[Roman] L'innocente

Chapitre Premier: Une ombre dans la nuit

La nuit tombait sur Amakna, une journée de plus se termine, pas plus sanglante que d'habitude. Les ténèbres envahissaient la contrée, cachant les plumes blanches ensanglantées et les lambeaux de peau pourpre gisant sur le sol. Le vent nettoyait la terre des dernières traces de combat, la pluie achèvant le travail.

Une ombre courait, évitant la lueur de la lune.
Le pas léger, personne n'aurait pu la remarquer, même la lame noire qu'elle tenait fermement dans sa main se fond dans la nuit.

Qui était-elle ? Son chapeau couvrait son regard, son déplacement était furtif. Elle se faufilait entre les bâtiments, vers son but.

Non loin de là, un grand guerrier bontais sortait de la taverne, riant à gorge déployée. Ses ailes étaient immenses, leur blancheur était cependant ternie par quelques tâches pourpres.
Il se promenait, le pas sûr, dans le village d'Amakna.
Un bruissement le fit stopper net, et empoigner son épée. Par Iop, ce bruit-là n'était pas naturel ! L'espace d'un instant, l'ombre surgit d'un buisson et assailla l'emplumé. La lune révèla ses ailes de bois: un Sériane !

Le combat engagé fut éprouvant pour l'un comme pour l'autre, les épées se croisant dans des éclats perçants, qui ne manquèrent pas d'alerter les amis du bontais qui discutaient encore devant la taverne.
Ces derniers accourraient en direction du combat, toutes armes sorties. Mais ils arrivèrent trop tard. Au milieu d'un amas de plumes gisait le corps inerte de leur plus brave guerrier, terrassé par la lame habile du Sériane.

Il leva les yeux vers les bontais et leur gromela gravement: "Pour le sang de l'innocente qu'il a assassiné, le sien aura coulé". Replongeant dans les ténèbres sous les yeux ébahis des deux bontais, le Sériane s'en retourna, aussi discrètement qu'il était venu.

Ils transportèrent le corps de leur héros au temple Iop, le coeur lourd, des questions plein la tête, et le déposèrent sur l'autel. Après une cérémonie en huis clos son corps fut brûlé, tout comme ses aïeux tombés au combat, et ses cendres dispersées aux quatre vents.

De quelle innocente le Sériane parlait-il ? Les deux amis n'en savaient rien, à part qu'un contrat sur la tête du meilleur des leurs avait été posé, et rempli.

Chapitre second: Une rencontre opportune

Quelques heures plus tard, à la taverne d'Amakna, les deux amis discutèrent de l'assassinat de leur chef.

"Qu'en penses-tu Glynm ? Tu sais quelque chose à propos d'une innocente que Bep' aurait assassiné ?

_ Absolument aucune idée Pilmy... Pourtant toi comme moi l'avons suivi dans toutes ses missions, nous avons ordre de ne point toucher aux innocents, et Bep' était lui aussi soumis à cette règle, quelque chose nous échappe..."

A ce moment-là, une enfant aux ailes pourpres prit place au fond de la salle, commandant un lailait. Son visage était fin et beau, rien à voir avec les traits bruts des Démons. Elle n'avait pas ce regard perfide et vicieux qui caratérisait ceux de son espèce, son regard à elle était vide, perdu ailleurs. Elle était triste...

Le plus jeune des deux guerriers s'approcha de l'enfant.

"N'aie pas peur, je ne te veux aucun mal. Je me nomme Glynm, certes je suis un Ange, mais je n'attaque point les enfants et encore moins s'ils ne m'ont rien fait.
Qu'as-tu à errer seule en Amakna, l'air hagard ? C'est très dangereux tu sais...

_ J'erre seule car je suis seule...

_ Tu n'as point de famille petite ? gromela Pilmy, toujours bourru face à des étrangers

_ Je n'en ai plus... Papa est tombé par d'une lame bontaise alors qu'il défendait la Cité, maman est morte de chagrin quelques mois plus tard, et ma jumelle a disparu ..."

L'enfant éclata en sanglots. Glynm la prit dans ses bras, le coeur bouleversé par la vérité que cette enfant venait de dire: en tuant les adultes, ils faisaient des orphelins...

Glynm consola la jeune pourpre, et lui amena son lailait.

"Comment t'appelles-tu mon enfant ?

_ Nali, fille de Barthen et d'Anamy. Ma soeur se nomme Nala, enfin... S'il ne lui est rien arrivé depuis sa disparition...

_ Ecoute Nali, je me doute que tu ne dois avoir nulle part où aller, et je ne peux me résoudre à te laisser dormir dehors où tu pourrais te faire agresser par des bontais peu scrupuleux. Prends une chambre dans cette auberge, je m'arrangerai avec le maître des lieux.

La petite termina de boire son verre, et se dirigea vers les chambres, éreintée par cette journée de vagabondage.

"Pourquoi la prends-tu sous ton aile Glynm ? gronda Pilmy Enfant ou pas elle est potentiellement dangereuse, elle vient de Brakmar !

