entre cendre et braise [Bg de momo]

Nuit orageuse, le vent et les gouttes froides et salées me font frissoner. Un eclair loin devant moi. Un bras autour du mien, une tete sur mon epaule et ces mots prononcés d'une voix inquiete.
-momo?
-....
- que ce passe t'il?
-......
- regarde moi.

Le visage mouillé, de pluie ou de larmes je ne sais pas, mais elle a l'air tres inquiete. La voix n'est pas normale non plus
trop aigue.
Elle tremble

Je la prends dans mes bras
- Ne t'inquiete pas ca va bien.
il y a juste cette image que j'ai perdue ici par un temps identique
- raconte moi je t'en supplies.

-tout a commencé ici, et tout se terminera ici aussi.

mais pas maintenant

I. La naissance


Je n'ai jamais vu ma mere. Elle a abandonné mon pere la nuit meme de ma naissance. c'etait une nuit orageuse d'eté ou la pluie et le vent n'epagnaient personne. Je suis né dans le noir et dans le froid, mouillé et sans feu pour m'y rechauffer. Mon pere pendant ce temps roupillait sous un banc, imperturbable a cause de l'alcool qu'il avait bu ce soir la. Exedée par son manque de responsabilité et d' action meme le jour de la naissance de son fils. Ce soir la elle prit la plus lourde descision de sa vie. Une descision qui n'allait eparger aucune de ses conaissances, qui allait ebranler son monde et rendre fous de chagrions deux personnes. Elle meme et mon pere. Elle disparut sans un regard en arriere, mais les yeux pleins de larmes qu'elle n'avait meme plus envie de retenir. Elle venait de perdre ce en quoi elle mettait le plus d'espoir, sans aucun espoir de retour. Elle etait detruite.

Je grandis comme tout enfant sans mere avec un pere saoul a midi, je n'avais pas d'amis, car personne ne voulait etre vu avec moi , petit, maigre et sans dieu. Car aucun d'eux ne voulut de moi, pauvre animal eploré que j'etais alors. Je decouvris mon dieu alors que je chassais au ord d'une route. J'entendis un piaillement de douleur, suivi de gemissement qui me dechiraient le coeur. M'approchant lentement de l'endroit d'ou venaient ces bruits effrayant pour l'enfant que j'etais alors. Je vis un tofu emprisonné dans un buisson de ronces les ailes dechirées par les liongs piquants effilés qui avaient tailladés ses chairs. J'atrappa la pauvre bete en me coupant aux avant-bras, et je l'enroula dans ma cape pour le ramener chez moi. Arrivé la bas je le cacha dans la cave, dans une boite en bois ayant contenu une boisson jeaunatre et abrutissante qui avait raison de mon pere un peu plus chaque jour. Au fil du temps mes bras et le tofu ont gueris, et une amitié etait née. Je loua les dieux de m'avoir enfin accordé un signe de chance ou de fortune au bout de 7 ans de vie infortunées.

j'appris quelques tours a mon nouveau compagnon, et j'appris peu a peu a lui faire faire ce que je voulais. J'arrivais aussi peu a peu a canaliser une sorte d'energie, et a lui faire prendre une forme bestiale. Ces dons ont commencé par m'effrayer, car j'avais peur de ne pas pouvoir les controler, que ces choses m'echappent ou que je fasse le mal autour de moi avec. J'ai pourtant eté obligé de les developper, et de progresser dans la voie du guerrier.

c'etait une nuit orageuse, comme toutes celles qui ont guidé ma destinée et jalonné ma vie. a l'endroit exact ou on est, la sous ce platane j'ai pris ma descision. L'eclair tonnait, et j'etais effrayé. j'etais mouillé, j'avais froid, et pourtant je ne voulais pas rentrer chez moi. Soudain j'ai vu un point lumineux apparaitre devant moi. Juste en face. J'avais le regard plongé droit dans les vagues dont les cretes s'ecrasaient sur les rocher quelques metres plus bas, et qui jaillissaient telles des fontaines ephemeres dans la noirceur de la nuit. Loin de moi l'eclair tonna, la pluie me battait le visage et le vent m'oblibait a plisser mes yeux. Cette vision apocalyptique a eté la torche qui me guide dans la nuit, le catalyseur de ma vie et qui m'a valu d'etre la a coté de toi cette nuit.

comme il y a 14 ans.

II. l'adolescence.

J'ai rodé pendant un an et demi, vivant de chasse et de recolte, decidant de mon chemin sur un coup de tete, ou laissant decider le Tofu. Je m'entrainais sur les petits animaux rodant dans les bois et les champs que je traversais, aidé par Tofu et parfois un compagnon de chemin momentané. au fil du temps j'ai capturé un bouftou et un prespic pour m'aider soit a combattre, soit a porter mes bagages qui s'accroissaient au fil du temps, j'errai simplement sans but, sans crainte, sans espoir, sans rien.

mes yeux etaient des cendres eteintes par manque d'amour.


