son dos était surmonté par de grandes ailes de dragons, et il mesurait deux a trois fois son adversaire. Il semblait souffrir terriblement, cela dit aucune trace de sang ne coulait de ses plaies : il en dégageait une espèce de vapeur sombre, presque invisible sur ce fond ténébreux.

Il sentit quelque chose d’humide contre son visage… Ah ! Il ouvrit les yeux brutalement : il venait de faire un mauvais rêve. C’était son ami prespic qui lui reniflait le visage d’un air amusé. « Quel rêve étrange... » pensa-t-il. « Tout était pourtant si réel... ». Il enfourcha son compagnon, et se mit en route pour le village, et surtout la sanction qu’il allait recevoir après avoir échappé a sa leçon sur l’art du marteau... Mais il préférait ne pas y penser, il ne servait a rien de se tracasser pour ce genre de choses. Mais il avait l’esprit ailleurs, ce rêve le troublait réellement .

Hrp/ Certains passages ont étés repris, pour ceux qui l'avaient deja lut avant la correction ><

[hrp]Voila la suite ^^: [hrp]

Deux jours plus tard, alors que Xelupio se promenait dans le rues d’Astrub, il sentit que quelqu’un essayait d’entrer en contact avec lui. Il détecta l’esprit de son Maître, et lui ouvrit le sien.
-« Xelupio ? »
-« Qu’y a-t-il, Maître ? »
-« Rentre vite, le ciel commence à se couvrir. De plus, j’ai une nouvelle importante a t’apprendre. »
-« Très bien, j’arrive »

Il se mit en route vers la maison de Sydjex, légèrement excité par ce que son Maître avait a lui dire.
Il arriva devant la maison, puis il sentit une goutte d’eau glisser sur sa joue. Il était temps.
Le jeune Xelor poussa la porte, puis il vit un tableau qui lui était familier. Son maître se tenait a coté de la cheminée, dans laquelle brûlait un feu doux et réconfortant.
- Te voilà !
Il sourit a son jeune disciple.
-De quoi vouliez vous me parler, maître ?
-Et bien... Voilà. Comme je te l’ai déjà dit, un jour, tout les jeunes apprentis partent pour devenir de vrais aventurier. Il se trouve que, j’ai décidé que tu avait largement la maturité pour partir vers d’autres horizons,
découvrir de nouvelles comtés, te faire de nouveaux compagnons... et de plus ...

Il marquât un temps d’arrêt. Xelupio sentait l’excitation envahir son esprit, quoiqu’il se trouvait légèrement intrigué par ce qu’allait lui dire son maître.

-De plus je me fait vieux. Le souffle de vie que Iop m’avait offert commence à s’estomper...
-Ne dites pas cela, Maître ...
-Tu le sait bien mieux que personne, je ne partage pas ta longévité... Il sourit faiblement. Dès demain, je te montrerais le Chemin qui porte jusqu'à Amakna. Maintenant va te coucher. Il se fait tard.
-Merci, monsieur.

Il contournât la table, et se faufilât dans sa chambre.

La scène était cette fois ci plus nette. L’on distinguait facilement la silhouette immense de... Oui ! Ca y est ! Il se rappelait enfin de ce a quoi les ailes de dragon du géant lui faisait penser. Il l’avait vu illustré dans plusieurs livres. C’était bien le dieu Sram. Comment se faisait-il que Sram semblait si affaiblit ? Il ne le savait pas. Mais son opposant devait avoir une puissance sans limites. Sans limites, mais il n’était pas un dieu. Il était gravement blessé, mais il semblait tenir encore debout. Ses lèvres décrivait de grands signes. Il avait l’air d’hurler, mais Xelupio s’entendait rien. Il n’implorait pas Sram, bien au contraire. Il portait sur lui un regard de défi, mais pas une pointe de haine ni de mépris ne ressortait de celui-ci...

Il se réveilla en sursaut. Il faisait encore nuit, et dehors, le tonnerre grondait. « Encore ce rêve ... »