_ Tu as entendu son histoire ? Sa soeur a disparu mystérieusement, et quelque chose me dit que ce concours de circonstances n'est pas innocent..."

Pilmy regarda son jeune ami et leva les yeux au ciel

"Mon ami, tu divagues, cesse donc de t'occupper des maux de tout le monde, cette petite n'est pas différente des autres, tu es trop sensible, ton imagination te jouera des tours un de ces quatre"

Glynm n'écouta pas les paroles de son cher Pilmy, et observa l'enfant monter aux chambres. Quelque chose l'attirait vers elle, c'était indéniable, mais quoi précisément ?

Chapitre Troisième: Le testament

Un nouveau jour se leva sur Amakna, le soleil était haut et le ciel ne laissait aucun nuage troubler son bleu éclatant.
Glynm était déjà en train d'affûter les armes de la milice depuis très tôt, lorsque son compère depuis des années le rejoignit.

"C'est à cette heure-ci que tu te lèves ? Non seulement tu recueilles les orphelins mais en plus tu flemmardes. Pilmy tu vas mal finir si tu continues comme ça, on va te retrouver chez les bonnes soeurs"

Le jeune guerrier haussa les épaules et partit en direction de la taverne d'Amakna, là où il avait laissé sa protégée la veille.
L'enfant était là, assise contre le mur du bâtiment, le regard fixant un buisson.
Pilmy s'approcha d'elle et s'assit à sa droite.

"Bonjour Nali, tu te souviens de moi ?

_ Oui bien sûr, vous êtes Pilmy, un des emplumés qui ont ôté la vie de centaines de gens et rendus orphelins leurs enfants...

_ Sache que Glynm et moi-même ne prenons pas les vies par plaisir. Nous ne sommes pas de simples bontais, mais des Anges, autrement dit nous avons un code de l'honneur très strict.

_ Soit...

_ Sinon, tu t'es bien reposée et restaurée ?

_ Oui, l'aubergiste a été très aimable avec moi. Mais...

L'enfant se leva, et marcha doucement vers un buisson où elle avait cru voir une ombre bouger. A son approche, un bruissement de feuilles se fit entendre. L'ombre s'enfonca dans la forêt. Nali partit à sa poursuite, n'écoutant que son courage. Glynm suivit l'orpheline, la dépassa, suivant l'ombre du regard.
Soudain, il aperçut une lame sombre accrochée à la ceinture du fugitif. Cette lame ne lui était pas inconnue, non, c'était celle qui avait mis à mort son confrère.
Mais que faisait le sériane à les espionner ?
Le jeune eca se faisait distancer par le Sériane, jusqu'à le perdre de vue. Il revint alors sur ses pas, et rejoignit Nali.

"Nali, connais-tu ce Sériane ? Il a assassiné notre chef, et apparemment il s'intéresse à toi.

_ Non, je sais seulement que ma soeur jumelle, Nala, connaissait quelques Sérianes. Elle m'avait dit qu'elle se sentait plus en sécurité avec eux qu'avec nous, mais..

_ Mais quoi ?

_ ...je me souviens qu'avant sa disparition, Nala m'avait parlé d'un parchemin qui était en la détention des Sérianes, que papa avait déposé chez eux, à ne pas ouvrir avant sa mort. Une sorte de testament. A son décès, nous n'avons pas eu vent de ce parchemin, les Sérianes respectant à la lettre les dernières volontés de mon père... Peut-être y a-t-il un rapport avec ce qu'il vient de se passer ?

_ ...et peut-être aussi avec le contrat qui avait été déposé sur la tête de Bep'..."

Glynm accompagna Nali à l'intérieur de la taverne. Les questions se bousculaient dans son esprit, il fallait qu'il en parle à Pilmy.

Chapitre Quatrième: Révélations

"COMMENT ?" hurla Glynm

"Comment as-tu pu laisser s'enfuir ce Sériane ! Il est la clef de l'énigme et toi tu n'es pas capable de le ratrapper ! Au lieu de jouer les nourrices tu ferais bien de t'entraîner !

_ Si je n'avais pas joué les nourrices nous n'aurions pas eu ces informations ni recroisé le chemin de ce Sériane ! riposta Pilmy

Glynm se calma en buvant d'un trait sa chope de bière.

"Soit, allons chercher cette enfant, peut-être a-t-elle d'autres secrets à nous réveler dont elle ignore l'importance.

_ Ménage-la Glynm, ce n'est encore qu'une petite brakmarienne, encore ébranlée par la disparition de ses proches."

L'aîné des deux partit en direction de la taverne, suivi de près par Pilmy.
L'enfant n'était pas là. Glynm questionna alors l'aubergiste, qui l'avait vue partir vers l'est. Les deux compères se hâtèrent à suivre sa trace. Ils se dirigeaient vers le lieu où leur héros avait perdu la vie.
Nali était là, agenouillée dans l'herbe, à l'endroit même où gisait le corps de Bep' quelques nuits auparavant. Elle serrait une chainette dans sa main, et des larmes coulaient sur son visage.