III. Amakna.

apres une longue errance j'arrivai en amakna ou un grand guerrier Osamodas m'interpella de la sorte.

- hé le mioche
- moi m'sieur??
- ben ouai toi
- euh... oui?
- tu ne connaiterait pas un certain Momolanto?
- * bouche Bée*
- il te ressemble vachement
- euh si j le connais.... pourquoi?
- parce qu'il te cherches depuis 16 mois
- il me cherches? c'est une blague? tout ce qu'il cherches ce sont ses bouteilles ou son fouet, mais son fils jamais.
- Ben on t'a retrouvé, on va te ramener maintenant. Dyyyne ramene toi et occupe toi de lui

Un grand Iop s'approcha, se baissa et me pris sur son epaule sans egard pour mes cris de protestations.
Ils me ramenerent dans notre cabane familiale ou j'ai du affronter la vision de mon pere, devenu fou de chagrin et trop abruti par l'alcool pour me reconnaitre apres tout se temps. J'avais bien grandi, pris un peu de confianceen moi, et j'etais devenu plus au courant de ce qu'il se passait pres de moi, et tout ce que j'avais bati au cout de tous ces sacrifices menaca de sombrer dans la folie d'un pere trop aliené pour reconnaitre la chair de sa chair, un pere que je ne veux jamais etre.

L'osamodas me proposa de m'entrainer avec lui pour devenir un guerrier sachant se debrouiller en toutes situations, et sacahnt faire face a un nombre raisonnable d'adversaires. Il m'apprit aussi les fondements de l'alchimie. Le iop que tu as du connaitre sous le nom de Dynemaeltar a veillé sur moi du haut de sa puissance et de sa force terrible et sombre. A coté d'eux il y avait Perlouzdesiouz la cra, Tik-Tak le Xelor et sa femme Nounou-marie qui m'ont transmis une partie de leur savoir, soit des reliques portées par des fiers guerriers de l'ancien temps. ce sont eux mes modeles, meme si il n'en reste que la moitié, et leur sagesse est gravée en moi a jamais.

J'appris beaucoup, apprivoiser des bestiaux de toutes sortes, le metier d'alchimiste, ainsi que celui de pecheur, mais je n'arrivais pas a remplir mes journées decemment avec cela. il manquait quelquechose de fondamental, un but, une compangie presente et active, une place a prendre, un moi a apprivoiser.

c'est Dyne qui m'a apporté la solution,
Le clan.

il fallait que je me fasse recruter par l'un des maitres, il fallait que je profite de cet enseignmeent au mieux, trouver qu je suis, ou je suis, a quoi je sers.
c'est pour ca que j'ai rejoint le clan. Et j'y suis arrivé. C'est dame Eleanor--de--Lukvar qui m'a ouverte cette porte, dans les plaines de Cania. on etais 5, la gorge nouée, a repondre a des questions vagues, personelles ou a propos du clan. je m'en suis bien tiré, et j'ai pu commencer ma vie dans la cour des grands. mes missions allaient de pair avec la chasse aux craqueleurs avec ce qu'il restait de la guilde decimée dont j'etaos devenu le chef. mon experience lentement aquise au combat m'interessait de moins en moins, et mon engagement dans le clan, s'accoissait de plus en plus. jusqu'a en devenir presque total. j'ai failli abandonner Amakna et les amis de presque toujours qui y sont, pour rejoindre la 8ieme legion, mais je ne l'ai pas fait. Et j'ignore pourquoi.

Au fil du temps, j'ai franchi les marches, je suis passé de neophyte a l'apprenti de dame -Xena-, puis au bout d'un apprentissage aussi court que mal retenu j'ai fini par acceder au rang de seriane, ou j'ai pris sous mon aile une paire d'apprentis, dont le premier a terminé ses classes sous l'aile bienfaisante du grand seriane Mafr, alors que l'autre a rejoint la sombre cité de +Brakmar, a la recherche de ses ideaux et de sa puissance latente.
il me restait une poignée de contrats, et l'acceuil de la maison, ou je pense et j'espere avoir fait ce que je pouvais pour tenir mon rang devant le clan. j'y ai aussi un peu appris a me connaitre. pas assez malheureusement. une partie restait toujours sous l'ombre de mon passé. une partie de moi que je n'ai pas envie de connaitre, mais que je me dois de reconnaitre, pour passer outre. J'y ai decouvert un personnage, a qui je me suis associé. un personnage superficiel, drageur, roublard, mais jamais mechant.
et puis je suis devenu cet etre etrange jamais satisfait de l'amour qu'il porte, toujours amoureux, mais jamais assez. cette partie de moi c'est le momo. celui qui fait rire, celui qui complimente, celui que l'on voit, et celui qui cache.