"Qu'as-tu Nali ? demanda la douce voix de Pilmy

_ Ma soeur... C'est... C'est sa chaîne de baptême...

_ Bep' a du la laisser tomber lorsqu'il est mort. Il connaissait donc ta soeur...

Un Sériane sortit à ce moment sans bruit d'un buisson. Il s'avanca vers le groupe, dont les Anges protégeaient l'enfant en lui barrant le passage. Tous deux avaient dégainé leurs épées.
Le sériane sortit sa lame noire mais ne se mit pas en garde. Il montra l'endroit où leur chef était tombé de la pointe de son arme.

"Suis-moi petite dit-il d'une voix grave, je dois te parler, te parler de ton père et de ta soeur."

Les deux Anges laissèrent Nali en compagnie du Sériane discuter à l'écart, se demandant tous deux quelle nouvelle il allait lui apprendre.

"Je me présente, Stinmk, Sériane de mon état. Je viens vers vous pour accomplir le souhait de votre soeur, et celui de votre père. Je vais vous apprendre des choses dont vous ignorez sûrement l'existence, mais qu'il faudra assumer, malgré votre jeune âge.

_ Je vous écoute Maître Stinmk, je suis prête à tout entendre dit l'enfant en s'asseyant sur l'herbe

_ Tout d'abord, votre père avait déposé comme vous le savez, un parchemin de dernières volontés chez nous, afin de parer à sa mort qu'il sentait venir, chaque combat l'affaiblissant. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que votre mère ne supporterait pas ce choc.
Votre père a voulu que nous veillons sur vous trois jusqu'à la majorité de vous et votre soeur, or c'était sans compter sur l'intrépidité de votre Nala qui s'est enfuie il y a quelques lunes suite à un choc émotionnel. Elle découvrit je ne sais comment que votre père naturel n'était pas Barthen, mais un Ange, car votre mère fut éprise d'un emplumé dans sa jeunesse, ce qui explique notamment vos traits si fins. Je ne connais pas l'identité de cet Ange, aucun Sériane d'ailleurs. Si vous voulez le retrouver, nous pourrons vous aider dans cette quête.
Votre soeur nous déposa à son tour un parchemin de dernière volontés en début d'hiver, au cas où il lui arriverait malheur à elle aussi. Et ce parchemin vous concerne. Je me suis porté volontaire pour assurer votre sécurité, sécurité qui nous été demandée par Nala, car nous avons dû ouvrir son parchemin lorsque nous avons appris son décès..."

A ces mots, Nali resta sans émotion, comme tétanisée. Puis elle éclata en sanglots. Stimnk la prit dans ses bras. Elle serrait très fort la chaînette de sa jumelle dans sa main, jusqu'à planter ses ongles dans sa propre chair.

"Comment est-elle morte ? Je VEUX savoir ! sanglotta Nali

_ Nous avons retrouvé son corps cette nuit près du phare de Madrestam, caché dans des herbes hautes. Son décès n'était pas récent, et le seul indice que nous trouvâme près d'elle furent des plumes arrachées des ailes de son agresseur qu'elle tenait dans ses mains, des plumes nobles..."

Nali leva les yeux en direction des deux Anges, la haine commençait à l'envahir...

Chapitre Cinquième: Les Origines des Jumelles

Pilmy avait du mal à retenir l'enfant, qui avait soudainement sauté à la gorge de Glynm en hurlant.

"VOUS L'AVEZ TUEE ! VOUS N'ÊTES QUE DES ASSASSINS ! LES ANGES SONT TOUS LES MÊMES !"

Ses yeux étaient d'un noir profond, ses petites ailes pourpres nerveusement déployées battaient l'air frénétiquement malgré l'étreinte du jeune eca.

"Calme-toi Nali murmura Pilmy à son oreille, tu ignores, tout comme moi, encore énormément de choses au sujet de cette histoire. Pourquoi ta soeur a été éliminée, pourquoi un contrat était déposé sur la tête de Bep, qui est votre père naturel...
Ces questions méritent des réponses, et nous allons oeuvrer ensemble pour éclaicir ces mystères. Nous avons tous à y gagner, ne crois-tu pas ?"

A ces mots Neli cessa de gesticuler comme une furie, réflechissant.

"Je vais aller voir Mama Lanya, je sais qu'elle connaissait maman pour avoir été sa voisine, peut-être saura-t-elle qui est cet Ange qu'elle a connu...

_ Nous viendrons avec toi gromela Glynm

_ Mais...Elle habite en plein Brakmar !

_ Ne t'inquiètes pas pour nous, nous avons le don de passer inaperçus, il ne nous arrivera rien.

Nali se dirigea vers le Sériane Stinmk, et le remercia d'avoir mené à bien ses contrats. Ce dernier lui rappela qu'en cas de besoin, les Sérianes seraient toujours là pour la servir.
Les trois aventuriers prirent la route de Brakmar, longeant la forêt maléfique et se dissimulant entre les rochers de la montagne. Arrivés au cimetière des torturés, Pilmy et Glynm récitèrent une incantation marquée sur un vieux parchemin qui les rendit invisibles. Ils arrivèrent sans heurts devant la porte de Brakmar, où même les miliciens n'y virent que du feu.

"Soyez méfiants, elle habite près de la banque, à l'autre bout de la Cité" chuchotta l'enfant.

La traversée de la Cité fut plus complexe car elle était peuplée de Pourpres sur le qui-vive: la guerre faisait encore rage et la moindre plume blanche était instantanément arrachée.
Nali s'arrêta devant un porte en ébène massif, où deux ailes crochues étaient sculptées avec la plus grande finesse. L'enfant prit le heurtoir en forme de griffe dans sa main et toqua. Une voix douce se rapprocha de la porte.

"Hooo Nali, petite Nali ! Cela fait si longtemps! Entre donc !

_ Je ne suis pas seule Mama se met à murmurer Nali, deux Anges m'accompagnent, nous venons trouver des réponses à nos questions.

_ Qu'ils entrent, je ne suis qu'une simple brakmarienne et j'ai passé l'âge d'être une Démone.

Nali franchit le seuil de la porte et s'assit sur une chaise. Ses compagnons se rendirent visibles et se présentèrent à leur hôte. Après lui avoir expliqué la raison de leur visite, la vieille crâ prit la parole.

"Anamy était une jeune femme séduisante, non pas par son physique plus qu'ordinaire, mais par sa façon d'être. Elle s'apparentait plus à une succube qu'à une simple disciple de Sram. Jusqu'au jour où, prise à son propre piège, elle tomba enceinte d'une de ses victimes, en l'occurrence un haut-gradé Ange qui avait réussi à s'échapper de ses griffes. Elle fit passer cette grossesse comme le fruit de son amour avec Barthen, son fiancé. Par amour pour elle il vous éleva comme ses propres filles, mais vos visages angéliques semaient le doute sur sa prétendue paternité. Jamais il n'avoua la vérité à quiconque, car vous étiez son plus cher trésor, et votre mère n'avait aucune envie que cela se sache aussi. Anamy m'a appris ce lourd secret juste avant de disparaitre, me faisant promettre de ne rien vous en dire sauf en cas d'extrême nécessité. C'est tout ce que je sais à ce sujet mon enfant. J'espère que cela pourra t'aider toi et tes compagnons pour tirer cette affaire au clair.

_ Merci beaucoup Mama, portez-vous bien. Je ne reste pas plus longtemps car il ne faudrait pas que les Anges se fassent repérer. A très bientôt j'espère.

_ Au revoir et merci encore salua Pilmy

_ Bonne chance et bon courage Nali "murmura la vieille dame en l'embrassant

Les trois compagnons sortirent de la maison, les Anges prenant soin de se dissimuler pour ne pas se faire repérer. Arrivés sur les Plaines de Sidimote, le groupe fit une halte à Gisgoul pour faire le point.

Chapitre Sixième: A un cheveu de la solution

Glynm rassembla du bois pour réchauffer les murs de la ruine que le groupe avait choisi pour faire une halte. Les trois compagnons se rassemblèrent devant le feu crépitant, récapitulant les informations qu'ils détenaient. La petite Nali s'allongea sur une cape, la tête posée sur les genoux de Pilmy, regardant les flammes danser et se laissant emporter par la fatigue.

Les jumelles étaient donc nées d'un père Ange mais élevées par le fiancé de leur mère comme ses propres enfants. Le Sériane Stinmk avait été engagé pour assurer leur protection, mais la petite Nala avait échappé à sa surveillance et retrouvée morte tenant des plumes nobles dans sa main. Etrangement, le chef de l'armée des Anges fut exécuté par ce même Sériane qui devait garder le secret sur ce contrat.

"Il nous reste à établir le rapport entre Bep' et Nala, s'il y en a un toutefois soupira Glynm de sa voix grave.

_ Il y en a forcément un dit Pilmy calmement. Nala a été assassinée bien avant l'exécution de Bep'. Bep' aurait donc pu être son agresseur, pour quelle raison je n'en sais rien... Et qui a posé le contrat sur la tête de notre meneur ainsi que ce qui a poussé cette personne à demander son meurtre nous restent encore obscurs... marmonna l'eca.

_ Et si Bep' était le père naturel des jumelles ? Imagine la scène: Nala retrouve la trace de son père biologique, elle lui donne rendez-vous à Madrestam. Après une discussion houleuse où elle lui reproche de les avoir laissées elle et sa soeur sans assistance à la disparition de leur mère, elle en vient aux mains, car il ne faut pas oublier que du sang de Démon coule dans ses veines. Bep' se défend de la petite furie dont la technique de combat n'est pas mauvaise et la tue pour sauver sa vie... argumenta l'iop.