et je cherches ce qu'il cache


a coté de ce premier moi, evolues un Lanto, lui c'est le seriane, reglementaire, ordonné et profesionnel, moins absurde et moins charmant, mais qui gardes toujours la tete froide. c'est celui qui ressort en situation de crise ou quand un mercenaire serieux est requis. mais devenir lui comporte une douleur sourde.
le troisieme, mon pire ennemi, c'est l'inconnu qu someille en moi. le Junior, le fils de l'autre, qui est le fruit de mon passé, et le bourreau de mon present, malheureusement neccesaire a mon evolution mentale. Il est l'aigri, le cruel, le betement mechant, qui vient sans prevenir et me laisse la respiration haletante et les muscles endoloris

je suis cet etre dechiré, dechiré par un clan et sa vision, dechiré par une guilde et son passé, dechiré par trois personnes formant un rien, car je ne suis aucun d'eux et tous a la fois, je suis ce qu'on a fait de moi, et je me force a etre ce que l'on voit en moi.

chaque nuit, le feu en moi s'eteint un peu plus, jusqu'a ce qu'il retombe en cendres sur une vie qui n'aura marqué qu'elle meme de griffes profondes et indelibiles.

on est ce que l'on attend de nous, on attend de nous ce qu'on prend l'habitude de montrer.

et les cendres se dispersent dans le vent.




( 'achairpéi) ceci est le debut de mon Bg, je compte bien le developper et l'approfondir, afin qu'oil se contredise en mettant ses marques et ses griffes un peu partout j'espere que ce debut vous a plu un mini peu, et j'vous salue bien bas parce que j'aime ca!
Na fin du 'achairpéi )

Cette nuit je brule,

mon corps est en feu,

mon coeur est un bloc de glace enfoncé dans ma poitrine, un poids plus lourd plus froid et plus douloureux a chaque instant,

ma tete est vide, pleine, douloureuse c'st le chaos, la confusion, je ne comprends rien. pourquoi? pour rien!

c'est le vide.

plus rien.


tu voulait me parler, j'aurai voulu devenir sourd pour ne pas entendre les coups pleuvoir dans mon cerveau, heurter mon coeur, vider mes poumons, me laminer au plus profond de moi, ecorcher mon ame pour t'en faire un manteau, noyer mes sens sous un ocean de douleur. j'en peux plus.

tu me manques, je t'aime

mais toi pas, ou pas comme il faut, parce que je ne suis pas , pas ce qu'il faut, je suis autre, tu est tout
e qu'il me reste? rien, meme pas l'espoir. 3 enfants me raccrochent encore a la vie. quoique... je ne suis pas sur de vouloir, ou de pouvoir continuer. il y a des douleurs qui font trop mal pour les cacher, les enfouir, elles restent la a nous narguer, nour regarder crever, lentement.


" restons amis" me propose tu amis? te saluer, etre poli, et te voir dans les bras d'autres epanouie? non merci cherie j'ai assez donné. maintenant je m'en vais, sois heureuse ce sera deja ca, sureveilles les enfants, moi je ne suis plus la, je ne suis plus.

plus le meme, plus rien


je t'aime

coups qui pleuvent et rien pour les arreter, pluie qui ruissele et pas de volonté, ma peau est de braise, mon sang est feu, mon coeur est cendre emporté par le vent dans tes cheveux, mon ame est lame, brisée en deux.

adieu

temps des changements.

apres avoir vecu sous mon pere, par Amakna et pour la clan je prends mes descisions! ca fait du bien de se sentir seul maitre dans sa propre tete. bien qu'on soit trois et que je n'aie pas le monopole de la descision.

cette fois me me suis lancé, et j'ai foncé. c'etait tres bete comme action, mais ca m'a plu.

rendre mes ailes ..... etre libre. Libre? on est libre nulle part. mais quoi alors? quel est ce plaisir? ou est la difference? aucun plaisir, meme pas de difference, juste une maitrise bien incomplete de ma destinée. et quelle desitinée? celle de mourir sous la griffe d'Altrom sas doute, dans un espoir bravache de sauver l'honneur perdu cette sombre nuit. ce maudit volatile abreuvera le sol maudit de mon sang, et nourira ses bworks de ma chair, mais ce sera la mienne, pas celle de ma fille! et il devra se battre pour l'avoir. se battre jusqu'au bout. jusqu'a la mort. la mienne. il y laissera des plumes. j'en fais le serment!