_ Ca se tient marmonna Pilmy. Mais ça ne nous dit pas qui a chargé le Sériane Stinmk d'élinimer Bep'.

_ Chaque choses en son temps, mon jeu ami. C'est bien les disciples d'Ecaflip ça, c'est tout ou rien.

_ Ho ça va grimaça Pilmy, sinon tu as une idée du comment savoir si les jumelles sont bien les filles cachées de Bep' ?

_ J'ai gardé une mèche de cheveux de Bep en souvenir de lui, nous n'avons qu'à l'amener à l'Alchimiste de la Milice et comparer avec celle de Nali. Ensuite, comparer avec les plumes que nous avons trouvées dans la main de Nala. Qu'en penses-tu ?

_ Même si cet Alchimiste est un peu frappé, j'avoue qu'il n'est pas mauvais. Mettons-nous en route pour Bonta, il ne faudrait pas qu'un démon nous découvre" murmura Pilmy.

Le jeune eca prit Nali dans ses bras, endormie dans un sommeil profond, et la porta sur tout le trajet vers la Cité des Anges. Glynm ne put rester insensible à un tel tableau, et esquissa un sourire attendri.

La nuit était tombée sur Bonta et les Anges passèrent inaperçus, ayant prit soin d'envelopper l'enfant dans une cape afin de masquer ses ailes pourpres.
Ils se dirigèrent vers la Milice et pénétrèrent dans un passage connu par les plus valereux guerriers. Les Anges se faufilèrent au travers de sinueux souterrains, et arrivèrent avec Nali, qui faisait surface, devant une porte en merisier. Glynm entra en premieret alla trouver l'Alchimiste.

"Esternya, ma douce Esternya, tu es là ?"

Une voix claire comme du cristal répondit à l'appel, se rapprochant en même temps. Une silhouette gracieuse apparut aux yeux de Nali. C'était une disciple d'Eniripsa. Leur passion pour les médecines en faisaient souvent de bons Alchimistes.

"Esternya, peux-tu nous révéler si ces plumes et cette mèche de cheveux appartiennent à la même personne ? demanda l'iop.

_ Oui bien sûr mon brave Glynm, cela ne sera pas long. Autre chose ?

_ Je vais abuser de ta générosité et te demander de comparer tes résultats avec une mèche prélevée sur cette enfant dit-il en lui montrant Nali, toujours émerveillée devant l'Alchimiste.

_ Je vois, asseyez-vous sur ces fauteuils, je me met au travail tout de suite. Jeune fille puis-je vous prendre une mèche de cheveux ?

_ Je vous en prie" dit timidement l'enfant en baissant sa tête

Tous trois prirent place dans les fauteuils, Nali finissant sa sieste contre Pilmy, dans l'attente des résultats.

Chapitre Septième: Les fioles du destin

La gracieuse Alchimiste s'affairait devant ses fioles et tubes, qui viraient de couleur suivant les manipulations qu'elle effectuait. Un peu de poudre d'eniripsa par-ci, une goutte de pandaburg par là, chaque ajout d'ingrédient laissait échapper un nuage coloré qui s'évaporait aussitôt.

Esternya posa quatre fioles, trois pour les tests et une quatrième "au cas-où" sur un coin d'établi dont le contenu était incolore. Elle prit dans ses mains la mèche de cheveux de Bep' et les plumes trouvées dans la main de Nala.

"Nous allons être fixés" dit Glynm en s'approchant d'Esternya. Pilmy se leva et se dirigea vers son ami, la jumelle dans les bras qui venait de réveiller.

L'Alchimiste plongea les plumes dans une fiole, et la mèche de Bep' dans l'autre. Elle agita les solutions, qui passèrent au bleu nuit quasiment en même temps. Esternya se tourna vers le groupe.

"Bep' et la personne a qui appartenaient ces plumes ne font qu'un" affirma l'enie.

Les visages se figèrent, attendant l'ultime expérience. Esternya s'approcha de Nali et lui murmura:

"Voulez-vous vraiment savoir mon enfant ? demanda-t-elle doucement

_ Oui, je veux être fixée sur mes origines, et sur celles de ma soeur. Elle est morte en cherchant notre passé, je dois terminer sa quête. Pour elle.

_ Soit." répondit l'Alchimiste.

Elle prit la mèche de cheveux qu'elle avait coupé à Nali et la mélangea au liquide de la troisème fiole. L'assemblée retenait son souffle, les yeux rivés sur le liquide qui prenait une couleur bleutée, et se stabilisa à un bleu océan.

Nali se blottit contre le jeune eca, aggrippant ses mains à son uniforme. Elle comprit. Esternya et Glynm étaient désemparés devant cette scène, seul Pilmy arrivait à calmer l'enfant.

"Nous sommes des bâtardes... Nous n'aurions jamais dû naître... sanglotta Nali

_ Mais vous êtes nées, et toi tu es vivante. Tu dois continuer ta vie, pour ta soeur qui a laissé la sienne dans cette quête murmura Pilmy en caressant sa tête.

_ Mais comment a-t-il pu tuer sa propre fille ? hurla-t-elle

_ N'oublie pas que du sang démoniaque, et pas n'importe lequel, coule dans vos veines. Votre mère était parmis les Démons les plus puissants, et il ne fait aucun doute que votre soeur a du manquer de sang-froid lorsqu'elle lui reprocha d'être votre géniteur, et Bep a été amené à se défendre de cette aggression. Tu n'as qu'à comparer avec ton impulsivité le soir où le Sériane Stinmk t'a appris toutes ces nouvelles: tu as tout simplement voulu étrangler Glynm..." expliqua calmement le jeune Ange

L'Iop s'avança vers Pilmy, l'air tracassé.

"Mais cela n'explique pas pourquoi Bep' a été exécuté. Quelque chose nous échappe mon ami... gromela l'aîné

_ J'ai quelque chose à te dire, mon brave Glynm..."

A ce moment-là un courant d'air traversa la pièce, faisant voler les ailes des Anges. Une plume se détacha de celles de Pilmy et alla se plonger dans la dernière fiole. L'eca crispa sa main dans le dos de Nali. La solution prit la même couleur que celle où était la mèche de cheveux de l'enfant, à la stupéfaction de l'assemblée.

Chapitre Huitième: La boucle bouclée

Pilmy soupira, devant une assemblée perplexe, sauf Glynm qui restait de marbre.

"Je vais tout vous expliquer" dit-il calmement

Il s'assit dans un fauteuil, avec l'enfant sur les genoux, Glynm dans celui face à l'eca et Esternya assise sur l'accoudoir à côté de l'Iop.

"Il y a fort longtemps, une vingtaine d'années environ, mes parents décidèrent d'avoir un enfant. Mais ma mère ne pouvait en donner un à mon père. Elle subit toutes sortes de traitements mais rien n'y fit. Mon père proposa à ma mère de faire appel à une autre femme qui leur donnerait cet enfant qu'ils désiraient tant. Il alla donc trouver la plus belle et la plus intelligente des Bontaises: une jeune femme nommée Anamy, qui, comme toutes les femmes de la Cité, était éprise de mon père.

C'était un homme élancé, un Iop dont la carrière et la valeur ne pouvaient être que brillantes. Il parla de ce projet à la jeune Bontaise, qui accepta de porter son enfant, dans l'espoir qu'il reste avec elle au terme de sa grossesse. Tout se passa comme prévu, je naquis d'Anamy et fus élevé par mes parents, comme convenu.
Mais la jeune Bontaise souffrait en silence de n'avoir été qu'une "donneuse d"enfant", car mon père n'aimerait jamais que ma mère. Elle sentit la haine l'envahir, et quitta la Cité. Nous n'eûmes aucunes nouvelles d'elle pendant de longues années.
Jusqu'à ce que mon père rentra d'un assaut contre Brakmar complètement épuisé.
Il avoua qu'une succube l'avait abusé, une femme qu'il connaissait dèjà et qui l'aimait toujours, qui lui avait dit qu'il ne lui prendrait pas cet enfant-là. Anamy avait rejoint les rangs des Démons et se vengea.

Mon père continua sa vie malgré tout, et devint le chef de l'armée des Anges. Peu de personnes savent que je suis le fils de Bep'. Par peur de voir cette histoire dévoilée au tout-Bonta mes parents se firent discrets. Et par peur d'Anamy.
J'entra à mon tour dans cette armée, luttant contre ce sang qui bouillait, celui d'une femme passionnée et amoureuse.
Lorsque j'appris par mon père cette histoire, je ne le crus pas. Jusqu'à ce qu'après des mois d'enquêtes, je trouva la trace des jumelles. Elles étaient mes soeurs de sang. Je ne chercha pas à en savoir plus, elles vivaient leurs vies et moi la mienne, cela me suffisait.

Jusqu'à ce que je découvris l'une d'elles gisant sans vie à Madrestam lors d'une ronde. Je reconnus les plumes qu'elle tenait dans sa main, et là mon sang ne fit qu'un tour. Ce sang contre lequel je me battais depuis des années avait pris le dessus. Je courus vers Astrub, les yeux remplis de haine et déposa un contrat chezles Sérianes sur la tête de mon père. Stinmk fut chargé de le mettre à exécution. Les vieux démons d'Anamy me hantaient et me poussèrent à causer la mort de celui qui la fit souffrir durant toute sa vie: son premier amour devait payer.

Mais mon côté Ange me poussa à me faire découvrir, je ne pouvais vivre éternellement dans ce secret qui me rongeait, le remord m'étouffait, mais avouer cela était bien trop dur. C'est pourquoi j'enquêtas avec toi Glynm et toi Nali. Ce fut bien plus aisé de vous laisser découvrir les choses au fur et à mesure que de tout vous raconter d'un bloc, comme je le fais là.

Maintenant que vous savez cela, je vais aller rendre mes ailes et ma plaque, car je ne suis pas digne de rester un Ange, j'ai fauté à cause de ce sang que je n'ai pas voulu, et tant que l'esprit d'Anamy m'habitera je ne pourrai avoir un contrôle total sur moi."

Esternya resta interloquée, surprise par cet aveu sincère et par le courage qu'avait du avoir Pilmy pour le formuler. Glynm resta impassible, une lueur dans les yeux. L'eca se dirigea vers la porte, abattu par l'effort que cela lui avait demandé et s'éloigna dans le couloir. Nali alla vers lui en courant:

"Pilmy, je n'ai plus de famille, je peux venir avec toi ?

_ Tu peux oui, après-tout tu es ma soeur, je ne peux te laisser seule."

Le jeune eca la prit dans ses bras, la serra fort contre lui et continua son chemin.
Glynm sortit de l'atelier et lui dit de sa voix grave:

"Je savais depuis le début Pilmy, n'oublie pas que Bep' était mon frère. Il m'avait tout raconté, et au fil de l'enquête je compris ce qu'il s'était passé dès que nous avons appris le décès de Nala. Après, je n'ai attendu qu'une chose: que tu fasses toi-même le premier pas vers ta rédemption. J'ai toujours eu foi en toi...et je ne l'ai jamais regretté, mon jeune ami.
Bonne route à vous, n'oubliez pas qu'un viel ami vous attendra le temps qu'il faudra ici."

L'Iop sourit, regardant les deux progénitures au sang mêlé s'éloigner. Ils allaient devoir faire preuve de courage et de patience, mais il savait qu'il les reverrait un jour...

-FIN-

Lyli a écrit:bravo bravo bravo mais mais... ou est la suite!!!!! T_T le 2eme chapitre allez ^^ continue comme ça c'est bien pour moi^^

flipe-flape a écrit:J'errais sans but dans le village, lorsque mes pas non chaland, me portèrent vers la taverne, Je me dit que puisque j'étais là je pouvais me commander un lailait fraise bien glacé ou bien une boisson plus alcoolisée mais baignant dans les glaçon. Que voulez vous je n'aime pas la chaleur je suis une fille du froid. Je me dirigeai donc vers l'entre de la taverne, lorsque mon regard fut attiré vers le panneaux au parchemins, Ce fameux tableau où l'on peux trouver toutes sorte de parchemins parlant de tout et de rien. Je survolais les nombreuses prophéties promettant la fin du monde pour hier ou demain, les annonce de recherche pour mariage ou autres. Je m'apprêtais à aller pousser la porte de la taverne, lorsque mon regard tomba sur un parchemin tout simple calligraphié d'une écriture toutes en rondeur et douceur, ne pouvant détacher mon regard du parchemin, je me mit à le lire. Je fut passionné par l'histoire racontais et les mystère qu'elle laisse planer. Ayant fini le premier parchemin je vit qu'il y en avait un second, un parchemin d'encouragement séparé les deux.
Je le lit d'une traite, ne pensant plus ni a mon lailait fraise ni à une quelconque autre boisson. Le deuxième parchemin étais aussi passionnant que le premier, en le lisant je me surprit à me demander si cela étais vrais ou juste sorti de l'imaginaire fécond d'un (ou peut-être une) écrivain.
Je me retournais et cherchai des yeux la petite Nali ou bien sa soeur Nala, mais ne vit aucune des deux jumelle.
Finalement quand je voulut pousser la porte de la taverne je m'aperçut qu'elle étais fermé car il étais bien tard. Je notais donc dans un coin de mon neurone de revenir régulièrement devant le panneau pour y cherche la suite de cette histoire.

Etreinte a écrit:HRP: Superbe, continue comme ça, c'est splendide et désolée de polluer ton oeuvre. :

Hach-coup a écrit: Bravo!
felicitation pour un tel chef-d'oeuvre!
Tu as sû faire sentir des choses par le biais de ton texte, finement écrit.
encor bravo, nous manquons de serianes comme toi

Rellik a écrit:Rellik se baladait dans la petite ville d' Astrub, quand soudain . . . il eu soif. Il se dirigea vers la taverne. Ah non par là c' est vers la boulangerie, a droite, encore un peu, voilàààà. Donc, Rellik arrivait a la taverne d' Astrub et s' appretait a rentrer quand son regard aperçu le tableau où les gens pouvaient accrocher des nouvelles de tout type, du genre "cherche la taverne" ou "Enutrof de 175ans recherche un compagne craouette de 24ans" ou encore . . . quoi ? ah oui, donc Rellik parcouru d' un oeil vif le tableau et aperçu une colonne de parchemin.
Il s' approcha et commença a lire, c' était l' histoire écrite avec une si belle écriture que son amie Prunela était en train d' inventer. Il trouvait l' histoire très passionnante, et, après avoir lu le premier chapitre . . . . . et bah il entama le deuxieme. Au fur et a mesure qu' il lisait ce deuxieme chapitre il trouvait l' histoire de plus en plus passionnante. Mais en lisant une phrase, une toute petite larme a peine visible aparu sur sa joue. Il s' essuya d' un geste rapide la joue et continua a lire.
Après avoir fini le troisième chapitre, il sortit une feuille un peu froissé de sa poche et écrivit dessus. Après avoir écrit, il l' accrocha a côté d' un chapitre et il entra dans la taverne pour boir, il ressortit peu après et s' en alla. Sur la feuille qu' il avait accrocher on pouvait lire l' écriture un peu gribouiller de Rellik qui disait ceci :

A Prunela de la part de Rellik :

J' adore ton histoire c' est passionnant, continue comme ça. Tu as un véritable don d' écrivain alors n' hésite pas à écrire la suite même si un jour on te dira, car cela arrivera forcément, que ton histoire est nul, moi je te le dit, c' est une superbe histoire.
Un grand bravo a toi !

Babilonne a écrit:*finnisant de lire le dernier chapitre*

Je vois avec boucou de plaisir qu'il ya de plus en plus de révélation mais je ne vois toujours pas le moment ou on parle des Srams

Bon au lieu de jouer avec mes falanges, si tu t'appliquais sur le 5eme chapitre sitoplai ^^

Voila bonne continuation

Babilonne ^^

flipe-flape a écrit:Les yeux dans le vague et à moitié endormie, je me dirigeais vers la taverne, j'escomptais y trouver une chambre libre pour prendre un peu de repos. Me souvenant avoir lut des parchemins bien captivant sur le tableaux d'affichage, je me dirigeais vers lui pour voir si la suite de cette si passionnante histoire étais là.
En effet sous mes yeux vitreux s'étalait deux nouveaux chapitre, entrecoupé de parchemin d'encouragements, prouvant que je n'étais pas la seul à aimer cette histoire. Je luttais contre la fatigue et me mit à lire le tout d'un seul trait. Ensuite je sortie un bout de parchemin et y inscrivit quelque mot d'encouragement :

Continue sur ta lancée c'est magnifique.

Flipe Flape, Ecaflipette sans dieux ni maitre.

Une fois le parchemin installais sur le tableau je me dirigea vers la porte d'entrée de la taverne, et encore une fois je la trouvais fermé.
Il ne restais plus qu'a trouver un pont hospitalier et à coucher dessous

porda a écrit:tout y est
l ecriture et belle et vivement la suite

Rellik a écrit:Rellik revenait de son expédition dans la grotte d' astrub, qui abritait nombreux animaux malade et dans laquelle il avait accomplit quelques quêtes pour un enutrof un peu timbré, et se décida de faire un tour a la taverne avant d' aller casser du bouftou.

"Tiens, dit-il sur le seuil de la taverne au parfum de biere si douce, Prunella a continué son histoire ?"

Il s' adossa contre le mur et commença a lire. Ah non, ça c' est des mots d' encouragement et de felicitation, euuuh, a voilà la suite, il y a trop de mot on ne s' y retrouve plus.
Donc . . . Rellik se mit a lire la suite de l' histoire. C' était toujours aussi interressant et l' écriture toujours aussi soignée elle aussi. Après avoir tout lu, Rellik chercha un bout de papier dans ses poches pour laissez un message. Zut, il en a pas . . .
Il entra dans la taverne

"Dites donc mon brave,dit-il en s' adressant a un type qui s' apprètait a écrire quelque chose sur un papier pouvez-vous me donner du papier s' il vous plait ?"

"Nan mais ! Pour qui tu te prend toi ? Dabbord si ton dieu est iop, ce qui doit être le cas quand on te regarde, ça veut dire que t' es trop bête pour savoir lire, sa se trouve tu sais même pas de quoi je parle ! Hahahaha"

Jetons un voile pudique devant cette scene d' une extreme violence.

"Merci beaucoup mon brave, au revoir !"

"Maif de rien gfand maitfe ! Au refoir ! Au refoir !"

Rellik raya le début de message et écrit sa lettre, il l' accrocha et s' en alla

Ma tendre Anne Chère Prunella,

Ton histoire est de plus en plus superbe, continue c' est génial.

P.S. Ne fait pas attention aux taches rouges sur le parchemin

flipe-flape a écrit:Je m'étais levez tôt comme d'habitude pour nourir mon amour de chacha, ce que je fit en lui donnant un oeuf de tofu. En passant devant le tableau d'affichage, je jetais un coup d'oeil et vit qu'un nouveau parchemins des aventures de Nali, avais été mit, ausitôt malgrès la fatigue et l'envie de me reposer, je me mit à lire :
"Cette Prunella a un talents certain, pour raconter des histoiire pasionante." Je sorti parchemin de mon sac à dos et écrivit quelques ligne d'encouragement

Chere Prunella.

Je trouve votre histoire pasionnant et je ne peux empécher une larme de rouler sur ma joue, à l'idée qu'au prochain chapitre nous devrons laisser Nali, Glynm et Plimy.